Post on 10-Aug-2020
L,Ombre des châteaux,
un film de Daniel Duval
CAMERA ONE et TAMASA présentent
en version restaurée
PSORTIE LE 4 MARS 2020
PDistribution
TAMASA
5 rue de Charonne - 75011 Paris
contact@tamasadiffusion.com - T. 01 43 59 01 01
www.tamasa-cinema.com
PRelations Presse
Frédérique Giezendanner
frederique.giezendanner@gmail.com - 06 10 37 16 00
Dans le nord de la France, la vie marginale
d’une famille démunie d’émigrés italiens, les Capel-
lo. La fille Fatoun, surprise en flagrant délit de vol,
est placée dans un centre de rééducation, malgré
les efforts de Luigi et Rico, ses deux frères.
Ces derniers, décident de la délivrer pour gagner la
terre promise : Le canada...
L,Ombre des châteaux,
l’inaccessible reve
L,Ombre des châteaux,
l’inaccessible reve
Daniel Duval fait partie des acteurs familiers du cinéma français, de ces
seconds rôles reconnaissables au premier regard. Il nous a quittés il y a six ans,
à 68 ans, et avait encore de nombreux projets. Ceux qui l’ont connu et apprécié
savent à quel point il était habité par le feu sacré du cinéma : la réalisation, l’in-
terprétation et l’écriture. Alternant interprétations et réalisations, mais aussi
disparitions et coups d’éclat, il a marqué le public par ses rôles au cinéma et à
la télévision, par son visage buriné, sa voix rocailleuse de fumeur, et cette pré-
sence physique très intense, cette dégaine de voyou... Il a souvent choisi des
personnages puissants, parfois romantiques et autodestructeurs, à l’image d’un
Philippe Léotard.
Sa vie chaotique commence par une enfance difficile. Retiré à ses parents à
neuf ans, il est placé dans une institution avant de découvrir la campagne chez
un couple de paysans où il est resté jusqu’à ses quinze ans pour entrer dans le
monde du travail. Apprenti menuisier, il tombe malade et rencontre à l’hôpital
sa véritable vocation en parlant avec un autre patient, le producteur de l’émis-
sion religieuse « Le Jour du Seigneur » qui le place aux Laboratoires Neyrac, rue
du Théâtre à Paris. Il y découvre la pellicule et le monde du cinéma.
‘‘
Le « grand public » ne savait pas nécessairement que le comédien était aussi réa-
lisateur. Il a pourtant commencé sa carrière en réalisant un court métrage entre
documentaire et fiction, Le Mariage de Clovis (1969) sur les ferrailleurs margi-
naux, refusé par l’ORTF pour sa « noirceur pessimiste », suivi la même année d’un
portrait d’Antoine Briat, illustre braconnier ayant sévi dans les années 60-70 en
Sologne Bourbonnaise, où le cinéaste avait été placé dans son enfance. Ces deux
premiers opus témoignent d’une poésie naturaliste teintée d’humour et de liberté.
Mal connu ou méconnu comme cinéaste, plus connu comme comédien, il oc-
cupe une place à part dans le cinéma français dans lequel il a laissé une œuvre
personnelle, un parcours d’auteur avec des films qui décrivent des trajectoires
de marginaux, d’oubliés de la société : braconniers, apprentis, délinquants, pro-
létaires. Il a laissé ainsi au cinéma une empreinte singulière et un regard poé-
tique sur la France des années 70-80. Le cinéma, Daniel Duval ne l’a pas appris à
l’école, il ne connait pas la « grammaire cinématographique » et n’a jamais suivi
de filière d’enseignement ou d’assistanat : il a suivi son instinct, sa passion pour
construire ses œuvres.
En 1974, c’est le passage au long-métrage, avec Le Voyage d’Amélie, réalisé avec
des copains et des bouts de ficelle, avant de signer cinq autres longs métrages
qui tous témoigneront de son goût et de sa tendresse pour les marginaux et
hors-la-loi. Ses films resteront toutefois « confidentiels », à l’exception de La
Dérobade, adapté en 1979 de la confession de Jeanne Cordelier sur le milieu de
la prostitution. Il y interprète Gérard, un proxénète pervers et violent qui met le
grappin sur Marie (Miou-Miou), une fille d’ouvrier.
