Modifier l’article Montemboeuf enclave du Poitou en...
Transcript of Modifier l’article Montemboeuf enclave du Poitou en...
PASCAL BAUDOUIN · VENDREDI 15 JUIN 2018 3 lectures
Montemboeuf enclave du Poitou enAngoumois
Les Affiches du Poitou, à partir du Jeudi 8 juin 1775, nous servent ce magnifique mémoire
sur Montembœuf. Un cliché très instructif rédigé avec les règles d'orthographe de l'époque.
Ce bourg du Haut-Poitou, & éloigné de la Rochefoucault de trois lieues & demie, est en lui
même peu considérable (Affiches du Poitou, jeudi 8 juin 1775.) ; mais il y a dans la campagne
une quantité de villages & hameaux, qui font que la paroisse, fort étendue, est extrêmement
peuplée. On doit attribuer cette population, non pas à la bonté du terrain, puisqu'il y est
naturélement peu fertile, ainsi qu'on le dira ci-après, mais au privilège fort peu commun
dont jouissent les habitans, d'être exempts de toutes impositions de Taille & autres
subsides. Ils ne payent uniquement que cinq sols par feu, & autres cinq sols pour droit de
guet & garde au Château de Civray. Le Seigneur en gagiste dudit Civray jouit de ces dix sols
de sorte que les habitans de Montembœuf ne payent exactement rien au Roi. Ils ont été
confirmés dans ce privilége, dont on attribue le motif à des services rendus à l'Etat dans des
temps de guerre, par des Lettres patentes, du mois de Septembre 1651, & par plusieurs Arrêts
rendus antérieurement à la Cour des Aides. Ces Lettres patentes seront copiées à la suite de
ce mémoire.
Modifier l’article
Ce fameux manoir de Laudonie a disparu : https://inventaire.poitou-
charentes.fr/operations/les-monuments-disparus/266-decouvertes/919-monuments-
disparus-manoir-de-laudonie-a-montemboeuf-charente
La terre de Montembœuf, apartenant aujourd'hui à M. Gros Delage, a le titre de Châtélenie ;
& fait partie de la Province de Poitou, quoiqu'enclavée dans l'Angoumois.
Les appels de cette Justice, ainsi que de celle de Vitrac, bourg voisin de
Montembœuf & qui jouit des mêmes privilèges, sont portés à la Sénéchaussée de
Civray.
Si ces paroisses étoient imposées à la Taille, le pays deviendroit sans culture & sans habitans.
La population & la culture ne s'y soutienent qu'à cause de la franchise.
Le terrain de Montembœuf est , comme on l'a déja dit, très-peu fertile, & ne raporte pas
beaucoup de blé ; la majeure partie est couverte de Châtaigners qui produisent assez
abondament. Sans cette ressource, le peuple seroit à plaindre ; ce fruit lui sert de nouriture
pendant une partie de l'année. Il sait même le conserver, soit en le faisant sécher, soit en le
tenant dans des lieux frais, pour une saison où il est rare d'en voir ailleurs.
Avec le boueradour que l'on tourne dans le toupi, les châtaignes sont débarrassées de leur seconde peau et blanchies.
Le besoin donne de l'industrie pour la conservation des subsistances ; on a sur-tout dans
ce pays une façon d'apprêter les Châtaignes, qui leur donne un goût exquis ; j'en
ai mangé sur le lieu même. On les fait cuire dans des pots de fer [toupi], dans lesquels on les
tourne avec deux morceaux de bois en forme de tenailles [boueradour], après que l'eau est
devenue tiede. On leur ôte par cette manœuvre la seconde peau qu'on n'avoit pu leur enlever
en les dépouillant de la premiere ; on les fait ensuite bouillir jusqu'à parfaite cuisson ; on jete
l'eau : après quoi on ferme le pot avec un paquet de linge , & on les laisse sécher pendant une
demi-heure au moins auprès du feu. (La suite à un autre Ordinaire. [n° ordinaire])
Suite du Mémoire sur Montembœuf. (Affiches du Poitou, jeudi 15 juin 1775.)
