Règlement de compétition de la discipline armes « bâtons » MFI · APPLICATION DE LA METHODE DE...

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Assaut bâton court 1 La Commission Juge et arbitre de l’UNSSMA DA Règlement de compétition de la discipline armes « bâtons » MFI De l’Union nationale sportive de la stratégie et maîtrise d’adversaires et discipline associées UNSSMA DA TABLE DES MATIERES

Transcript of Règlement de compétition de la discipline armes « bâtons » MFI · APPLICATION DE LA METHODE DE...

Assaut bâton court 1

La Commission Juge et arbitre de l’UNSSMA DA

Règlement de compétition de la discipline armes « bâtons » MFI

De l’Union nationale sportive de la stratégie et maîtrise d’adversaires et discipline associées UNSSMA DA

TABLE DES MATIERES

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I. Généralités I.1 Air d’assaut I.2 Durée de l’assaut I.3 Style d’assaut I.4 Protections I.5 Les catégories de poids I.6 Les armes autorisées II. Les règles techniques II.1 H.C. interdit II.2 Définition du H.C. II.3 Les techniques interdites II.3 Définition « au sol» III.1 Les techniques Autorisées III.2 Les Pénalités et avertissements III. Déroulement de l’assaut IV.1 Déroulement IV.2 Est donné vainqueur IV.3 Egalité de point IV.4 Les interruptions IV.5 Les réclamations IV.6 Le service de soins, blessures IV.7 Non présentation à l’appel IV. Les intervenants V.1 Désignation de l'arbitre central et des juges V.2 Condition de désignation V.3 Désignation du Chronométreur et services de soins V.4 Tenues Officielles V.5 Le rôle de l’arbitre central V.6 Le rôle du Juge marqueur V.7 Le rôle du Juge de tapis V.8 Le coordinateur d’assaut V.9 Le Directeur de Compétition V.10 L’Instructeur de la Délégation V. Divers VI.1 Examen médical Annexe 1 : le Bulletin de pointage Annexe 2 : Actes de commandements des officiels

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I. Généralités I. 1 Air d’assaut L’aire d’assaut est composée de 2 parties : Surface d’assaut : partie centrale Surface de sécurité : partie extérieure

Les deux compétiteurs (C1, C2) forment un triangle avec l'Arbitre central (A/C) et sont face à la table d’arbitrage (Cr, Co, Jm). Chaque compétiteur peut être assisté par son instructeur (E1, E2) placé du même côté près de la table de jury. I.1. Durée de l’assaut La durée de l’assaut est décomptée en temps effectif. Ainsi les différents arrêts qui peuvent survenir durant l’assaut : intervention de la table d’arbitrage, de l’aire d’arbitrage, du Médecin n'entrent pas dans le décompte du chronomètre. Voir règlement compétition assaut éducatif et technique. I.2. Style d’assaut Le style d’assaut appliqué est de type «Semi contact». Les compétiteurs doivent prouver qu’ils sont capables de mettre en pratique les techniques du MFI ; Coups d’arrêt pieds/poings et bâtons, moyens de contrôle, travail au sol dans les assauts techniques. Rappel : Les points ne sont comptés que s’il y a contact, mais le H.C. est interdit et disqualifiant. I.3. Protections Les protections obligatoires Tenue SMA obligatoire. Casque avec visière (agrément UNSSMA DA) Plastron (agrément UNSSMA DA) Protège dents. Gants doigts libres. Coudières type (agrément UNSSMA DA) Coquille (agrément UNSSMA DA) Protège-tibias et pieds (agrément UNSSMA DA) Protections supplémentaires pour les féminines protége poitrine. Coquille féminine. I.4. Les catégories de poids Les catégories de poids sont définies par le règlement compétition assaut technique.

E2 E1

C1 C2

Cr - C0 - J/m

A/C

J/T

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I.5 Les armes autorisées Ne sont autorisés que les bâtons mousses homologués par l’UNSSMA DA, d’une longueur de 60 Cm. Type de bâton court :

• Bâton de défense à poignée latérale (la frappe avec poignée est interdite), • Bâton de défense court.

