DOSSIER HANDICAP,...Le handicap est une réalité qui devrait être appréhendée de façon globale...

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SANTÉ ACTU BIEN-ÊTRE HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS ! DOSSIER INTERVIEW GRAND CORPS MALADE ÉDITION PROVINCE DE NAMUR Le magazine de la Mutualité Solidaris de la Province de Namur - n°12 Décembre 2019 - Bureau de dépôt : Charleroi X - Éditeur responsable : Husain Shaban : Chaussée de Waterloo, 182 à 5002 Namur

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SANTÉ • ACTU • BIEN-ÊTRE

HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS !

DOSSIER

INTERVIEW

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LA SÉCURITÉ SOCIALE A 75 ANS… Un anniversaire à fêter à l’heure où certains tentent de la détricoter de manière insidieuse.

Créée par des hommes visionnaires en pleine seconde guerre mondiale, la sécurité sociale a clairement fait ses preuves en protégeant des générations de citoyens contre les aléas de l’existence (maladie, chômage…) et les circonstances de la vie (naissance, retraite…). Bâtie sur base du merveilleux principe selon lequel « chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit selon ses besoins », cette forme organisée de solidarité intergénérationnelle figure incontestablement parmi les plus belles inventions humaines.

Aujourd’hui, ce véritable ciment du « vivre ensemble » est remis en question par les égoïstes adeptes du « chacun pour soi ». A coups de discours répétitifs ils essayent de faire croire aux citoyens que la sécurité sociale est une source de dépenses que notre société n’a plus les moyens de financer. Forts de cette opinion, ils nient le rôle vital de ce système public de protection sociale tout en privilégiant le recours au secteur privé (assurance et fonds de pension notamment) seul garant, selon eux, d’un fonctionnement optimal et économe.

Alors que nos sociétés en perte de valeurs se tournent vers le repli sur soi et le rejet de l’autre, il est essentiel de continuer à lutter pour conserver et même renforcer cette construction solidaire qui a pour ambition de ne laisser personne « au bord du chemin ». La sécurité sociale, tout comme la solidarité sur laquelle elle se fonde, n’est jamais acquise. Pour cela, il nous faut parfois faire des efforts, aller vers l’autre, accepter ses différences et comprendre ses difficultés. Nous devons voir au-delà de nos intérêts personnels et avoir pour ambition le bien-être collectif.

La poursuite de la construction d’un monde plus solidaire passe par l’adhésion de tous à ce contrat social, en ce compris les mieux nantis, souvent tentés d’échapper à cette contribution commune pourtant essentielle à la survie de ce système universel. Les impôts, souvent qualifiés de « charges sociales » par les adeptes du chacun pour soi, doivent être reconsidérés pour ce qu’ils sont : des « contributions sociales » destinées à financer les besoins légitimes de l’ensemble des citoyens.

Pour Solidaris, c’est une nécessité pour que notre monde évolue dans le bon sens, celui du respect de l’autre, garant de la cohésion sociale indispensable à la vie en commun.

Husain Shaban

Secrétaire général

SOLIDARIS MAGAZINE ÉDITION PROVINCE DE NAMUR

Responsable d'édition Raphaël Hautier

IMPRESSION Remy Roto

REJOIGNEZ-NOUS SURWWW.SOLIDARIS.BE

ÉDITO

| DÉCEMBRE 2019SOMMAIRE

ÉDITO03

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DOSSIER

HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS

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BAROMÈTRE

LE BLUES DES BELGES !

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ALIMENTATION

UNE TABLE DE FÊTE RESPONSABLE ET ÉCONOMIQUE

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- L'allocation forfaitaire pour l'aide d'une tierce personne 12

- L'ISPPC développe une nouvelle polyclinique à Couvin 13

- Les étincelles de la Sécu en mode BD 14

- Des ergothérapeutes pour bien vivre chez soi ! 15

- Les Gardes Répit, une véritable bulle d'air pour les familles ! 16-17

- Médi'Kids, un accompagnement social et un soutien financier 22

NEWS12

GRAND CORPS MALADE : " Je suis un de ces petits hauts-parleurs, comme il y en a des milliers... "

INTERVIEW30

Solidaris mutualité Province de Namur propose une Assurance Complémentaire au prix de 13,50 € à partir du 01/01/2020 par mois par titulaire. Elle entend répondre au plus près aux besoins de ses affiliés, en développant des avantages et services destinés à améliorer votre qualité de vie et votre bien-être. Votre Assurance Complémentaire est gratuite pour les personnes à charge.