On trouve cependant de distance en distance quelques champs bien cultivés, que le travail &
l'engrais ont rendus propres à produire du froment, du seigle, & du blé d'Espagne ou mais ;
mais on seme en plus grande quantité du blé noir ou sarrasin, qui y vient abondament, et
dont le peuple fait du pain en le mêlant avec d'autre blé. Les pauvres aiment surtout à en
manger la farine délayée dans de l'eau & cuite dans la poële.
Les pommes de terre y sont cultivées en grand depuis quelques années ;
quelques habitans en ramassent jusqu'à 80 pleins sacs : ce qui paroît
extraordinaire dans une Province où cette culture n'est pas encore fort connue
quoiqu'elle toit d'une grande utilité. On les y seme en Avril dans les endroits les
plus aérés, & à deux pieds de distance les unes des autres ; on les fume en même
temps; on les sarcle en Juin ; on les chausse en Août, & on les recueille après la
St Michel.
Je crois qu'ils ont trouvé la vraie maniere de les reproduire ; ils n'ignorent que la façon d'en
faire du pain ; ce seroit leur rendre un grand service que de la leur apprendre. ( Nous
promettons d'en indiquer incessamment les procédés dans nos Feuilles.) Tout l'usage qu'ils
font donc des pommes de terre, c'est d'en faire manger beaucoup aux bestiaux, & de n'en
manger eux-mêmes que la moindre partie, sur-tout les gens un peu aisés. Ils les font bouillir
& ensuite frire dans la poële. Les plus riches y ajoutent quelques œufs, & ils assurent que ce
mets est d'un bon goût.
On seme aussi dans ce canton en plein champ une espece de rave qui devient aussi large
qu'une assiete, mais qui est fort courte ; elle n'exige aucune culture, vient dans toute forte de
terrain, & fournit une exellente nouriture pour les hommes & pour les bestiaux. C'est là
vraisemblablement la rave ou navet que le paysan Limousin appele Rabiole.
Les habitans de Montembœuf font aussi avec quelque avantage le commerce des bestiaux ; ils
élevent un grand nombre de cochons & sur-tout des veaux qu'ils vont vendre à la
Rochefoucault, à Sard près Chabanais, & à Vitrac. (La suite à un autre Ordinaire.)
Suite du Mémoire sur Montembœuf. (Affiches du Poitou, Jeudi 29 juin 1775.)
Les terres peu fertiles dans le pays plat, le sont extrêmement pour la production du foin sur
les montagnes & dans les gorges, dont ce pays est singuliérement coupé.
Les fontaines sont fort communes dans ces gorges ; & comme la pente est très-rapide & très-
longue, les habitans ménagent le cours de l'eau avec tant d'adresse qu'ils lui font souvent
faire le tour des coteaux, qui, s'en trouvant par-la arosés, produisent du foin en abondance, &
forment par leur verdure, presque continuele, le Paysage le plus riant.
Les ruisseaux qui ont parcouru ces coteaux, descendant ensuite avec rapidité à une distance
considérable de leur source, forment par-là des especes de Cascades qui augmentent encore
aux yeux du voyageur curieux & surpris, le charme qu'il trouve à considérer ces lieux.
Pour vous donner une idée de la pente rapide de ces gorges, je dois vous dire qu'un ruisseau
qui prend sa source au dessus de Mazeroles, fait tourner dans l'espace d'une lieue douze
moulins, dont huit dans l'espace d'une demi-lieue ; la majeure partie a deux roues, quelques-
uns à trois ; toutes ces roues sont à Cassetes.