II. Les règles techniques II.1. H.C. interdit Si la responsabilité du H.C. est attribuée au compétiteur non blessé, celui-ci est immédiatement disqualifié par le coordinateur d’assaut après une consultation avec l’aire d’arbitrage, les deux Instructeurs et la table d’arbitrage. Le coordinateur d’assaut pourra prendre des mesures disciplinaires contre celui qui provoque le H.C. II.2. Définition du H.C. Un compétiteur est déclaré H.C, lorsqu’il perd totalement connaissance au moins 10 secondes. Perd sa lucidité ou sa capacité d’assaut ou tout simplement sur décision du médecin. Si le compétiteur est déclaré H.C., alors il ne peut en aucun cas reprendre l’assaut. Selon la loi sportive française, dans le cas où le H.C. serait grave, le compétiteur ne se réveille pas ou perd connaissance de façon prolongée, l’assaut est obligatoirement arrêté, et celui-ci ne peut en aucun cas reprendre la compétition. II.3. Les techniques interdites - Coups de bâton tête, - Jeté de bâton sur l’adversaire, - Coups de poings à la tête, - Coups de coudes à la tête, - Coups de tête au visage, - Coups de genoux à la tête, - Coups de pieds de face remontant à la tête, - Coups aux articulations, - Toutes formes de coups à la gorge, à la nuque, - Toutes formes d'attaque au bas ventre, - Luxation des doigts, des hanches, luxations du genou ou de la cheville en vrilles, - Projection avec saisie du cou seul, - Morsures, - Griffures, - Frapper l’adversaire au sol, après qu’il soit tombé, - Frapper l’adversaire après l’ordre d’arrêt prononcé par l’Arbitre central. - Frapper l’adversaire une fois qu’il est sorti de la surface d’assaut. II.4. Les points non attribués Les deux compétiteurs qui se touchent en même temps. II.5. Les techniques Autorisées Pour qu’elles soient comptabilisées, les techniques doivent être nettes et puissantes, mais suffisamment contrôlées pour de ne pas mettre son adversaire en H.C. - Les coups d’arrêt avec bâtons (direct, circulaire, diagonale et revers) sont autorisés avec les zones de frappes du

bâton : corps, talon et pointe. - Pression à l’aide des paumes de mains sur le visage, - Coups de poing au corps et dans les jambes, - Coups avec la main ouverte au corps et dans les jambes, - Coups de coudes au corps et dans les jambes, - Coups avec les avant-bras au corps et dans les jambes, - Coups de pieds à la tête,

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- Coups de tibias au corps et dans les jambes, - Coups de genoux au corps et dans les jambes, - Saisie à une main, sans limitation de durée, - Clés sur les articulations (sauf les vrilles), - Toutes les projections sauf projection avec le cou seul. II.6. Les Pénalités

REMONTRANCE, AVERTISSEMENT et DISQUALIFICATION.

Il s’agit d’établir une juste graduation de la sanction en fonction du préjudice causé à l’adversaire qui le priverait dans le cas contraire de tout ou partie de ses chances de victoire.

L’AVERTISSEMENT : Carton Jaune

Elle est la conséquence d’une faute mineure sans conséquence majeure sur l’adversaire mais qui n’entraîne pas le « hors combat » de l’adversaire. Simplement, elle doit être notifiée verbalement et gestuellement par l’arbitre dans un souci de prévention et de comptabilisation.

La DISQUALIFICATION : Carton Rouge

C’est la sanction suprême qui est la conséquence d’une faute majeure sur l’adversaire.

En effet, la victime n’est pas en mesure de reprendre le combat. Le fautif est mis «hors combat » pour irrégularité.

Elle est aussi la conséquence de 3 avertissements indifféremment. Enfin elle peut-être la conséquence d’une faute majeure sans effet physique sur l’adversaire, ni être précédée de 3 avertissements, simplement, il peut y avoir un manquement grave à l’esprit sportif qui nécessite le retrait du fautif par l’arbitre.