Pour votre facilité et afin d’éviter un retard de paiement de votre cotisation, optez pour la domiciliation bancaire. Elle permet de régler automatiquement votre cotisation par trimestre, semestre ou par an.

Renseignez-vous dans un de nos points de contact, au 081/777 777 ou par e-mail à [email protected]

Coordination et rédaction Nathalie Pierart, Isabelle Jenicot, Manon Cools, Melissa Martin, Morgane Graas, Karin Balthazart, Simon Vandamme, Raphaël Hautier.

Mise en page Emmanuelle Delhaye, Lamduan Kan.

AGENDA25ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉSÀ VENIR...

Le magazine de la mutualité Solidaris et de ses partenaires du réseau Solidaris – www.solidaris.be

DÉCEMBRE 2019 | ÉDITO

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HANDICAP,STOP AUX CLICHÉS ! En 2020, l’ASPH (Association Socialiste de la Personne Handicapée) fêtera ses 100 ans ! Cette asbl du réseau Solidaris

défend les personnes en situation de handicap. C’est l’occasion de faire le point sur ce sujet complexe et en constante évolution ! En donner une définition précise est d’ailleurs un exercice difficile tant cette notion est subjective et

mouvante. Nous allons cependant tenter d’en dessiner les grandes lignes, de déconstruire les clichés et stéréotypes. Le handicap est une réalité qui devrait être appréhendée de façon globale dans tous les aspects de la vie en société ! C’est tout le défi de l’inclusion que nous ne pouvions passer sous silence dans ce dossier et dont l’objectif principal est de contribuer modestement à la construction d’une société plus ouverte et riche en diversités. Prêt à changer votre regard ? Apprêtez-vous à être surpris !

DOSSIER

HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS ! | DOSSIER

La notion de handicap a recouvert diverses réalités avec le temps, elle a évolué avec les mentalités. Les différents vocables utilisés sont révélateurs de cette évolution positive : aujourd’hui nous ne parlons plus « de handicapés » ou encore de « personnes porteuses de handicap » mais bien de « personnes en situation de handicap »… Une nuance qui a toute son importance.

PAS UNE MAIS DES DÉFINITIONS Toute organisation, toute institution ou tout individu aura une définition différente du handicap selon son champ de compétences ou sa propre expérience.

Une asbl de défense des droits des personnes comme l’ASPH retient la définition la plus large possible afin de couvrir une large diversité de situations et d’accompagner toute personne qui rencontre des difficultés relatives à son état de santé, quelle qu’en soit la nature.

Cependant il existe bel et bien des textes officiels qui définissent le handicap tant au niveau international que national ou régional. Le plus abouti est certainement la Convention des Nations Unies relative aux droits des

personnes handicapées, signée en 2007 et ratifiée par la Belgique en juillet 2009.

Ce texte adopté avec le soutien massif des organisations représentant les personnes en situation de handicap met en avant deux grands principes. Il intègre pour la première fois la notion de facteurs environnementaux. Le handicap est perçu comme le résultat d’une interaction entre une personne présentant une incapacité et les obstacles que lui impose une société non-inclusive.

Il introduit l’idée de participation pleine et effective à la société. La personne en situation de handicap n’est plus une personne passive qui demande de l’aide mais une personne qui dispose de droits et de devoirs au même titre que chaque citoyen.

La convention de l’ONU sert entre autres de référence aux instances européennes pour évaluer les progrès des états en terme d’inclusion des personnes en situation de handicap. Elle est contraignante et doit être appliquée. Elle représente également un outil de travail important pour l’ASPH.

Selon l’OMS, une personne est à mobilité réduite lorsqu’elle est gênée dans ses mouvements en raison de sa taille, de son état, de son âge, de son handicap permanent ou temporaire ainsi qu’en raison des appareils ou instruments auxquels elle doit recourir pour se déplacer.

Chacun d’entre nous peut donc, à un moment donné, voir sa capacité de mobilité réduite. Ainsi, une femme enceinte, une personne malvoyante, souffrant d’arthrite ou de difficultés respiratoires, avec une béquille ou encore en chaise roulante sont toutes PMR, tout comme un enfant apprenant à marcher.

D’où l’importance de penser l’aménagement de l’espace public dans une vision la plus large possible afin de garantir son accessibilité à l’ensemble de la population quelle que soit la situation.

