Un oso y un amor Vocabulario 1 Sabine Ulibarrí. coger agarrar, tomar 2.
SABINE PAPILLOUD Verbier, musique enfête Verbier DE.pdf · SABINE PAPILLOUD LA MÉTÉO DU JOUR en...
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Estelle Revaz, Cellistin
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INTERFACE La compagnie reçoit le prix du public à Avignon PAGE 15
FESTIVAL CLASSIQUEEstelle Revaz entamele prestigieux festivalde musique classiqueavec l’étiquette de lapremière Valaisanneadmise en masterclass. PAGES 4-5
«DÎNER À LA FERME»Magali Terrettaz, héroïnevalaisanne sur la RTS
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ÉCHECSPour Alexandre Zaza,la valeur n’attend pas...
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FC SIONLe milieu Matteo Fedeleimpose son style
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SABINE PAPILLOUD
FOLKLORELe tulnicenvahit
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VERCORIN, LE JAZZAU BORD DES LEEBLe VercoJazz de Vercorin aaccueilli hier Fanny Leeb, suiviepar son père, Michel. Malgré cetteparenté, la jeune fille commence àse faire un prénom dans un festivalqui s’affirme grâce à son nouveaudirecteur, Nicolas Reymondin.
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Portes ouvertesaux protestantsEn été, face à un afflux crois-sant de pratiquants, les protes-tants doivent multiplier leslieux de culte pour répondre àla demande touristique. Ils yarrivent grâce à l’aide de l’Eglisecatholique.
PAGE 3SABINE PAPILLOUDDR
Verbier,musiqueen fête
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Première valaisanne pour un
A25 ans, la violoncel-liste professionnelleparticipe auVerbier Festivalde l’intérieur.
Estelle Revaz, originaire deSalvan, savoure sa chance. A25 ans, cette violoncelliste est lapremière et seule Valaisanne àpouvoir suivre les master class duVerbier Festival 2014 – huit mu-siciens sont choisis par instru-ment. Une véritable aubainepour une musicienne profession-nelle. «Pendant trois semaines, onvit dans une bulle destinée entière-ment à la musique pro. Nous som-mes totalement immergés avec despersonnes menant le même genrede carrière. Cela permet d’échangeret favorise l’inspiration mutuelle»,raconte l’artiste avec enthou-siasme à l’heure du petit-déjeu-ner – seul moment de libre dansle planning de la jeune femme entrois semaines de festival.
Une aide concrèteLes master class lui permettent
de recevoir des cours de violon-celle, de musique de chambre etde marketing. «On réfléchit aurôle de musicien aujourd’hui quin’a plus rien à voir avec celui dumusicien du siècle dernier», pré-cise Estelle Revaz. Un moyenaussi pour la Valaisanne d’assis-ter aux concerts des plus grands
artistes et, surtout, de les rencon-trer. «C’est rare qu’on puisse lefaire. Dans notre métier de musi-cien professionnel, on est souventseul, on part en tournée, etc. Là, jepeux rencontrer des personnes quivivent la même chose que moi, c’esttrès enrichissant.» Même si lamusique n’a aucun secret pourEstelle Revaz.
De Paris à CologneBaignée dans les notes depuis
sa naissance – sa maman étaitune cantatrice professionnelle, laValaisanne a commencé à jouerdu piano à 4 ans, puis a découvertle violoncelle à 6 ans. Depuislors, elle n’a plus jamais quitté cetinstrument devenu un véritablecompagnon de vie. «Je ressens unbesoin physique de jouer. Si je ne lefais pas un seul jour, j’ai mal par-tout, je ne me sens pas bien.»
Logique au fond pour une jeunefemme dont la vie est dédiée à lamusique depuis plus de vingtans. «C’était clair très tôt que je de-viendrai musicienne profession-nelle.» A10ansdéjà,EstelleRevazentre dans un système élitistemusical à Paris – la famille Revazy vit pendant cinq ans, en raisondu travail du papa, chercheuren littérature classique. «Quandj’avais 15 ans, mon père, ma mèreet mon frère sont repartis en Suisse,mais j’ai décidé de rester à Parispour suivre le Conservatoire natio-nal supérieur de musique et dedanse.»