Quoi qu’il en soit, l’arbitre doit avoir prioritairement à l’esprit :

L’ACTION EST-ELLE REGULIERE OU PAS ? Quelque soit l’intention de l’acteur.

Exemple d’irrégularités entraînant une sanction de l’arbitre :

- Coups de bâton tête, - Jeté de bâton sur l’adversaire, - Coups de poing à la tête, - Coups de coudes à la tête, - Coups de tête au visage, - Coups de genoux à la tête, - Coups de pieds de face remontant à la tête, - Coups aux articulations, - Toutes formes de coups à la gorge, à la nuque, - Toutes formes d'attaque au bas ventre, - Coups de tête au visage, - Luxation des doigts, des hanches, luxations du genou ou de la cheville en vrilles, - Projection avec saisie du cou seul, - Morsures, - Griffures, - Frapper l’adversaire au sol, après qu’il soit tombé, - Frapper l’adversaire après l’ordre d’arrêt prononcé par l’Arbitre central. - Frapper l’adversaire une fois qu’il est sorti de la surface d’assaut.

Ces exemples ne sont pas limitatifs…

L’arbitre peut donner un avertissement à un pratiquant SMA qui se débarrasserait de son protège-dents dans le but délibéré de temporiser l’assaut ou de se sauver d’une situation dangereuse. En revanche, il n’y a pas de REPRIMANDE pour le pratiquant perdant son protège-dents sur un coup.

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La règle est la suivante :

• La première perte volontaire entraîne un AVERTISSEMENT. • La deuxième perte volontaire entraîne un 2éme AVERTISSEMENT. • La troisième perte volontaire entraîne une DISQUALIFIQUATION. Dans tous les cas de perte de protège-dents ; indépendamment des décisions ultérieures ; l’arbitre stoppe l’assaut, sans toutefois interrompre une action s’avérant décisive, ramasse le protège-dents, conduit le pratiquant dans son coin tout en envoyant son adversaire dans le coin neutre qu’il désigne.

L’instructeur doit se tenir prêt afin de rincer le protège-dents et le remettre en bouche. Cette opération doit se dérouler en quelques secondes sans prise de parole.

Il est à noter que dans le cas de perte de protège-dents simultané avec un coup justifiant le compte, il convient de compter d’abord et ce n’est qu’à l’issue, après le «COMBATTEZ » éventuel de reprise, suivi alors du «STOP », que l’arbitre fera nettoyer le protège-dents.

L’arbitre peut, bien entendu, disqualifier les deux pratiquant SMA si ceux-ci commettent des fautes justifiant cette décision. Il n’y aura donc pas de vainqueur pour cet assaut et il sera indiqué sur le passeport : Disqualification des deux pratiquants.

La disqualification est une décision grave que l’arbitre doit prendre que sur des motifs réglementaires, dans le calme, dans la rigueur et en concertation avec le coordinateur d’assaut.

L’arbitre a donc le pouvoir de disqualifier à tout moment de l’assaut même s’il n’a pas délivré d’avertissement préalable. Suivant le motif de la disqualification, l’arbitre va rédiger un rapport qu’il joindra au P.V de réunion afin d’être transmit à la C.N.A.J.

III. Déroulement de l’assaut III.1. Déroulement Le début de l’assaut est ordonné par l’Arbitre central, après les vérifications des équipements du compétiteur par le juge de tapis. Le chronométreur, ordonne une pose à mi-temps après l’assaut effectif et l'arrêt de l’assaut. Le Juge marqueur comptabilise les points et désigne le vainqueur à l’arbitre central. L’arbitre central déclare officiellement le vainqueur. Pendant la durée de l’assaut, seul les instructeurs sont autorisés à parler ou à donner des conseils aux compétiteurs. Les supporters peuvent encourager leurs compétiteurs par des applaudissements mais en aucun cas donner des conseils. Il est formellement interdit aux compétiteurs de parler, de protester ou de provoquer l’adversaire pendant toute la durée de l’assaut. APPLICATION DE LA METHODE DE POINTAGE (VOIR L’ANNEXE 1) - Le maximum de 20 points sera attribué pour chaque reprise. - Aucune fraction de point ne peut être donnée. - A la fin de chaque reprise, le meilleur pratiquant recevra 20 points quelles que soient les techniques

employées. - L’adversaire recevra un nombre de points proportionnellement inférieur c'est-à-dire : 19 s’il est

dominé simplement, 18 s’il est d’une manière outrageuse. - En cas d’égalité, chacun recevra 20 points. - Si un pratiquant dominant 20 reçoit un avertissement dans une reprise cela le ramène logiquement à

19.