80% DES HANDICAPS SONT INVISIBLES

LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP REPRÉSENTENT 15% DE LA POPULATION

LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE REPRÉSENTENT PLUS DE 40% DE LA POPULATION

3 PRÉJUGÉS LIÉS AU HANDICAP 1. Les personnes en situation de handicap sont aptes à intégrer le

monde du travail. Vrai !

2. L’enseignement spécialisé est un passage obligé pour tout enfant en situation de handicap (ou à besoins spécifiques). Faux !

3. Toutes les personnes reconnues en situation de handicap bénéfi-cient d’une carte de stationnement. Faux !

Pour changer notre regard, découvrez les explications et les préjugés les plus véhiculés sur le handicap sur le site www.asph.be

DES HANDICAPS PLURIELS Notre perception du handicap est souvent réduite alors que celui-ci se décline sous de nombreuses formes dans sa vision la plus globale : troubles psychiques, déficience intellectuelle, maladies rares ou chroniques, troubles de l’apprentissage, handicap physique, sensoriel, etc. Nous réagissons généralement sur base des apparences alors que 80% des handicaps sont invisibles.

Il est également important de bien distinguer les PMR (Personne à Mobilité Réduite) et les PSH (Personne en Situation de Handicap).

DOSSIER | HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS !

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DOSSIER | HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS !

L’INCLUSION, UNE SOLIDAR’IDÉE ?Les situations de handicap sont multiples et variées : temporaires ou permanentes, visibles ou invisibles. Cette diversité nécessite de penser la société différemment. En la rendant inclusive ? Oui mais encore… Explications d’un concept profitable à toutes et tous !

POURQUOI PRÉFÉRER L’INCLUSION À L’INTÉGRATION ?L’inclusion cherche à transformer la société pour la rendre accessible à l’ensemble de la population. Une société inclusive, c’est une société qui permet à toutes et tous, sans distinction d’âge, de genre, de capacité ou d’origine culturelle, d’avoir les mêmes opportunités de comprendre, d’accéder et de participer pleinement aux activités économiques, sociales, culturelles et de loisirs, de la manière la plus autonome possible.

Avec l’intégration, la société dans son ensemble ne change pas. C’est à la personne en situation de handicap de s’adapter ou de se réadapter par l’intermédiaire de structures spécifiques (ex : écoles, institutions spécialisées, etc.). Cela n’est pas toujours réalisable et provoque souvent son isolement. Cependant, les initiatives réalisées dans une optique d’intégration ne sont pas toutes à proscrire. Elles sont parfois indispensables même si l’objectif final doit être la réalisation d’une société inclusive.

L’INCLUSION EN 3 EXEMPLES CONCRETS :Les possibilités sont infinies, mais voici un aperçu de ce que donne l’inclusion dans la société et qui peut réellement faire la différence !

• Elever les allocations de remplacement de revenu des personnes en situation de handicap au seuil de pauvreté. Actuellement, pour une personne isolée, cette allocation est 21% moins élevée que le seuil de pauvreté pour une personne isolée, et 51% moins élevée pour un ménage.

• Accueillir tous les enfants dans la même école. L’inclusion à l’école nécessite évidemment des aménagements et un accompagnement pour les élèves et pour l’équipe éducative.

• Rendre l’espace public accessible (portes automatiques, largeur des trottoirs, rampe d’accès, etc.), car cela aide quotidiennement l’ensemble de la population !

PARCE QU’UN DESSIN VAUT MIEUX QU’UN LONG

DISCOURS…- INTEGRATION -

- INCLUSION -

SAVIEZ-VOUS QUE...

INDISPENSABLE

CONFORTABLE POUR 100% DE LA POPULATION !

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Autre exemple livré par Josef Schovanec (philosophe, écrivain français et voyageur autiste, militant pour la dignité des personnes autistes)

« Le handicap n’est pas une spécificité de la personne, c’est une spécificité de l’environnement de la personne. Pour le dire autrement, dans le bus si je suis de petite taille, je ne peux pas mettre les bagages en haut et donc je suis en situation de handicap. Si je suis de grande taille, j’ai du mal à mettre mes genoux car il n’y a pas assez de place, là encore je suis en situation de handicap. Mais nous pourrions concevoir un bus que l’on pourrait appeler « le bus inclusif » par exemple. Dans lequel, il y aurait à la fois de la place pour les bagages en bas et de la place pour les genoux, ce n’est pas si compliqué mais simplement il faut y penser ! Et dans ce bus-là, il n’y a plus de voyageur handicapé… ».

