LINDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2015 ET ......GES :Réduction démissions de -40 % en 2030 par...

RÉUNION D’INFORMATION DU 21 SEPTEMBRE 2016

L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2015

ET PERSPECTIVES 2016

1 RÉUNION D’INFORMATION - MARSEILLE - 21 SEPTEMBRE 2016

2

Une demande croissante en

hydrocarbures

Les hydrocarbures dans la

transition énergétique2

1

RÉUNION D’INFORMATION - MARSEILLE - 21 SEPTEMBRE 2016

3 L’adaptation de l’industrie

pétrolière française


Une demande croissante en hydrocarbures


VERS UNE FUTURE HAUSSE DES PRIX DU BRENT

2014 2015 2016 Projections

Source : UFIP, avec des données Reuters


CONTRACTION DES INVESTISSEMENTS DANS L’AMONT

Source : IFPEN


EVOLUTION DES FONDAMENTAUX MONDIAUX A L’HORIZON 2040

Source : ExxonMobil

85,5 85,686,6

85,3

87,288,3

90,7 91,3

93,8

96,4 96,7 97,097,8

98,799,5

100,5

85,787,2 86,5

85,5

88,6 89,390,5

9293,2

94,896,1

97,398,6

99,7100,9

101,9

70

80

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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Mill

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par

jou

r

Production Demande

Demande : +1,4% en 2016Production : +0,3% en 2016


ÉVOLUTION DE LA DEMANDE ET DE LA PRODUCTION

Source : AIE

Projections

-2

-1,5

-1

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0

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104

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Mill

ion

s d

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arils

par

jou

r

Excédents Demande Production


ÉVOLUTION DE LA DEMANDE ET DE LA PRODUCTION

Source : AIE

ProjectionsDemande : +1,4% en 2016

Production: +0,3% en 2016


Les hydrocarbures dans la transition énergétique

CONCLUSIONS DE L’ACCORD DE PARIS


COP21: Maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète en

dessous de 2°C, voire 1,5°C, par rapport aux niveaux « préindustriels »

Objectifs:

• Réductions des émissions: « Parvenir au plafonnement mondial des émissions de

gaz à effet de serre dans les meilleurs délais. »

• Fonds vert: 100 milliards de dollars consacrés chaque année permettront aux pays

les plus affectés de s’adapter aux changements climatiques ou de les aider à faire

baisser les émissions de gaz à effet de serre.

• Transparence: Suivi des « contributions nationales » tous les cinq ans, dès 2025, par

le biais de « rapport national d’inventaires des émissions » et « les informations

nécessaires au suivi des progrès accomplis. »

Pour entrer en vigueur en 2020: ratifié par un minimum de 55 pays, représentants 55%

des émissions mondiales de gaz à effet de serre

PRINCIPAUX OBJECTIFS DE LA TRANSITION ENERGETIQUE


FRANCE

GES :Réduction d’émissions de -40 % en 2030 par rapport à 1990. Division par 4 entre 1990 et 2050.

Efficacité Energétique : Consommation finale réduite de 50 % en 2050 par rapport à 2012 avec un objectif de-

20 % en 2030.

Energies Fossiles : Réduire la consommation énergétique totale de -30 % par rapport à 2012. Moduler cet

objectif selon le facteur d’émission GES de chaque énergie fossile.

Energies Renouvelables : Porter la part des EnR à 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et

à 32% en 2030. Décliner l’objectif 2030 en 40 % dans la production d’électricité, 38 % dans la consommation

finale de chaleur, 15 % de la consommation finale de carburant transport, 10 % de la consommation de gaz.

Nucléaire : Réduire sa part de 50 % dans la production d’électricité en 2025.

Bâtiments : Ensemble du parc immobilier aux normes BBC ou assimilées en 2050.

Pour l’Union Européenne en 2030

Gaz à Effet de Serre

-40 %

Efficacité Énergétique

+27 %

Énergies Renouvelables

+27 %

DEMANDE MONDIALE D’ÉNERGIE : + 25 %

ET BAISSE DES ÉMISSIONS DE CO2 APRES 2030


Source : ExxonMobil Energy Outlook 2016

6,1

6,97,2

8,1

9

Population mondiale (milliards d’habitants)

MIX ÉNERGÉTIQUE EN EUROPE


Demande de pétrole : -14 %

Demande de gaz : + 25 %Source : ExxonMobil Energy Outlook 2016

Le mix énergétique dans les transports(comprenant les biocarburants)