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CRITERES D’EVALUATION DES ASSAUTS Les trois critères d’évaluation à retenir par les juges sont : - Le pratiquant qui a eu le plus d’initiative dans le combat et qui démontre la meilleure technique et

tactique d’action avec également enchaînement de coups. - Le pratiquant qui a la meilleure défense (blocages, esquives, déplacements, saisies et riposte de coups

enchaînés). - Le pratiquant qui démontre le meilleur fair-play et qui n’a pas été pénalisé. III.2. Est donné vainqueur Le compétiteur qui obtient le maximum de point durant les assauts effectifs. III.3. Les interruptions Les interruptions pendant les assauts peuvent être demandées par l’arbitre central ou par le Juge de tapis dans les cas suivants : Dès que l’un des compétiteurs a les deux pieds dans la surface de Sécurité. L’arbitre central ou le Juge de tapis peuvent imposer à tout moment une pause, s’ils la jugent nécessaire. L’aire d’arbitrage et la table d’arbitrage peuvent à tout moment arrêter les assauts et déclarer le vainqueur s’ils estiment que l’assaut est trop dangereux ou si les écarts de niveau sont trop importants. III.4. Les réclamations Toute réclamation doit être faite par l’instructeur ou un dirigeant du club et elle sera reçue à la fin de la réunion sportive. Elle comprend dans sa procédure un courrier écrit adressé à la C.N.A.J accompagnée d’un chèque de caution de 120 Euros et d’une cassette vidéo. Si la réclamation est justifiée, la caution est restituée.

III.5. Le service de soins, blessures A tout moment un compétiteur, un instructeur, l’arbitre ou les Juges peuvent faire appel aux services de soins. Le médecin peut arrêter l’assaut après examen des blessures. Dans ce cas :

- Si la responsabilité de la blessure est attribuée au compétiteur blessé, celui-ci perd l’assaut. III.6. Non présentation à l’appel Tous les compétiteurs doivent se présenter sur l’aire d’assaut lorsqu’ils sont appelés, même s’ils souhaitent abandonner ou déclarer forfait. Après trois appels, si les compétiteurs ne se sont pas présentés, ils seront disqualifiés. IV. Les intervenants IV.1. Désignation de l'arbitre central et des juges L’arbitre central et les Juges ne peuvent pas être à la fois Compétiteurs ou Instructeurs. L’arbitre central et les Juges seront sélectionnés et désignés par la CNJA ou CRJA de l’UNSSMA DA. IV.2. Condition de désignation Les Juges et l’arbitre central doivent être âgés de 18 ans au moins, le jour de compétition. Pour être Juge des épreuves d’assauts, les candidats doivent être de niveau 1er Degré SMA minimum. Pour être Arbitre, les candidats doivent être de niveau 2ème Degré SMA minimum. IV.3. Désignation du Chronométreur et services de soins La présence d’un médecin et celle d’une équipe de secouristes brevetés sont obligatoires. Leur rôle est d’assurer tous les besoins de soins médicaux qui surviendraient dans l’enceinte où se déroule la compétition.

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Le chronométreur, les tapis, les matériels de compétitions sont placés sous la responsabilité du directeur de compétition. IV.4. Tenues Officielles La tenue du corps d’arbitrage doit être composée :

- D’un pantalon Noir - D’une chemise blanche avec logo SMA écussonné - D’une paire de chaussure noire pour tapis - Un sifflet.