Comme l’explique Josef Schovanec, c’est la société qui place la personne (le jeune, le vieux, le PMR, l’autiste, la femme, l’étranger, etc.) en situation de handicap. Dans une société inclusive, le handicap n’en est plus un car TOUT a été pensé pour que TOUS les citoyens puissent vivre dignement. L’inclusion ne signifie pas pour autant la fin des structures spécialisées. Mais pour l’ASPH, il est parallèlement important d’étudier toutes les pistes inclusives car elles permettent de renforcer le droit à la participation sociale et «d’empêcher que les personnes ne soient isolées ou victimes de ségrégation » (article 19 de la Convention de l’ONU). L’inclusion comprend évidemment l’accessibilité de l’espace public (moyens de transport, bâtiments, etc.) mais elle se conçoit également dès le plus jeune âge, à la crèche ou à l’école et ensuite dans les entreprises. L’inclusion est donc un principe réalisable selon lequel tous les individus, en situation de handicap ou non, peuvent participer pleinement à la vie en société, selon un principe d’égalité de droit. Ne serait-ce pas cela que l’on nomme plus communément le vivre ensemble ? A méditer…

LE HANDICAP ? ON A TOUT FAUX ! Trop de préjugés, d’idées préconçues et de clichés déforment le regard que nous posons sur le handicap ! Nous réagissons le plus souvent selon notre propre conception sans connaître la réalité de la personne en situation de handicap, ses besoins et ses attentes. Et le plus souvent, nous avons tout faux… En conclusion, préférons la bienveillance et l’empathie au jugement ! Pour y parvenir voici un petit guide des « bonnes pratiques » dont il faut (ab)user au quotidien !

> N’encombrez pas les espaces de passage dans la rue (trottinettes, etc.) ou dans les bureaux (caisses, porte-manteaux, etc.) pour laisser passer les PMR.

> Ne déduisez pas qu’une personne en situation de handicap est automatiquement dépendante. Proposez votre aide avant d’agir.

> Adressez-vous à la personne en situation de handicap et non à la personne qui l’accompagne.

> Ne vous garez pas sur une « place handicapée », même si elle semble en permanence inoccupée et… même pour 5 minutes « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ! »

> Parlez sans hausser le ton quand on s’adresse à une personne sourde, veillez à être dans la lumière, évitez de vous retourner et pensez à articuler.

> Pour les personnes aveugles, ne parlez pas trop vite et limitez le bruit ambiant. Vous pouvez également décrire les lieux, les choses, les gens dans une pièce afin qu’elles aient des informations sur ce qui les entoure.

> Si vous êtes convaincu que votre commune n’est pas assez inclusive, vous pouvez l’interpeller. Envoyez un courrier pour lui proposer de signer la charte d’inclusion des personnes en situation de handicap. Plus d’infos sur www.asph.be

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DOSSIER | HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS !

QUAND SPORT, CULTURE ET ACCESSIBILITÉ SE CONJUGUENT !Une personne en situation de handicap sur deux n’a jamais participé à une activité de loisir ou à une activité sportive ! Aussi méconnues soient-elles, un certain nombre d’initiatives existent et méritent d’être mises à l’honneur.

DANS LES STARTING BLOCKSDans les vestiaires du hall sportif de Rochefort, nous rencontrons l’athlète Selma et sa coach, Annie. À 13 ans, Selma pratique l’athlétisme depuis sa première participation à un stage organisé par l’Adeps, il y a 7 ans. Malgré son hémiparésie droite1, Selma se surpasse dans son sport et bat ses propres records.

Qu’est-ce qui te plaît dans l’athlétisme ? Selma : J’aime ce sport car il y a plein de disciplines différentes. Je ne sais pas tout faire, comme le saut en hauteur, les courses de haies ou le saut à la perche, mais ce n’est pas grave car il y en a un tas d’autres !

Avez-vous reçu une formation spécifique pour coacher Selma ?Annie : Il y a quelques années, lorsque j’ai vu qu’elle prenait goût à l’athlétisme et qu’elle avait de gros objectifs, j’ai suivi les cours adaptés à la Ligue Handisport. Pendant mon cursus, elle m’a aidée lors des exercices en situation réelle. Si je n’avais pas rencontré Selma, je ne pense pas que je me serais formée. Cela m’a boostée car elle demande à progresser.