Je vous envoie la liste de ces moulins, avec une espece de description particuliere du local. Le
canal du ruisseau est très-peu profond & très-peu large ; il ne doit cette force qu'à sa rapidité
& à l'industrie des habitans, qui ont su mettre à profit le peu de largeur de la gorge pour
former un étang ou écluse, quelquefois deux, devant chaque moulin. Le ruisseau s'appele
Rivaillon ; il prend sa source au dessous du grand chemin de la Rochefoucault à Oradour-sur-
Vayres, à main gauche, où il naît d'une petite fontaine. Tous ces moulins & écluses se
succedent, depuis 100 jusqu à 500 toises les uns des autres. Je nommerai entr'autres, dans
l'ordre qu'ils se succedent, les moulins de Mazeroles, Fonbelonne, de Broche, de Bossac,
Machureau, Michelet ( Celui-ci est prétendu banal par le Seigneur de Montembœuf,
actuélement en Instance à ce sujet avec ses Vassaux, au Parlement de Paris), Puiravaud, la
Maillerie, Vitrac, Samouan, St Vincent, & la Peyrelle : d'où le dit ruisseau se jete, à un quart
de lieue, dans celui de Bonniere, vis-à-vis le Château de Chasseneuil. (La suite à un autre
Ordinaire.)
Suite du Mémoire sur Montembœuf. (Affiches du Poitou, jeudi 6 juillet 1775.)
On trouve parmi ces moulins, deux petites forges à fer, où il ne se fait point de fonte, on
en tire des forges voisines; souvent même on y met en œuvre de vieux pots cassés qu'on
ramasse à bon marché dans la contrée, de vieux clous, de vieilles férailles, des grains de fonte
méprisés ailleurs. Toutes ces matieres sont mises en bâres dans ces deux forges, & devienent
une nouvele preuve de l'industrie des habitans. On trouve encore dans ces moulins une roue
du méchanisme le plus simple, qui fait tourner une meule à huile avec une rapidité & un effet
surprenans.
1950
Je ne vous dis rien des Pierres Luisantes & Feuilletées qui se trouvent dans la paroisse de
Montembœuf, puisque vous en avez déja parlé, (Aff. du 18 Août 1774) (1) mais je dois
vous observer qu'il y a des endroits où la terre semble prendre le feuilleté de ces pierres, & s'y
transmuer en quelque forte ; cependant au moindre choc elle tombe en poussiere. J'ai vu
avec étonement au milieu des champs & des Châtaigneraies, une quantité de gros cailloux
blancs dont quelques uns ont la forme d'une cuve. Je ne sais s'ils ne feroient point de quelque
usage dans les verreries à cause de leur grande blancheur &, pour ainsi dire de leur
transparence. Une chose qui m'a encore étoné, c'est que la paroisse de Vitrac qui est, comme
je l'ai déja dit, limitrophe de celle de Montembœuf, ne lui ressemble pas beaucoup, du moins
autant qu'elle le devroit, pour le terrain. Les pierres y font fort blanches, & les carrières où on
en trouve de très-beaux bancs propres à tailler & à bâtir, y font très-communes, tandis que
dans l'autre elles font presque noires ou grisâtres, & très-peu propres même pour le moëlon à
cause de leur feuilleté.
(1) (Affiches du Poitou, jeudi 18 Août 1774)
Histoire naturele
On nous écrit de Civray, qu'à 10 lieues de là, à Montembeuf, entre la Rochefoucault &
Monbron, presque toute la pierre est feuilletée sans être de l'ardoise, & jete l'éclat de mine
d'or. La persone qui nous instruit de cette singularité, ajoute qu'y étant l'année derniere, elle
ramassa quelques morceaux de cette pierre pour la convertir en poussiere propre à mettre
sur l'écriture ; qu'elle perdoit alors de son éclat, mais que cet usage lui fit faire une
observation qui paroîtra sans doute curieuse. Elle s'aperçut après quelques jours que cette
poussiere qui étoit fort répandue sur sa table, faisoit une sorte de mouvement, ce qui la fit
regarder de plus près.
Elle remarqua en effet avec étonement que toute cette poussiere étoit remplie
de petits vers, un peu plus grôs que des mites, qui y trouvoient apparemment
une nouriture qu'on ne se feroit pas imaginé, que cette pierre, à qui ils devoient
peut-être même la naissance) pût leur fournir.