La tenue des compétiteurs doit être composée : - Pantalon noir, Veste de kimono bleue, Ceinture de couleur - Les protections corps homologuées par l’UNSSMA DA.

IV.5. Le rôle de l’arbitre central L’Arbitre central est le responsable et le garant du respect et du bon déroulement de l’assaut. Il ordonne le début ou l’arrêt de l’assaut. Il veille au respect des règles et à la sécurité des compétiteurs. Il décide des sanctions : d'un simple rappel à l’ordre, avertissement, points de pénalités, jusqu’à la disqualification. Il participe au résultat de l’assaut si les Juges le demandent. Il règle le protocole des salutations. Il désigne le vainqueur de l’assaut après l’annonce des résultats donnés par le Juge marqueur. Il doit être en permanence entre les deux compétiteurs et face à la table d’arbitrage. Il peut arrêter l’assaut à tout moment :

- S'il estime qu’il y a une large domination d’un des compétiteurs qui pourrait entraîner un risque d’accident.

- Pour demander au médecin ou au service de soins d’examiner les compétiteurs. IV.6. Le rôle du Juge marqueur Il a pour fonction d’attribuer et de comptabiliser les points marqués ainsi que les points de pénalités de chaque compétiteur. Il annonce à l’arbitre central le résultat de l’assaut. IV.7. Le rôle du Juge de tapis Il assiste l’arbitre central dans le déroulement de l’assaut. Il veille au respect des règles et à la sécurité des compétiteurs. Il participe au résultat de l’assaut. Il vérifie la tenue vestimentaire et les matériels des compétiteurs. Il garantie la juste appréciation de l’arbitre central. Il peut prendre des mesures disciplinaires contre les compétiteurs. Il sanctionne toutes les sorties de l’aire d’assaut. Il peut demander à l’arbitre central d’arrêter l’assaut à tout moment : - S'il estime qu’il y a une large domination d’un des compétiteurs qui pourrait entraîner un risque

d’accident. - Pour demander au médecin ou au service de soins d’examiner les compétiteurs. IV.8. Le coordinateur d’assaut Il a pour rôle de : D’arbitrer et garantir la juste appréciation des membres du Jury. De prendre des mesures disciplinaires contre les compétiteurs ou les délégations qui ne respecteraient pas les règles. Signer les feuilles de résultat final d’assaut.

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IV.9. L’organisateur de Compétition Il a pour rôle : - de coordonner l’ensemble de la compétition, - d’arbitrer et de prendre des décisions pour tous les problèmes liés à la compétition non prévus dans

les règlements. IV.10. L’INSTRUCTEUR de la Délégation Il a pour rôle de : - d’aider, de soigner, de conseiller, de préparer et d'être le porte-parole de leurs compétiteurs. Il est l’unique interlocuteur de la délégation envers le coordinateur d’assaut ou le directeur de compétition. Il est le seul autorisé à s'asseoir sur une chaise placée au bord de l’aire d’assaut. Il est responsable de tous les agissements des compétiteurs pendant ou en dehors des assauts. Il est le seul autorisé à déposer une réclamation auprès de la table d’arbitrage ou d'un recours auprès du coordinateur d’assaut. Il doit respecter les décisions des Juges ou du coordinateur d’assaut une fois que le verdict est rendu. Il doit également respecter la façon de travailler et les décisions de l’Arbitre central et du Juge de tapis. V. Divers V.1. Examen médical Tous les compétiteurs doivent disposer d'une licence ou d'une assurance et d'un certificat médical (apte pour compétition). Le Comité d’Organisation dégage toute responsabilité en cas de non-respect de cette obligation. Dans le cas où le compétiteur ne disposerait pas d'assurance sportive, le responsable de la compétition doit impérativement avertir le Comité d’Organisation qui annulera la participation du ou des compétiteurs. L’examen médical préalable à la compétition doit comporter un examen clinique complet qui s’attachera plus particulièrement aux appareils cardio-vasculaires, locomoteurs et au revêtement cutané.