A sa sortie, Estelle Revaz rencon-tre Maria Kliegel. «C’est une trèsgrande violoncelliste qui enseigne à
Cologne; j’ai eu une chance incroya-ble de l’avoir rencontrée», reconnaîtla Valaisanne. Qui a donc réaliséson master de soliste en Allema-gne, sous les conseils avisés deMaria Kliegel. «Elle m’a beaucoupappris; je continue d’ailleurs à lui de-mander des conseils.»
Depuis lors, Estelle Revaz en-chaîne les concerts «en Valais, enSuisse et à l’étranger», aime-t-elleàpréciser. Lorsqu’elle a appris sasélection pour les master classde Verbier, la Valaisanne étaitd’ailleurs en Amérique du Sudpour une tournée et pour donner
elle-même des master class.«Drôle de coïncidence! J’étais trèsheureuse d’avoir été choisie, car il ya beaucoup de demandes et de trèsbonnes candidatures.»
Les master class,la synthèse de sa carrièrePour Estelle Revaz, ces trois se-
maines à Verbier marquent aussiune étape dans sa carrière. «C’estune synthèse de ce que j’ai vécu jus-qu’à aujourd’hui. C’est un retouraux sources, car je reviens dans le
canton où je suis née, et je rencontreles gens de mon niveau musical.Mais en même temps, c’est un mo-ment où je prépare un grand projet:mon premier disque qui devraitsortir en 2015 (ndlr: voir enca-dré).»
En regardant son parcours, Es-telle Revaz se dit qu’elle a eubeaucoup de chance. «C’est unmétier magnifique, mais aussi trèsdifficile; il faut se battre, tout encomptant sur l’aide des gens, tantprofessionnelle que morale ou fi-
nancière.» La jeune femme re-connaît que la voie choisie de-mande un investissement per-sonnel énorme. «On doit y aller à200% et y croire à 300%!»
Se ménager une vie privéeEnthousiaste, Estelle Revaz ne
peut cependant négliger sa vieprivée, nécessaire pour «êtreépanouie». «Depuis mes 13 ans, levioloncelle a occupé toute ma vie;j’avais toujours peur qu’avoir unevie plus personnelle nuise à mamusique, mais ce n’est pas le cas. Jeme rends compte que les plaisirsde la vie enrichissent aussi le vio-loncelle, avoue-t-elle, d’un tonqui se veut rassurant. Avec lamusique, on se met tout le temps ànu; les gens peuvent voir ce quel’on ressent. C’est beau. Mais ilfaut savoir se protéger. Et cetteprotection, je peux la trouver dansma vie privée», conclut-elle.! CHRISTINE SAVIOZ
LE NOUVELLISTE SAMEDI 26 JUILLET 2014
GRAND ANGLE4 2e semaine
pour leVerbier Festival
Estelle,la master class!