En zigzaguant dans le milieu du cinéma, Daniel Duval trace son sillon dans le ciné-
ma d’auteur, de Bertrand Tavernier (Que la fête commence, 1975) jusqu’à Michael
Haneke (Caché, 2005), en passant par le remarquable Y aura-t-il de la neige
à Noël (1996) de Sandrine Veysset, conte réaliste où le personnage qu’il campe
marque le film de son empreinte angoissante, ou encore le suprêmement mé-
lancolique Vent de la nuit (1999) de Philippe Garrel, où il incarne un architecte à la
quarantaine désenchantée, en Porsche rouge qui entraîne Catherine Deneuve au
bout de cette longue nuit. Un an avant de quitter la scène, il a tenu le premier rôle
du film de Julien Donada, Beau rivage (2012), œuvre au réalisme onirique dans
laquelle il interprète un flic au bout du rouleau qui fait le point sur sa vie.
Mais on retrouve aussi la silhouette inimitable de félin de Daniel Duval dans des
films plus commerciaux, habitant des rôles de malfrats purs et durs, qui vont lui
coller à la peau (à l’écran comme à la ville), tels ceux qu’il interprète dans cer-
tains films d’Olivier Marchal (36 Quai des orfèvres, Les Lyonnais…) mais l’identi-
fient auprès du grand public et lui permettent de gagner de l’argent, de jouer
au jeu, de perdre, de mener une vie libre, loin du show-biz, et aussi de penser
à l’écriture de scénarios. Il n’a jamais méprisé le cinéma populaire, passant du
registre auteur à la comédie avec la même aisance, enchaînant Gomez & Tavarès
de Gilles Paquet-Brenner et Le Temps du loup de Michael Haneke la même année.
Pour le plaisir du jeu.
Derrière la caméra, il se sentait à l’aise, aimait les acteurs : L’Amour trop fort
(1981) et Effraction (1983) lui permettent de diriger Jean Carmet, Bruno Cre-
mer, Jacques Villeret ou Marlène Jobert. Mais il devra ensuite patienter près de
vingt ans pour porter à l’écran le projet qui lui tenait le plus à cœur : Le temps des
porte-plumes (2006), avec Jean-Paul Rouve et Anne Brochet, c’est son parcours,
celui d’un enfant retiré de chez ses parents, puis envoyé en pension à la cam-
pagne, dans l’Allier. Le petit Pippo, c’est l’enfant qui sera l’adulte Dan du Voyage
d’Amélie. Daniel Duval a joué sa vie durant avec son histoire chevillée au corps.
Au cœur de son œuvre, il y a une sombre pépite, tournée dans le Nord de la France :
quatre ans après son premier long métrage, Le Voyage d’Amélie, réalisé avec des
moyens dérisoires, il a pu préparer L’Ombre des châteaux grâce à l’attribution
d’un prix de Rome (de cinéma) à la villa Médicis. Ce second film, avec ce merveil-
leux titre qui peut faire songer à un récit d’aventures, est une lettre d’amour et
d’espoir que les démunis (une famille d’émigrés italiens) tentent d’écrire à la so-
ciété qui ne les comprend pas, se joue d’eux, et en fait des exclus. Ce film sombre,
produit par Michel Seydoux, est l’histoire d’un voyage qui aurait pu déboucher sur
un mieux-être mais qui ramène ses protagonistes à leur point de départ. Comme
l’a précisé Daniel Duval à la sortie du film, « L’Ombre des châteaux a toujours été,
dans mon esprit, une histoire qui se passait dans le Nord. Pas seulement pour me
débarrasser de mon étiquette de « Loulou de banlieue ». Surtout parce que le Nord
(que je ne connaissais pas) représente pour moi l’univers des mines que l’on ferme,
des chômeurs, des émigrés, de la misère. C’est le motif profond qui m’a fait choisir
ce type de paysage pour y faire vivre dans une cabane (où il n’y a pas de télévision)
Luigi, Rico, leur jeune sœur Fatoun et les deux vieux ».