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Union Nationale Sportive de la Stratégie et Maîtrise d’adversaires et Disciplines associées 7, rue Michel SIMON- 51 000 REIMS

BULLETIN DE POINTAGE COMPETITION SMA

Lieu : Compétition : Date : Club Organisateur :

Catégorie de poids

Arbitre central Juge marqueur

Juge de tapis Le coordinateur d'assaut

ROUGE BLEU NOM : NOM :

Club : Club :

Points Remontrances Résultats Round Résultats Remontrances Points

20 1 20 20 2 20 20 3 20 Total

ROUGE BLEU

EGALITE

Signatures JUGE MARQUEUR COORDINATEUR ASSAUT

G.P AB EG Disq Abs Bless Ins.Tech Forfait N.C Round

A T C 1 2 3

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Annexe 2 : Actes de commandements des officiels

Commandements Observations Avant l’assaut Compétiteurs préparez-vous A vos en placement Vérification des protections « par le juge de tapis » Entraîneurs mise en place Table d’arbitrage et chronométreur prêt

Saluez (la table d’arbitrage, l’arbitre central et entre compétiteurs)

Assaut En position Combattez Séparez-vous Stop Fin de 1ére reprise Récupération (coin de l’entraîneur) Compétiteurs préparez-vous A vos en placement Combattez Stop Fin de 2éme reprise Fin d’assaut Récupération (sur place attente de la décision finale) A vos en placement Décision finale par l’arbitre central

Saluez (la table d’arbitrage, l’arbitre central et entre compétiteurs)

Sortie de l’aire d’assaut Pénalités Avertissement Désignation du compétiteur Désignation de la faute commise Disqualification Désignation du compétiteur Désignation de la faute commise Soins Stop Désignation du compétiteur blessé Appel du médecin

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REGLEMENT DES COMPETITIONS ASSAUTS TECHNIQUES I LES COMPETITIONS A/ Coupe de l’UNSSMA DA. B/ Championnats Régionaux et Départementaux. C/ Clubs et inter-clubs. II DUREE DES ASSAUTS Juniors et Seniors : Tour préliminaire 2 reprises de 2 min. avec 2 min de repos entre chaque reprise. Tour final 3 reprises de 2 min avec 2 min de repos entre chaque reprise. LES DUREES DE REPOS DOIVENT ETRE OBLIGATOIREMENT RESPECTEES Les assauts techniques de SMA ne peuvent être mixtes car il s’agit de compétitions adultes. III EQUIPEMENTS DES COMPETITEURS Tenue SMA obligatoire. Casque visière (agrément UNSSMA DA) Plastron (agrément UNSSMA DA) Protège dents. Gants doigts libres. Coudières type (agrément UNSSMA DA) Coquille (agrément UNSSMA DA) Protège-tibias (agrément UNSSMA DA) Protections supplémentaires pour les *féminines Protège poitrine. Coquille féminine. IV. TENUE ET ATTITUDE DES COMPETITEURS SUR LES LIEUX DE COMPETITIONS La tenue ne comporte aucune référence inappropriée avec la tradition du SMA ; Il en va de même pour tout l’équipement du compétiteur. Les ongles de pieds sont taillés court. Le compétiteur ne porte aucun objet métallique ou plastique qui pourrait blesser ou mettre en danger l’adversaire. Les cheveux longs doivent être fixés à l’arrière de la tête. Maquillage et bijoux sont interdits. V. LES COMPETITEURS DOIVENT SE CONFORMER AUX REGLES SUIVANTES Pendant la compétition les compétiteurs sont tenus de garder à l’esprit que le coordinateur, les juges et arbitre central gèrent la rencontre. Chacun doit accepter toute décision donnée. Les manifestations ou attitudes de mauvaise humeur ou démonstration de joie intempestive ne sont pas une attitude digne de la part d’un compétiteur ou de ses instructeurs. L’observation de ces règles contribue à maintenir l’image du SMA à laquelle nous sommes tous attachés. VI LA PESEE Lors d’une compétition tous les compétiteurs doivent être pesés le matin de la compétition, suivant l’horaire indiqué sur la convocation de la rencontre. La pesée se fait en short, torse nu et pieds nus sur une balance métrique ou électronique. En cas de force majeure, le comité organisateur, avec l’aval de la commission d’arbitrage peut étendre la durée de la pesée ou en reporter l’horaire. Si une circonstance imprévue motive un délai, celui-ci ne peut excéder trois heures entre le début et la fin de la pesée. VII L’INSTRUCTEUR La présence obligatoire d’un instructeur titulaire du D.I.F est requis lors de la pesée jusqu’au suivi de la compétition de ses athlètes. Dans chaque coin, 1 personne maximum est autorisée, elle est licenciée et âgée