PREMIER ALBUM EN 2015Estelle Revaz enregistrera son premier album en janvier 2015. Le disques’appellera «Cantique»; la violoncelliste sera accompagnée par l’orchestreMusique des lumières dirigé par Facundo Agudin. «L’album aura pourthème le transfert d’inspiration entre la musique et la peinture suisse. Uncompositeur bâlois a écrit une œuvre pour moi, commandée parl’orchestre qui m’accompagne. Il y aura sept mouvements et chaquemouvement est inspiré d’un peintre suisse venant des quatre régionslinguistiques du pays», explique la musicienne. Elle jouera également«Schelomo» du compositeur genevois Ernest Bloch. «Pendant les masterclass au Verbier Festival, nous travaillons «Schelomo»; cela me permetaussi d’avoir des conseils avisés de personnes qui l’ont déjà joué»,ajoute Estelle Revaz. Le projet «Cantique» a cependant besoin desoutiens. Infos sur www.estellerevaz.com!CSa
"« Je ressens un besoin physiquede jouer. Si je ne le fais pas unseul jour, j’ai mal partout, je neme sens pas bien.»ESTELLE REVAZ VIOLONCELLISTE PROFESSIONNELLE
VERBIERCe week-end,début du festivalinternational demusique pourEstelle Revaz quiaura l’honneurd’être la premièrereprésentantevalaisanne ad-mise en masterclass. FannyMonnet etJérémie Coquozquant à eux ontchoisi de se pro-duire en duodans le cadre dufestival off. Ils ycroiseront peut-être Pretty Yende,soprano sud-africaine, unedes nombreusesvedettes interna-tionales présen-tes dans la sta-tion bagnarde.
ESTELLE REVAZ
«J’ai été très heureused’avoir été choisie, car il y abeaucoup de candidats dehaut niveau .»SABINE PAPILLOUD
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festival à l’aura internationale
www.verbierfestival.comwww.estellerevaz.comwww.lessamisdefanny.ch
LIENS UTILES
Si la violoncelliste EstelleRevaz est au sommet de sonart avec sa participation aumaster class, d’autres jeunesartistes valaisans profitent dufestival pour se faire connaîtrecomme la pianiste de VollègesFanny Monnet et le cornettistede Bruson Jérémy Coquoz,tous deux en concert demainsoir au festival off de Verbier.(voir encadré).
Un professeur russecomme mentorA 18 ans, Fanny Monnet suit
actuellement des études ensection préprofessionnelle auConservatoire de Genève. Ellea obtenu de nombreux pre-miers prix avec félicitations dujury lors du Prix Bach, du con-cours Tchaïkovski du Conser-vatoire de Genève, du con-cours suisse… «Depuis toutepetite, je me suis rendu compteassez vite que c’est cela que jevoulais faire de ma vie.» Grâceaux encouragements de sonprofesseur de piano de l’épo-que, Lucette Simon, elle a puensuite entrer en section spor-tif/artiste au cycle d’orienta-tion d’Orsières. «C’est en cô-toyant d’autres jeunes quivoulaient aussi vivre de leur pas-sion, que je me suis rendu comp-te que c’était possible et que lesportes se sont ouvertes.» Avecévidemment, comme danstout parcours artistique, des
rencontres essentielles commecelle avec son professeur russe
actuel. «Il sait tout de suite siune pièce me correspond ou pas,
même si je ne le sais pas moi-même!»
Une fidélité sans failleJérémy Coquoz, quant à lui,
est l’un des «rois» du mondedes brass bands. Championsuisse toutes catégories d’âgeset d’instruments. il joue de-puis 2005 du cornet à la fan-fare La Concordia de Bagneset depuis 2007, au Brass Band13 Etoiles. «Mais j’ai toujoursbaigné dans ce milieu. Mesdeux parents jouaient déjà à lafanfare bagnarde.» Et le Ba-gnard est aussi un fidèle, aussibien à son instrument, le cor-net, qu’à son professeur, Géo-Pierre Moren. Pour l’instant,le jeune musicien ne se des-tine pas à une carrière profes-sionnelle. «On verra ce quel’avenir nous réserve, mais pourmoi, l’essentiel est de prendretoujours autant de plaisir avecmon instrument.»
Reste les études à mener defront avec la musique pour lesdeux artistes. Fanny Monnetsuit une maturité fédérale parcorrespondance tandis queJérémy vient d’obtenir lasienne au collège de Saint-Maurice et entamera des étu-des en économie à l’Universi-té de Genève. Des études quine l’empêcheront pas de con-sacrer près de deux heures parjour à son univers musical.! CHRISTINE SAVIOZ
Dans la cour des grandsPrésente dimanche au festival off, la pianiste de Vollèges Fanny
Monnet a choisi le cornettiste bagnard Jérémy Coquoz pour jouer avec elle.