0

10

20

30

40

50

60

2010 2015 2020 2025 2030

En M

toe

GPL

GNV

Electricité

Fioulmaritime

Jet

Diesel

Essence

Source : Medef

13 %

59 %67 %

13 %14 %

17 %

1 %

4,7 %

1,6 %

7 %

LE PÉTROLE EN FRANCE : ACTEUR DE LA TRANSITION ENERGÉTIQUE


La demande en énergie dans les transports

0

10

20

30

40

50

60

2010 2015 2020 2025 2030

En M

toe

Transportferroviaire

Transportaérien

Transportmaritime

Transportroutier demarchandises

Transportroutier depassagers

Energie :

-8,5 Mtoe*

-17 %

5 %

18 %

16 %

58 %64 %

6 %

13 %

17 %

1,6 %

1,6 %

EN FRANCE


L’adaptation de l’industrie

pétrolière française

STABILITÉ DE LA DEMANDE FRANÇAISE EN PRODUITS PÉTROLIERS ET

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE


Source : UFIP avec des données CPDP et INSEE

Mill

ion

sd

e to

nn

es

CONSOMMATION FRANCAISE PAR PRODUIT :

HAUSSE DE L’ESSENCE EN 2016


+ 0,3 % : gazole (34,8 Mt)

- 2,1 % : fioul domestique (6,4 Mt)

+ 1,2 % : supercarburants (7,2 Mt)

- 1,8 % : carburéacteurs (6,4 Mt)

- 14,9 % : fiouls lourds (0,6 Mt)

Source : UFIP avec des données CPDP

2015

Importations de gazole 22 Mt (51 % de la consommation)

Exportations d’essences 3,4 Mt (34,5 % de la production)

0

5

10

15

20

25

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40

19

72

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79

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20

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juil.

-16

mill

ion

s d

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on

ne

s

Fiouls lourds Supercarburants Carburéacteurs Gazole Fioul domestique + GNR

IMMATRICULATIONS


Entre janvier et août 2016

Supercarburants: 6 514 M.m3 +3,5 % (2015)

Gazole: 27 252 M.m3 +0,9 % (2015)

Source : UFIP avec des données CPDP, INSEE

Diesel –

Voitures neuves

immatriculées

2008 : 77 %

2016: 53,1%

BAISSE DES PRIX DES CARBURANTS TTC EN 2016

19

Source : UFIP avec des données DGEC


L’IMPORTANCE DES TAXES DANS LE PRIX À LA POMPE

20



1,11 €/l

1,30 €/l

16 SEPTEMBRE 2016

LA HAUSSE DES TAXES VA SE POURSUIVRE


Evolution TICPE + Impact TVA sur le gazole :Impact sur le pouvoir d’achat et la compétitivité des industries

Voté dans Loi de Finances jusqu’à 2017 Impact objectifs taxe carbone LTE


LA HAUSSE DES TAXES VA SE POURSUIVRE


Evolution TICPE + Impact TVA sur les supercarburants:Impact sur le pouvoir d’achat et la compétitivité des industries

Voté dans Loi de Finances jusqu’à 2017 Impact objectifs taxe carbone LTE


L’AUTOMOBILISTE, UN CONTRIBUABLE TRES GENEREUX


Source : Automobile Club Association

COÛTS ? FINANCEMENTS?

TAXES SUPPLÉMENTAIRES SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS À EXCLURE


Source : Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer

SURCAPACITÉ DU RAFFINAGE EUROPÉEN


Source : UFIP avec des données BP Satistical Review June 2016

Taux utilisation 2015 : Europe OCDE 85 %, France 83 % (Estimations AIE et INSEE)

ADAPTATION DU RAFFINAGE EUROPÉEN DEPUIS 2010


Nombre de raffineries

en fonction UE 28

2007 101

2015 77

-11%

Source : Compagnies pétrolières

-29%

+15%

-15%

-17%

-37%

MARGE BRUTE DE RAFFINAGE

27 RÉUNION D’INFORMATION - MARSEILLE - 21 SEPTEMBRE 2016

LE CUMUL DES RÉGLEMENTATIONS EUROPÉENNES ET FRANÇAISES :

UN HANDICAP POUR LE RAFFINAGE


Pour une tonne de brut

traitée

France vs. Hors-U.E.