Il a été envoyé de cette pierre, à Paris, à un homme curieux, qui lit nos Feuilles. Nous le
prions de vouloir bien nous instruire s'il a eu lieu de faire la même observation ; elle peut
intéresser les Naturalistes, & conduire à de nouveles découvertes : le champ de la nature est
vaste. Multa latent in sinu naturoe : la recherche de ses opérations, de ses bizâreries, de ses
mysteres, est une étude utile & satisfaisante. Il est beau de la prendre sur le fait, pour nous
servir de l'expressîon d'un Ecrivain célébre. Nous publierons incessamment une lettre
intéressante qui nous a été écrite par un homme de mérite, habitant de cette Province, qui en
se plaignant que cette étude a toujours été négligée, & pour ainsi dire, totalement ignorée en
Poitou, où il y a cependant tant d'observations curieuses à faire, propose de bonnes vues,
pour y en faire naître le goût, & lui faire faire des progrès aussi avantageux que rapides.
Note géologique complémentaire: Comme toute la partie nord-est du département de la
Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune appartient géologiquement à la
partie occidentale du Massif central, composée de roches cristallines et métamorphiques,
relique de la chaîne hercynienne. La moitié ouest de la commune est du micaschiste, et la
moitié est du gneiss. Seule l'extrême nord vers l'Ennui, sur la crête, on trouve le terrain
tertiaire détritique composé d'argile sableuse à silex qui marque la fin du massif, ainsi
qu'au nord-ouest de Jayat.
Fin du Mémoire sur Montemboeuf. (Affiches du Poitou, jeudi 13 juillet 1775)
Au surplus, je me fuis trompé, en disant que les habitans ne payoient rien au Roi. Ils payent
le Vingtième & la Capitation ; cette Capitation est même légere, par considération pour leur
anciene franchise & la stérilité de leur territoire. On regardoit, il y a 15 à 20 ans, leurs
Privilèges d'exemption comme si étendus, qu'on ne les assujétissoit même pas à la Milice : ils
y ont été assujétis depuis.
Une particularité encore remarquable, c'est que le langage de ces habitans est
différent du langage de ceux qui les environent. Il est extrêmement bref, &
presque inintelligible pour ceux qui ne font pas du pays ; il a un peu de raport
avec le Périgourdin sans être cependant le même. La cause de cette singularité
seroit curieuse à rechercher. Il est possible que cette contrée soit habitée par les
descendans d'une Colonie sortie autrefois du Périgord ; & c'est peut- être à cette
circonstance que tient l'origine de leurs Priviléges, si on pouvoit en découvrir
l'époque précise.
Il y a à Montemboeuf 21 hameaux ou villages, & 366 feux. Il y eut en 1773, 42
baptêmes, dont 19 garçons; 45 enterremens, dont 15 du sexe masculin ; & 13 mariages.
Il y a eu en 1774, le même nombre de naissances, dont 21 garçons ; 28 morts, dont 13 du
sexe masculin, & 16 mariages.
La paroisse de Vitrac est composée de 34 hameaux ou villages & de 324 feux. Il y eut
en 1773, 44 baptêmes, dont 28 garçons ; 57 morts, dont 30 du sexe masculin, & 15
mariages. Il y eut en 1774, 60 naissances, dont 32 garçons; 37 morts, dont 22 du sexe
masculin, & 6 mariages.
La paroisse des Pains qui avoisine Montembœuf & Vitrac, & une enclave dans celle
de Mestric, jouissent des mêmes Priviléges & relevent également de la Sénéchaussée de
Civray. Il y a en totalité 773 feux & 69 hameaux, y compris les Pains & Mestric, qui
jouissent de l'exemption.
On devroit vous donner quelques notes sur la paroisse de Benest, près Charroux, afranchie de
la Taille par Charlemagne, & où l'on fait de si belle poterie. Je sais seulement qu'à la mort de
chaque Roi on fait à Benest, pendant 40 jours, un Service où tous les Prêtres qui se
présentent sont reçus & payés des deniers des habitans, qui pour cela font un rôle. On y fait
encore tous les ans un Service pour Charlemagne. Je ne fais si je vous ai fait observer la
singularité qui se rencontre à l'égard de ce Prince. Dans quelques endroits on l'invoque
comme un Saint : dans d'autres on lui fait des Services.