PRETTY YENDE, SOPRANO«Apprendre à chanter estdevenu une raison de vivre»Lauréate du Prix Opéralia 2011, la jeune soprano venue d’Afriquedu Sud est une grande révélation, qui se produit dans le mondeentier, entre la Scala de Milan et le MET de New York. Coup de filavant son concert de lundi – elle chantera des mélodies des XIXeet XXe siècles, accompagnée par le pianiste James Vaughan.
Connaissiez-vous le Verbier Festival avant d’y être conviée?Bien sûr! C’est un festival important auquel j’ai toujours voulu par-ticiper et je suis heureuse de venir y chanter des mélodies magnifi-ques avec mon pianiste James Vaughan, un excellent pianiste avecqui j’ai travaillé à la Scala.
Entre chanter seule et figurer dans la distribution d’un opéra,avez-vous une préférence?Ce que j’aime, c’est chanter! (Rires.) Pour moi, c’est un énormeplaisir, chaque fois que j’ai l’occasion d’explorer de nouveaux réper-toires. Alors, que ce soit seule, dans un opéra ou dans un concertavec un orchestre, j’aime la musique.
On dit que c’est en regardant un extrait d’opéra à la télé que vousavez voulu devenir chanteuse. Est-ce vrai ?Absolument. J’étais une jeune fille, et, pour moi, apprendre à chan-ter est devenu une raison de vivre. (Rires.) Avant d’étudier le chant,je chantais déjà chez moi et à l’église.
Pour arriver au haut niveau, quelle est la qualité la plus impor-tante qu’il faut avoir ?Il faut tout avoir ensemble! (Rires.) De la chance, du talent, travaillerdur et la possibilité d’étudier. J’ai eu de la chance d’avoir beaucoupd’occasions, de prendre part à des concours et de les gagner, puisd’être invitée à la Scala et partout… Il faut beaucoup travailler,chanter des choses que vous aimez, faire des bons choix, et aussi,je pense, savoir prendre des conseils.! JOËL JENZER
En concert lundi 28 juillet à 11 h à l’église de Verbier.Infos: www.verbierfestival.com
5Estelle Revaz1re Valaisanneaux master class
Deux jeunesValaisansau festival off
Rencontre avecune sopranosud-africaine
QUAND FANNY INVITE JÉRÉMYDonner un concert dans le cadre du Verbier Festival – dans leFest’Off plus précisément – c’est avant tout l’occasion de se faireconnaître mais aussi de remercier ceux qui les soutiennent commel’association «Les Amis de Fanny», présidée par Sabine Popescu quiaide la jeune pianiste et lui permet de se produire dans le cadre duVerbier Festival. C’est elle aussi qui donne chaque année la chance àun autre musicien de la région – cette année Jérémy – de jouer avecFanny. L’ouverture du concert sera assurée par Jérémy Coquoz au cor-net, accompagné par la jeune pianiste. Celle-ci interprétera ensuite ensolo des œuvres de Bach, Chopin, Prokofiev. Le rendez-vous estdonc pris pour leur concert gratuit qui se déroulera le dimanche 27juillet à 16 h 30 au cinéma de Verbier. Le programme choisi est acces-sible à tous, même aux plus jeunes. Plus d’informations sur le sitewww.lesamisdefanny.ch
"«Depuistoute petite, jeme suis renducompte assezvite que c’estcela que jevoulais fairede ma vie.»FANNY MONNET PIANISTE
"«Pour moi,l’essentiel estde prendretoujoursautant deplaisir avecmoninstrument.»JÉRÉMY COQUOZ CORNETTISTE
DUO VALAISAN
Fanny Monnet et JérémyCoquoz presque ausommet. LOUIS DASSELBORNE
Pretty Yende, heureused’être invitée au VerbierFestival. RUDI AMISANO DELESPIN