+ 20 €/t

Pour 50 millions de

tonnes de brut

traitées

+1 milliard €/an

Surcoûts engendrés pour une raffinerie française

L’EMPILEMENT DES RÉGLEMENTATIONS PÈSE SUR LA COMPÉTITIVITÉ DU RAFFINAGE

FRANÇAIS ET A UN IMPACT NÉGATIF SUR LA SÉCURITÉ D'APPROVISIONNEMENT SANS

CONTREPARTIE SIGNIFICATIVE POUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SÉCURITÉ

LE DISPOSITIF PÉTROLIER ET PÉTROCHIMIQUE EN RÉGION PACA


Capacité de raffinage

(distillation atmosphérique)Expéditions

23,9MtSoit 35% des capacités

nationales19,5Mt

Source : UFIP avec des données CPDP

Logistique Capacité et destinations

SPSE Fos Pétrole brut expédié vers les raffineries françaises de

l’intérieur et vers la Suisse

SPMR Produits raffinés vers la Côte d’Azur, le Rhône et la

Suisse

Dépôt pétrolier de Fos 6,2 Mt de produits raffinés expédiés

ECONOMIE DU RAFFINAGE EN PACA


Emplois et investissements

• 1 500 collaborateurs directs (hors chimie)

• 8000 à 10000 emplois induits

• 400 millions d’euros d’achats (hors matières premières)

• 150 millions d’euros investis

Port de Marseille

• 1er port de France (82 millions de tonnes en 2015)

• 5ème port européen

• Activité vracs liquides (pétrole brut, produits raffinés, produits chimiques, GNL, GPL) > 60% du trafic

31

Conclusion

0

L’industrie pétrolière en

FranceCONCLUSION


32

PERSPECTIVES POUR LE MONDE PÉTROLIER D’ICI 2040

• Doublement du PIB

• Une population mondiale en forte croissance : + 25 %

• Efficacité énergétique et innovation : + 25 % « seulement » d’augmentation de la demande en énergie

• Hausse de la consommation de gaz

• Baisse des émissions de CO2 après 2030

• Contre choc pétrolier actuel & baisse de 30 % en moyenne des investissements en exploration-

production = probable rebondissement important des prix à moyen terme


33

PERSPECTIVES POUR L’EUROPE

• La demande en énergie va baisser d’ici 2040 : efficacité et innovation

• La Commission européenne est décidée à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garder

un outil de raffinage compétitif & préserver la sécurité d'approvisionnement

• Enjeu post COP 21 : convergence nécessaire entre USA, Chine et UE pour maintenir la

compétitivité de nos industries et éviter une approche trop périlleuse, des fuites de carbone et des

risques sur l’emploi

Triple enjeu : climatique, compétitivité et sécurité d’approvisionnement


34

0


POUR LA FRANCE

IL FAUT UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE COHÉRENTE, GLOBALE, ET EFFICACE ÉCONOMIQUEMENT

• Le très faible niveau actuel d‘émissions de CO2 en France doit être pris en compte

• Le pétrole acteur de la transition énergétique grâce à l'efficacité à tous les niveaux

• Le rééquilibrage taxes Essence / GO et la déductibilité TVA doivent être poursuivis

• Options futures de la politique énergétique : quels coûts ? Quels financements ?

• Forte inquiétude sur l'accumulation de taxes sur carburants et FOD pour subventionner les EnR et les

conséquences sur le pouvoir d'achat des français et la compétitivité de l‘industrie.

• Nous aurons besoin de toutes les sources d’énergies, à condition toutefois d’asseoir cette diversification

sur des critères économiques, en préservant la compétitivité de l’industrie et de l’économie françaises.

• Notre industrie est un acteur de la transition énergétique : elle innove en permanence et contribue à

l’amélioration de l’efficacité dans ses installations et pour ses clients.

35

0


QUELQUES REFLEXIONS

Louis Gallois : "Je suis frappé de voir qu' on aborde les problèmes de l'Energie uniquement sous

l'angle climatique... L‘énergie est un élément décisif de l' indépendance d'un pays, de la croissance et

de la compétitivité... Je regrette beaucoup cette focalisation dans le débat public... Il ne faut pas faire

rêver sur une industrie qui va naître de la transition énergétique tant qu'il n'y aura pas des modèles

économiques stables permettant à des entreprises de se développer sans être exagérément

subventionnées par les Etats. "

Clara Gaymard : "Il est simpliste de croire que la seule alternative aux énergies fossiles soit le

renouvelable encore trop intermittent, coûteux et difficile à maîtriser... Par contre, par l'innovation on

peut améliorer les performances des fossiles pour émettre moins de CO2 et à ce titre le numérique

revêt une importance particulière. "

Gérard Mestrallet : "La politique énergétique européenne est un triple échec....il faut rapidement éviter

de poursuivre la voie actuelle d'un excès de subventions."

Source : « L’énergie en état de choc » sous la direction de Jean-Marie Chevalier et Olivier Pastré (Eyrolles septembre 2015)

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