C'était avant 1863...
Nul endroit n'avait plus besoin d'être amélioré que Montembœuf ; nulle part
aussi les efforts du sous-préfet ne furent mieux secondés que par M. Veyret.
Avant 1830, l'abord de Montembœuf était pour ainsi dire impossible, Tous ses chemins
étaient encaissés, boueux et remplis d'eau en toute saison; ses habitations, basses et
malsaines, régnaient sur des rues étroites, pavées d'ajoncs et de bruyères; l'église et le
presbytère tombaient en ruines; il n'y avait pas de local affecté à la mairie et à la justice de
paix; ni foires ni marchés, pas de brigade de gendarmerie, et le receveur d'enregistrement
était obligé de se loger à Vitrac.
Sous l'administration de M. Veyret, et grâce à l'appui de M. Babaud-Praisnaud, d'immenses
travaux de vicinalité ont été accomplis depuis 1831; la halle et la mairie ont été
construites en 1836; des foires mensuelles ont été instituées en 1834; l'église a
été réparée en 1846; le cimetière a été changé en 1847; un plan d'alignement a
été arrêté en 1842; le bureau d'enregistrement a été transféré de Vitrac en 1837;
et la brigade de gendarmerie a été installée en 1848.
J'oublie sans doute bien d'autres améliorations. Tous ceux qui ont connu Montembœuf avant
1830, pourraient attester la transformation que cette cité a subie sous l'administration de M.
Babaud-Praisnaud. Source: Études historiques et administratives , François Saturnin
Léonide Babaud-Laribière, 1863.
Montemboeuf dans l’arrondissement de Confolens (1868 )
Confolens (2717 hab.), à 63 kilomètres d'Angoulême, est une sous-préfecture et un chef-lieu
d'arrondissement divisé en deux cantons. Cette petite ville, dont une partie est encore bâtie
en bois, a plusieurs fabriques de ganses et d'importantes clouteries; elle fait un assez grand
commerce de châtaignes, de grains, de cuirs et de légumes secs. Elle est bâtie au confluent du
Goire et de la Vienne que traversent deux ponts, dont l'un est très-ancien. Chabanais (1733
hab.), chef-lieu de canton, situé sur la Vienne, est riche en céréales, en colzas, en foins. Là se
voient les ruines d'un château autrefois habité par Colbert. Champagne-Mouton (1224 hab.),
Saint-Claud (1938 hab.), Montembœuf (1307 hab.) complètent la division cantonale du
département. Parmi les principales communes, on peut citer Chasseneuil (2162 hab.), et un
certain nombre dont la population dépasse 1000 habitants, telles que Ambernac, Saint-
Maurice, Etagnat, etc.
C'était en 1914... Montembœuf (384 hab.), en Charente, à trente-deux kilomètres au sud de
Confolens, est un gros bourg, dont les foires, qui se tiennent le 27 de chaque mois, sont
importantes. Il possède un bureau de poste et une étude de notaire et il est le siège d'une
perception. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, Montembœuf pouvait passer pour le chef-
lieu de canton le plus déshérité de tout le département. Aucune voie de communication
importante ne le desservait : l'église tombait en ruines ; la justice de paix, la mairie
occupaient des locaux indignes de leur destination ; il n'y avait pas de caserne de
gendarmerie.
Il y a eu deux églises à Montemboeuf: l'actuelle ( Saint Sixte de Montemboeuf)
sera construite de 1903 à 1905 (consacrée le 3 Août 1905), puis l'ancienne,
tombant en ruines en bas de la place, gênant la circulation, fut démolie.
Montemboeuf, chef-lieu de canton, dispose d’un collège.
Un Imprévu, c’est à Montemboeuf : http://imprevu-festival.fr/