La Côte24heures | Lundi 7 mars 2011 25

Contrôle qualitéVC1

Le chiffre

500C’est,enmilliers francs, lemontantducréditdeconsolida-tionquelacommunedeTrélexveutoctroyerà l’Associationintercommunalepour l’exploita-tionduhangaràplaquettes,situésursonterritoire.Aprèstroisansd’exploitation,cedernieradéjàatteintsacapacitémaximaleetsasurfaceseradoubléeparunenouvelleconstruction.Enprincipe, lacommunedeGenolierdevraitprendreenchargelamoitiédeceprêt,dont leremboursementseferaselonlepland’exploita-tionduhangar.M.S.

NyonDes clubs sportifsmécontents

Pas très contents, les clubssportifs nyonnais usagersde la salle omnisports duRocher. Lors de l’assembléegénérale de l’Union des sociétéslocales, mercredi dernier, sonprésident, Jean-Louis Guignard,a relayé leurs doléances à proposde la fermeture de la courd’école à tout stationnement.Fermeture particulièrementgênante lorsqu’il y a un grandtournoi ou un match de basket.Le syndic, Daniel Rossellat, arappelé que cette mesure avaitété prise pour assurer la sécuritédans le préau. M.S.

Autoroute A1Tracas à la chaîneEntre le retour des vacanciers etle Salon de l’auto à Genève, letronçon autoroutier qui traverseLa Côte a été passablementperturbé tout au long duweek-end. Une dizaine depannes d’essence sont surve-nues et quelques accidents ontété signalés. Ainsi, samedi vers15 h 15, une personne quicirculait en direction de Lau-sanne s’est assoupie au volant eta fini dans le décor peu avant lasortie de Gland. Heureusement,il n’y a pas eu de blessé. En fin dejournée, une «touchette» entredeux autos a encore eu lieu entreNyon et Rolle. Le cas a été réglé àl’amiable. A.MN

Expo en imagesGland Le Photo Club de Glandorganise dès vendredi sa15e Exposition de photographiesà la salle des Colonnes ducomplexe de Grand-Champ.Dix-sept amateurs y présenterontleurs clichés sur des thèmes trèsvariés. Du 11 au 20 mars, de 14 hà 20 h. Fermé le lundi et le mardi.Entrée libre. M.S.

Café aux LettresMorges L’écrivain vaudoised’Echichens Emilie Salamin-Amaranime cet après-midi (14 h 30-15 h 30) une heure de lecture et degoûter. L’occasion de se plongerdans des sketches imbibés dephilo-psycho. Entrée gratuite.Couvaloup 4. Infos: 021 804 98 22ou www.planetelilou.com A.MN

Ebranlée il y a un anet demi par une histoirede détournement de fonds,la section nyonnaise deProcap reprend confianceen l’avenir et souhaiteélargir son action à La Côte

Samedi, la cellule nyonnaise deProcap (anciennement l’Associa-tion suisse des invalides) tenait sonassemblée générale. Le moral de lavingtaine de membres semblait aubeau fixe. Mais la situation restedélicate.

Car l’ex-présidente, évincée enjuin 2009, avait dérobé plusieursdizaines de milliers de francs dansla caisse. Ne laissant que peu d’ar-gent à la section nyonnaise. Uneaction en justice a été entreprise ets’est soldée par un accord à l’amia-ble avec la voleuse, qui jouit depeu de moyens. «Elle s’est engagéeà verser 50 francs par mois, expli-que l’actuelle vice-présidente,Elyane Jaccoud. C’est juste pour leprincipe.» Le remboursementsymbolique a été entamé et, en2010, 250 francs sont rentrés.

Conséquence directe de cettemésaventure, les Nyonnais ont étémis sous tutelle par le comité ro-mand. L’enjeu était alors de taille,car la seule section Procap situéeentre Genève et Lausanne étaitmenacée de disparition. D’autantplus qu’elle n’a que peu d’inscrits.«On a toujours été la plus petitesection», indique Elyane Jaccoud.Ce qui s’explique en partie par levoisinage du Club en fauteuil rou-lant de La Côte.