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de 18 ans au moins. L’instructeur doit être en possession de sa licence et du passeport de la saison en cours et les présenter sur toute demande d’un officiel. Pendant toute la durée de la compétition, l’instructeur doit porter un survêtement (port du jeans, lunettes de soleil, casquette, etc. sont interdits). L’instructeur peut intervenir et conseiller le compétiteur exclusivement pendant la phase de repos. Tout manquement à cette règle entraîne un avertissement et en cas de récidive, le compétiteur peut-être disqualifié. VIII CONDITIONS DE PARTICIPATION Le compétiteur doit posséder un passeport sportif, une licence en cours de validité et un certificat médical dûment remplis pour la saison en cour. L’examen médical est postérieur au 31 août de la saison en cours. Pour les mineurs une autorisation parentale est obligatoire. IX CATEGORIE D’AGE ET SURCLASSEMENT C’est l’année de naissance qui détermine l’engagement dans la catégorie d’âge. Surclassement : Un junior peut être autorisé à s’inscrire dans la catégorie d’âge immédiatement supérieure à la sienne sous réserve d’avoir fait remplir l’autorisation de Surclassement d’âge sur le Livret médical. X JUGES ET ARBITRE CENTRAL Ils sont sous la responsabilité du coordinateur et doivent contrôler les passeports et les licences. Ils peuvent prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer le bon déroulement de la compétition. La tenue du compétiteur est contrôlée avant le début de l’assaut à la table d’arbitrage ou sur l’aire de compétition par le juge de tapis. Les compétiteurs et les instructeurs doivent tenir compte des observations des juges et arbitre central sous peine d’être sanctionnés, la sanction pouvant entraîner la mise hors compétition provisoire ou définitive (en cas extrême et incident grave) du compétiteur. Les officiels d’une compétition sont : Le coordinateur, les juges (marqueur et tapis), l’arbitre central, le chronométreur, le médecin. Leur souci permanent est de garantir la sécurité des pratiquants, l’application de la règle et le maintien d’un esprit FAIR-PLAY. XI RAPPEL DE REGLES D’ARBITRAGE SPECIFIQUES AUX ADULTES REGLEMENT. Si un compétiteur est blessé par le fait de son adversaire et ne peut reprendre l’assaut, le responsable de la blessure est disqualifié (suivant l’avis médical ou des juges, arbitre central). Lors d’une compétition officielle, il n’y a pas de « match nul ». Si un compétiteur est arrêté sur avis médical, il ne peut pas poursuivre la compétition et est éliminé. Si un compétiteur feint d’être blessé pour prendre l’avantage, il peut être disqualifié pour comportement antisportif. Lors de l’assaut toutes les techniques interdites au visage sont prohibées. Les touches sont comptabilisées et considérées comme critères de notation pour rendre une décision. Les critères supplémentaires de victoire sont le style SMA, la technique, l’initiative durant l’assaut et le fair-play. . Avertissement. L’arbitre ne peut pas prononcer plus de deux avertissements à un même compétiteur lors d’un assaut, le 3ème avertissement c’est la disqualification. Pour les procédures d’avertissements et disqualifications, se référer au règlement d’arbitrage et jugement TECHNIQUE. Arrêt de l’assaut. Face à un comportement particulièrement dangereux ou antisportif, l’arbitre peut arrêter immédiatement l’assaut, et après consultation des juges, décider ou non de la disqualification d’un ou des deux compétiteurs. Si lors du même assaut un compétiteur a été arrêté deux fois pour infériorité manifeste due à son état physique ou technique, il sera disqualifié.