Dans la pratique, quelles sont les adaptations que vous trouvez ?Annie : Au quotidien, on trouve des astuces pour que Selma y arrive et on y réfléchit ensemble. Selma : Notre club est tout petit donc c’est beaucoup plus facile de se concentrer sur moi et de pouvoir adapter les exercices sans que les autres n’en pâtissent. En m’affiliant à la Ligue Handisport, j’ai droit à quelques modifications dans les compétitions, comme démarrer debout ou avec seulement trois appuis (et pas quatre) pour les départs en starting block.

Est-ce que vous coachez Selma différemment d’une personne totalement valide ? Annie : Non, je ne fais pas de différence. Elle fait partie du groupe, qui ne fait pas de différence non plus. Selma a toujours fait ses compétitions avec les autres enfants valides. On connait ses limites et elle aussi. On ne va pas lui faire sauter une haie trop haute pour le plaisir. Selma : Quand je fais du sport, je ne me sens pas différente des autres et ça c’est primordial. Le sport m’a appris à accepter mon handicap.

1 L’hémiparésie est une paralysie incomplète d’un côté du corps, engendrant une diminution des capacités de mouvement.

LA RENCONTRE ENTRE L’ART ET LA PERSONNE EN SITUATION DE HANDICAP

Comment se traduit votre complicité?(rire complice) Selma : Quand je bats un de mes records, je vais directement le dire à Annie ! J’ai été très touchée qu’elle suive des cours à la Ligue car elle a pris du temps pour m’aider à progresser. Elle m’apporte beaucoup de soutien.Annie : Lorsque Selma a passé les 3 mètres au saut en longueur, ça a été un événement ! Je suis très heureuse et fière lorsqu’elle bat des records. Selma a la chance d’avoir un entourage qui la soutient et l’encourage beaucoup. Un athlète entouré et suivi avancera toujours plus qu’un autre. J’ai confiance en elle, en son avenir, en ses progrès.

Si d’autres enfants en situation de handicap hésitaient à faire un sport, que leur dirais-tu ?Selma : Qu’il ne faut pas croire que le handicap empêche de s’épanouir dans le sport. La joie quand on progresse et qu’on bat ses records est la même pour tout le monde. Tu te sens également moins différent car tu es intégré avec des enfants sans handicap. J’invite vraiment ceux qui ont la possibilité de faire un sport de le faire.

Selma, quel est ton objectif ? Selma : Mon objectif le plus haut serait de participer aux jeux paralympiques en 2024. Si j’y arrive, je serai très fière car j’y pense depuis plusieurs années.

Comme chaque vendredi matin, le Dynamusée est en effervescence. Près de 30 participants s’y affairent lors de l’atelier de l’ASPH animé par Benoît, animateur au BAM à Mons depuis 20 ans. Il définit la rencontre entre l’art et la personne en situation de handicap comme un émerveillement.

Parfois, les groupes sont constitués de personnes malvoyantes. Il faut alors imaginer la visite autrement, en réalisant par exemple des reproductions d’œuvre en 3D afin qu’elles puissent les toucher.

Les ateliers du BAM sont précédés de la visite d’une exposition, l’objectif étant ensuite de laisser parler l’imagination des participants. Benoît distribue alors quelques outils, du matériel, des consignes et les participants se lancent. Ils sont souvent surprenants, nous livre Benoît.

Les résidents de la Pilerie, une institution qui prend en charge des personnes en situation de déficience mentale, viennent ici depuis plusieurs années. Redouane et Aimé sont des habitués. Ils reviennent d’ailleurs à l’atelier du samedi. Nous sommes devenus des amis, nous sommes contents de nous voir explique Benoît. Pour Redouane et Aimé, le Dynamusée, c’est génial. Ils apprécient avant tout le café, le petit biscuit, la grande disponibilité et l’écoute de Benoît.

Quand les personnes vivent en centre, elles n’ont pas nécessairement accès à la culture. Cet atelier est donc essentiel, il leur permet d’entrer dans un musée et d’y découvrir l’art tout en levant les freins à l’accessibilité, tant au niveau de l’aspect financier que de la compréhension. Et ça paie ! Aimé raconte qu’il aime revenir au musée avec des amis et les guider à son tour pour la visite.

Quant au travail relatif à l’estime de soi, certains participants à l’atelier apprécient exposer. C’est le cas de Redouane et Aimé. Chaque été, ils ont l’occasion d’exposer fièrement leurs œuvres au Beffroi et d’expliquer leur démarche. La culture est donc un excellent moyen de s’ouvrir sur le monde et de se dépasser !

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DOSSIER | HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS !

SOLIDARIS & SON RÉSEAU À VOS CÔTÉS !