Le sujet, qui pouvait tourner au redoutable mélo, ou à l’apologie militante, Da-niel Duval le traite avec une maîtrise qui se confirme dans ses autres films.
Presque au-delà du réalisme. Compte aussi, pour beaucoup, l’extraordinaire interprétation de Zoé Chauveau, délinquante aux joues pleines, femme-enfant qui n’a jamais connu l’enfance, d’Albert Dray, massif et buté, et surtout de Phi-lippe Léotard, le « double » de l’auteur-cinéaste, carré, épais, dans son blouson de cuir fatigué, et dont la détermination frondeuse et fonceuse crève l’écran. Le discours de Duval, toujours onirique, se défie de l’idéologie et de la politique, au niveau du discours : si L’Ombre des châteaux n’en constitue pas moins un sévère réquisitoire, on ne le comprend qu’à demi-mot, à la réflexion, l’émotion restant l’arme secrète du cinéaste. Sa fable va beaucoup plus loin qu’une investigation lyrique dans le monde des marginaux : on comprend qu’il s’attaque à toutes ces forces qui nient la différence, l’emprisonnent dans un carcan, et rejettent les êtres faibles en bas de l’échelle, avant même qu’ils aient envie de grimper. La pudeur de Duval le prive de toute démagogie, et du moindre racolage.
Duval a souhaité donner à son film un rythme qui n’est pas celui d’un polar, qui
plus est avec une tonalité musicale forte, celle de Maurice Vander, l’un des der-
niers représentants des années glorieuses du jazz français de Saint-Germain-
des-Prés. Il choisit de répéter les longs plans panoramiques, et donc de travailler
le temps, de construire son film avec une évidente lenteur qui est celle de ses
personnages. Il prend aussi le temps de les faire évoluer. A ce titre, il y a une sym-
biose entre le sujet, son écriture et le traitement de l’image exemplaire : Pierre
Lhomme a modulé sa matière en employant la grisaille et le grain du nord, qui
donnent au film une tonalité très sombre, comme l’univers de ses personnages.
Son apport s’inscrit dans une esthétique du cinéma français fait de rencontres
et de curiosité (le premier film réalisé par Patrice Chéreau, La Chair de l’orchidée
en 1974, Jean-François Adam et l’étrange et beau Retour à la bien-aimée, avec
Isabelle Huppert et Jacques Dutronc, en 1979). Cette trajectoire de la lumière,
sobre et sophistiquée, attentive aux personnages et à leur psychologie, donne
à L’Ombre des châteaux une couleur poétique qui s’inscrit dans le constat d’une
injustice, traité avec une grande tendresse et sans passion politique ni par-
tisane, ce qui lui donne plus de force. Le film est tourné avec simplicité et une
écriture très personnelle : par exemple, lors de l’interrogatoire de Fatoun par la
police, il n’y a pas de dialogues, la caméra regarde à travers la vitre. On n’entend
ni les demandes, ni les réponses, seules les mimiques de la jeune fille permettent
d’imaginer la situation, tout en la rendant plus poignante. Il y a aussi une grande
justesse dans l’observation : les choses et les gens sont vus comme ils sont ou
plutôt comme peuvent les percevoir nos héros. Que ce soit le Tribunal comme les
religieuses, tous sont présentés sans passion d’aucune sorte.
La poésie et l’humour (qui soutend toute l’œuvre de Daniel Duval) dans ce film,
ne perdent jamais leurs droits. Après un début réaliste, sans dialogue, qui campe
le décor (par un long panoramique sur la masure) et les personnages, la dimen-
sion poétique comme l’humour vont par touches successives s’imposer à travers
l’image, allant parfois jusqu’à un certain comique : la moto dans la chambre des
deux frères, la réparation des chaussures de Rico, l’effondrement du char à voile
pour la photo, la visite des deux frères au bon Pasteur, la barque sur les canaux
dans la nuit…
Enfin, le film est symbolique par certains côtés : la barque de Rico s’impose
comme un double symbole, celui de l’évasion vers la mer, vers le Canada, mais
pour Luigi et Fatoun, c’est le voyage vers l’au-delà, une sorte de barque de Caron.