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Les types d’échanges : Les touches doivent être contrôlées et comptabilisées tout en respectant la forme technique propre au SMA. Les encadrants doivent insister sur l’aspect technique et non sur la recherche de puissance, et d’agressivité (diversité technique, qualité des enchaînements, déplacements, blocages, esquives, travail sol, projections, condition physique, précision). DANS TOUS LES CAS LA RECHERCHE DU HORS COMBAT EST INTERDITE. XII DISCIPLINE La plus grande discipline de tous les acteurs engendrera une meilleure sécurité de nos pratiquants ainsi qu’un sentiment de réussite dans nos actions de compétitions. En cas de perturbation d’une compétition officielle, la fédération se verrait contrainte de sanctionner les responsables. XIII ORGANISATION DES COMPETITIONS Les organisateurs doivent mettre à la disposition des responsables de la compétition et des compétiteurs : - 1 médecin - Croix rouge - Sono - Barrières Vauban afin d’éviter que le public ne s’approche de l’aire de combat - Tables pour les officiels et les juges - Tatamis - 30 chaises XIV RECOMPENSES ET DEFRAIEMENT Pour les compétitions type Ligue, Département et Club, l’achat des trophées et le défraiement des officiels sont à la charge de l’organisateur en accord avec la Ligue qui pourra décider de sa participation financière et matérielle

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CHAMPIONNAT ET COMPETITION ASSAUT TECHNIQUE 1/ DEFINITION Organiser et contrôler les compétitions pour permettre la participation du plus grand nombre de pratiquants Juniors et Seniors au plan Régional, Départemental et clubs et inter-clubs. 2/ CATEGORIES D’ÂGES Suivant le tableau des années de naissance de la UNSSMA DA de la saison en cours. 3/ NATIONALITE Française et étrangère. 4/ MODALITES ET CONDITIONS ADMINISTRATIVES Chaque compétiteur possède et présente à la pesée les documents suivants: Passeport sportif avec timbre de licence collé à l’emplacement prévu. Licence de la saison en cours. Certificat médical d’aptitude à la compétition en sports de combats ou d’arts martiaux. 5/ TEMPS DES ASSAUTS Juniors et Seniors : Tour préliminaire 2 reprises de 2 min. avec 2 min de repos entre chaque reprise. Tour final 3 reprises de 2 min avec 2 min de repos entre chaque reprise. 6/ CATEGORIE DE POIDS ASSAUT TECHNIQUE FEMININS Juniors et Seniors : 45 kg- 55 kg 55 kg - 65 kg 65 kg -75 kg 75 kg - 85 kg 85 kg - 95 kg + 95 kg MASCULINS Juniors et Seniors : 50 kg - 60 kg 60 kg - 70 kg 70 kg - 80 kg 80 kg - 90 kg 90 kg - 100 kg +100 kg 7/ PROTECTION Agréés par la UNSSMA DA 8/ ARBITRAGE Règlement d’Arbitrage et Jugement TECHNIQUE de la UNSSMA DA 9/ LA COMPETITION Les assauts se déroulent sur un tatami (dimensions 8x8, bande de sécurité incluse). La compétition se fait par tours préliminaires avec élimination directe sans repêchage (suivant le nombre d’inscrits). Les tableaux de chaque catégorie sont établis après le tirage au sort effectué par le coordinateur de la compétition. Lors de la pesée, chaque compétiteur se voit attribué un numéro qui le suivra durant toute la compétition. 10/ PARTICIPATION AUX COMPETITIONS A/ Coupe de l’ UNSSMA DA. B/ Championnats Régionaux et Départementaux. C/ Clubs et inter clubs. 11/ QUALIFICATION Ouvert à tous les licenciés de la UNSSMA DA 12/ SURVEILLANCE MEDICALE Se référer au règlement médical national de la UNSSMA DA en vigueur pour la saison en cours.