A ce stade, Procap Nyon sem-ble avoir fait acte de résilience. Lescotisants n’ont pas quitté le navireet les projets se multiplient. Outre

les idées d’actions pour renflouerla caisse, des journées d’informa-tion destinées aux parents et auxmédecins seront mises sur pied.

Par ailleurs, une permanence aété ouverte au mois d’octobre.Pour l’heure, la fréquentation restefaible. Mais au vu de la 6e révisionde l’AI qui se profile, les questionspourraient bien amener davantagede monde à passer par le bureauconseil. D’autant plus que les pre-mières mesures pourraient déjàentrer en vigueur en janvier 2012.

En réaffirmant sa raison d’être,la section désire étendre son acti-vité à l’ensemble de La Côte, soitde Mies à Morges. Mais cette évolu-tion nécessite un renouvellement.«On cherche des membres de co-mité», confie Jean-Philippe Des-meules, président ad interim.Peut-être alors que 2011, annéeeuropéenne du bénévolat, se révé-lera de bon augure… A.MN

www.procap.ch Permanence auCMS (Nyon) les jeudis après-midi surrendez-vous au 022 361 51 74.

Procap Nyon mise sur sapermanence pour croître

Un dysfonctionnementdans le système de filtragede l’eau implique destravaux immédiats pourpouvoir ouvrir le bassinde Morges avant l’été

Par chance, il avait été prévu,comme cela se fait environ tousles cinq ans, de contrôler les filtresde la piscine de Morges avantl’ouverture de la saison, en maiprochain. Quelle n’a pas été la sur-prise des spécialistes qui ont dé-couvert qu’un dysfonctionne-ment important menaçait la sai-son 2011!

«Avec ce que nous avons dé-couvert, nous ne pouvons pasouvrir la piscine dans ces condi-tions», note Philippe Regamey,chef de service à la direction des

Espaces publics morgiens. Il adonc été décidé d’agir vite et les31 000 francs budgétés pour leremplacement de certaines piècesdu système de filtrage vont grim-per à 132 000 francs afin de re-mettre à jour tout le dispositif.

«Si nous ne faisons pas celatout de suite, il existe des risquesque l’eau devienne trouble enplein milieu de saison; or per-sonne ne veut nager dans une eaupas claire», souligne encore Phi-lippe Regamey. On imagine la dé-ception des baigneurs s’il fallaitfermer la piscine en plein été.

Une commission du Conseilcommunal a été convoquée d’ur-gence jeudi soir, qui devrait ap-prouver les travaux pressentis. Onconnaîtra sa détermination mer-credi soir lors de la séance men-suelle du Conseil. L.BS

Travaux urgents avantl’ouverture de la piscine

de sept cantons conservateurs. «Iln’a pas hésité, il fallait agir trèsvite», rappelle Jean-Jacques Lan-gendorf, historien et grand spécia-liste du général. Résultat: la guerrecivile suisse s’est achevée en moinsd’un mois et les puissances euro-péennes n’ont pas eu le temps d’in-tervenir. A noter encore que le pre-mier président de la Croix-Rouge,c’est encore Dufour.

Le fruit de ses investigations,Marc Studer l’a compilé sous forme

d’album photo virtuel. En l’espacede 74 pages illustrées, le quidamdécouvre le parcours du général autravers de ses proches, des événe-ments cruciaux et même… de la«dufourmania»! Pour les plus cu-rieux, des liens renvoient à des ex-plicationsplusdétaillées. Informati-que, cet ouvrage évoluera au fil destrouvailles.

Salons thématiquesCe document multimédia sert ausside base à de futures rencontres: lesSalons du général Dufour. «Ce seracomme les Salons de Madame deStaël (ndlr: centre de la vie pari-sienne où se rencontraient intellec-tuels et politiciens), explique MarcStuder. Et des historiens s’infiltre-ront dans la brèche des slides.»