L’appel de Rico, cette lettre au « président » n’est pas autre chose qu’une sorte
d’appel au destin. « On ne sait jamais comment les personnages s’imposent à vous,
a rapporté Daniel Duval, ils sont toujours soi-même. A trente-deux ans, je m’aper-
çois que les rêves n’existent pas, du moins qu’il y a des gens qui n’en sortiront ja-
mais, même s’il leur est possible de gagner cent ou deux cents francs de plus. Ce
n’est pas la pauvreté que j’ai voulu décrire (car on ne crève plus de faim) c’est une
misère intellectuelle, une solitude, qui existent au vingtième siècle ».
Dans L’Ombre des châteaux ne pousse que la misère. Et le rêve. L’un pour se ti-
rer de l’autre. Daniel Duval trouve d’emblée l’équilibre pour tenir son histoire.
L’image taille dans le vif du réel. Le rêve est dans la tête.
Eric Le Roy
Il n’y a pas de delivrance‘
L’ombre des châteaux a toujours été, dans mon esprit, une histoire qui se passait
dans le Nord. Pas seulement pour me débarrasser de mon étiquette de « loulou
de banlieue ». Surtout parce que le Nord - que je ne connaissais pas - représente
pour moi l’univers des mines qu’on ferme, des chômeurs, des émigrés, de la mi-
sère. C’est le motif profond qui m’a fait choisir ce type de paysage pour y faire
vivre dans une cabane - où il n’y a pas de télévision - Luigi, Rico, leur jeune sœur
Fatoun et les deux vieux.
On ne sait jamais comment des personnages s’imposent à vous, ils sont tou-
jours soi-même. A trente-deux ans, je m’aperçois que les rêves n’existent pas, du
moins qu’il y a des gens qui n’en sortiront jamais, même s’il leur est possible de
gagner cent ou deux cents francs de plus. Ce n’est pas la pauvreté que j’ai voulu
décrire -car on ne crève plus de faim- c’est une misère intellectuelle, une soli-
tude, qui existent au vingtième siècle.
Les personnages de mon film, les deux frères et la sœur, sont des primaires qui
ne savent pas parler, qui n’ont aucun plan pour agir. La délivrance de la sœur en-
fermée chez les religieuses n’est pas préméditée, elle est décidée dans un instant.
Mais il n’y a pas de délivrance, ni avec l’auto volée, ni avec la fête - la sinistre
fête -, fausse communion avec le bonheur. Et les voyous du film sont aussi hos-
tiles que le reste du monde. (Dans mon film Le Braconnier, je faisais dire à mon
personnage : « J’ai toujours plus souffert par les petits que par les gros ».)
Le juge et l’avocat du Tribunal, les religieuses de l’institution peuvent paraître
des figures caricaturales, mais je n’attaque pas l’autorité, je la montre telle que
la voient mes trois personnages qui n’ont aucune défense, ni aucun choix. C’est
ça, je crois, le réalisme. Et quand Rico reste seul après la mort du frère, et de
la sœur et qu’il écrit au Président des Républiques du Canada d’Amérique, c’est
comme s’il écrivait « Cher Petit Papa Noël ». Et c’est le plus simplet des trois qui
écrit cette lettre et qui pousse le dernier cri de cette histoire.
Je ne ferai plus jamais de film qui se déroule dans cet univers.
Daniel Duval
Au-dela d’un realisme cru
‘‘
L’ombre des châteaux, c’est le terrain vague de la vie. Celui où pousse - à côté de
nous et dans notre temps raffiné - des baraques pareilles à celle où vivent - et
sans télévision - Fanny et ses deux frères. Deux primaires qui n’ont d’étincelle
que dans la tendresse vouée à la sœur de seize ans, petite voleuse de perles dans
les cimetières. Moto minable et rêve de départ au Canada seront sacrifiés pour la
délivrer de sa prison. Mais pour Fanny, Luigi et Rico, la course au soleil sera brève
parce qu’ils font partie de ceux pour qui l’issue n’existe pas et qui sont condam-
nés de naissance.
Ici, gendarmes, juges et religieuses-gardiennes ne sont même pas les méchants
mais seulement les partenaires naturels de leur destin.
Même franchies les grilles, ils n’atteindront jamais le large et leur seule liberté
sera de manger un cornet de frites avant de mourir.
Mais cette discrétion dans la violence n’est pas tout Daniel Duval. L’œil du ci-
néaste dépasse le réalisme cru et clair et s’enfonce par moments dans les forêts
de l’étrange. On n’oubliera pas cette chasse à courre ralentie dans les sous-bois
où les veneurs sont les religieuses et la biche aux abois la jeune fille en fuite. Ni
la première image de l’arrestation haletante et muette dans le cimetière ruisse-
lant de pluie, ni la dernière image, celle de la barque des morts, où le plus simplet
des trois, seul survivant, emporte sur l’eau éternelle les corps de son frère et de
sa sœur, comme pour les dérober à ce monde étranger et les mettre sous la pro-
tection sacrée du mystérieux Président des Républiques du Canada. Le regard de
Daniel Duval sur notre monde est à la fois celui d’un étranger et celui d’un frère.
L’interprétation est si juste qu’on n’y pense qu’après-coup. Sans parler de Dalio
et de Jean-François Chauvel à qui il suffit de quelques minutes pour imposer l’in-
quiétude, les trois protagonistes de l’histoire, Philippe Léotard (Luigi), Albert Dray
(Rico) et Zoé Chauveau (Fanny) ont aussi pour eux de n’être pas connus. Charme
supplémentaire mais qui ne suffirait pas. Ils vivent tous les trois leur aventure à
tel point qu’on est presque surpris d’apprendre que ce sont des professionnels :
Léotard qui réussit la dérision de tous les « durs », Dray le bonheur innocent aux
godasses percées, Zoé Chauveau à la fois dure et angélique. Il faut beaucoup d’in-
telligence pour jouer les primaires. Et aussi partager la conviction du metteur en
scène.
Georges Walter
Philippe Léotard Luigi Albert Dray Rico Zoé Chauveau Fatoun Marcel Dalio
le père Renard Stéphane Bouy l’avocat stagiaire Jean Puyberneau l’avocat
Jean-François Chauvel le Président du tribunal Philippe Duval le père Ca-
pello Clara Boulet la mère Capello Solange Ancona assesseur du tribunal
Néna Baratier assesseur du tribunal Julie Lherm la complice de Fatoun
Michel Delahaye le pianiste Liza Braconnier la femme du pianiste Jenny
Clève une foraine Marief Guittier Solange Claude Jaeger le procureur
Yves Beneyton le chef motard Louise Chevalier la religieuse
Réalisation Daniel Duval
Scénario Daniel Duval
Directeur de la photographie Pierre Lhomme
Ingénieur du son Michel Laurent
Musique originale Maurice Vander
Décors Raoul Albert
Costumes Catarina Koschan
Montage Jean-Bernard Bonis
Production Camera One
Producteur délégué Michel Seydoux
Producteur exécutif Jean-Paul Gibon
Directeur de production Paul Maigret
France - 1977 - 1h30 - Couleur - 1,66
Version restaurée 4K avec le soutien du CNC
Generique‘ ‘
En complément :“Ce rêve d’Amérique... ou presque”, documentaire, 52‘
“Portrait de Daniel Duval autour de L’ombre des chateaux” avec Albert Dray, Fabienne Vette, Michel Seydoux...
Edition simultanée à la sortie salles de L’ombre de châteaux
en médiabook Combo Blu-ray/DVD accompagné d’un livret illustré de 24 pages
www.tamasa-cinema.com