Ainsi, une commission d’histo-riens, chapeautée par Jean-JacquesLangendorf, cadrera ces réunionsdestinées à déboucher sur de «vraisdébats». En filigrane, les partici-pants exploreront les prémices dela Suisse moderne.

Et le passionné d’Etoy necompte pas s’arrêter là: «Mon vœuest de faire un centre Dufour danssa maison genevoise.»

www.patrigest.ch/Dufour-album.pdf pour visionner l’album.Premier salon: 6 avril (18 h 30) au 9Ade la rue de Condamines, Genève.Inscr.: salons-dufour@patrigest.ch

tallique en Europe (la passerelle deSaint-Antoine). Ainsi qu’à la créa-tion, en 1832, du Bureau topogra-phique fédéral, chargé de dessinerle visage de la Suisse (lire ci-des-sous).

Album multimédiaSon point fort? L’action. Commepour la guerre du Sonderbund,lorsque, en 1847, il est nommé gé-néral à la tête des troupes fédéralesqui doivent combattre la coalition

Dansunmoissedéroulera lepremierdesSalonsdugénéralDufour.UnedémarcheinstituéeparMarcStuder,d’Etoy

AnetkaMühlemann

«Je suis un amoureux de l’histoireet vers 17 ans je voulais enseignercettebranche»,confieMarcStuder.Mais c’est dans l’économie que cethabitant d’Etoy s’est réalisé puis-qu’il administre une société de ges-tion patrimoniale et de conseil fi-nancier. Qu’importe! Depuis un anetdemi, lepassionnés’estattaquéàl’étude du général Dufour (1787-1875). «Cegrandhommequetout lemonde connaît… sans le connaîtrevraiment.» C’est alors le plongeondans l’univers d’un «personnagemultifacettes».

Il y a deux cents ans, unGuillaume Henri Dufour parfaite-ment pronapoléonien s’engageaitdans l’armée française. Mais sagloire, il la doit à ses actions enSuisse. Cofondateur de l’École mili-tairecentrale fédéraledeThoune, ilbrille également dans l’ingénierie.Ce qui l’attelle à la construction dupremier pont suspendu à câble mé-

Au Musée militaire sis dans le château de Morges, Marc Studer découvre avec délice un portrait du général Dufour. ALAIN ROUÈCHE

Histoire

Un club pour dépoussiérerGuillaume Henri Dufour

CarteDufourC’est le 1er atlastopographique complet du pays.Pointe-DufourCulminant à4633,9 m, le plus haut sommetde Suisse doit son nom au père dela carte topographique suisse.«PierreDufour»Eh non! C’est laPierre du Niton, située dans la radede Genève, que Dufour a utiliséecomme point de repèrepour l’élaboration de sa carte.MaisonDufourDepuisvingtans,la fondationéponymerécoltedesfondspour restaurercettebâtissegenevoiseetycréerunmémorial.GénéralDufourCe bateau BelleEpoque de la CGN était le frèrejumeau du vapeur Montreux. Il anavigué de 1905 à 1965.

Traces du général

Le général Dufour fut souventportraituré. ALAIN ROUÈCHE/DR

Jean-Philippe Desmeules,président ad interim. A.MN

Iladit«L’enjeuactuelestd’obtenirdavantagede logementssubventionnésàMorges»

Eric Voruz,membrefondateurd’ASLOCA-Morges etréélu aucomitévendredi

Concours

Pourencourager lapopulationà(re-)découvrir laplagedeNyon,l’AssociationdesBainsdes3Jetéesorganiseunconcoursdephotos.Originalitéetcréativitésontévidemmentencouragées.Serarécompenséletalentquisaurarévéler l’âmedecelieuparticulier.Lesclichésdoiventêtreadressés, jusqu’au31mars,àChristaGarrote(chemindelaCroisette55a, 1260Nyon).A.MN

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