Au sein de Solidaris et de son réseau, les intervenants au service de la personne en situation de handicap sont nombreux et actifs sur tous les fronts, chacun selon sa spécificité. Pour mieux vous y retrouver, nous vous invitons à passer en revue les différents services mis à votre disposition.

LE CONTACT CENTER DE L’ASPH

Quelles démarches dois-je effectuer pour faire reconnaître mon handicap ? Ai-je le droit de choisir entre l’enseignement ordinaire et le spécialisé pour mon enfant qui a des besoins spécifiques ? Je souhaite adapter mon domicile à mes besoins, comment faire ? Je suis victime de discrimination en raison de mon handicap, que faire ?

Ne laissez pas toutes ces questions et bien d’autres sans réponse. Que vous soyez affilié ou non chez Solidaris, appelez le Contact Center de l’ASPH au 02/515 19 19 (du lundi au jeudi de 8h30 à 15h et le vendredi de 8h30 à 11h).

Brochures, outils et infos sont également disponibles sur le site de l’ASPH : www.asph.be

LE SERVICE HANDYDROIT®

Le service défend les droits des personnes en situation de handicap devant les juridictions du travail en collaboration avec les Centres de Service Social. Il traite, par exemple, les allocations aux personnes handicapées, les allocations familiales majorées pour enfants handicapés ou malades, les reconnaissances médicales pour bénéficier d’avantages sociaux, les dossiers du Fonds Spécial de Solidarité de l’INAMI, les décisions de remise au travail, les interventions octroyées par l’Agence pour une vie de qualité (AViQ). Contactez nos assistants sociaux, experts en législation, ils vous informeront des démarches à entreprendre et vous conseilleront.

En 2018, 390.844,60€ d’arriérés ont pu être récupérés auprès des juridictions du travail par le service Handydroit® de l’ASPH, en collaboration avec les Centres de Service Social.

Plus d’infos ?

02/515 19 19

Service gratuit pour les affiliés Solidaris (cotisations de 10€ pour les non-affiliés Solidaris)

LES CENTRES DE SERVICE1 SOCIAL SOLIDARIS

Chez Solidaris, les Centres de Service Social travaillent en étroite collaboration avec le service Handydroit® de l’ASPH. Nos assistants sociaux constituent ce que l’on appelle « le dossier de base » pour ensuite le transmettre à la cellule législation de l’ASPH. Là, les assistants sociaux de l’ASPH prennent le relais.

Plus d’infos ? Centre de Service Social de la mutualité Solidaris de la Province de Namur

081/777.506 ou [email protected]

VOUS AVEZ BESOIN DE FAIRE UNE PAUSE ?

Le Service Répit de la Centrale de Services à Domicile de la Province de Namur est là pour vous aider en mettant à votre disposition un service de prise en charge à domicile des personnes en situation de handicap reconnu. L’ensemble des services de la CSD sont également ouverts à tous. Que ce soit pour la location de matériel médical, les soins infirmiers, la télévigilance ou une aide familiale. N’hésitez pas à faire appel à ses équipes pour alléger votre quotidien.

Plus d’infos ? 081/777.100

MATÉRIEL MÉDICAL

Une gamme de produits médicaux/sanitaires, pour tous, à un tarif compétitif. Livrable à domicile, à louer ou acheter.

Solidaris vous rembourse les 3 premiers mois de location pour certains matériels médicaux.

Plus d’infos ? Dans votre agence Solidaris Par téléphone au 081/777.777 Par email à [email protected] Sur www.solidaris.be

TRANSPORT MÉDICAL NON-URGENT

Un service de transport médico-sanitaire non urgent en Véhicule Sanitaire Léger ou en ambulance sur l'ensemble de la Province de Namur. Facturation sur base du kilomètre chargé.

Plus d’infos ? 081/510.500

1 Les CSS sont agréés et subventionnés par la Wallonie. Ce service est gratuit et accessible à toutes et tous (affiliés Solidaris ou non)

HANDICAP, STOP AUX CLICHÉS ! | DOSSIER

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NOUVEAU À COUVIN | NEWS | AIDE D'UNE TIERCE PERSONNENEWS

La polyclinique de Couvin est ouverte à tous, peu importe la mutualité. Tous les patients y sont les bienvenus et sont pris en charge au tarif conventionné INAMI. Un rendez-vous peut vous être proposé rapidement.

•  Centre de prélèvement du lundi au vendredi de 7h30 à 10h

•  Chirurgie viscérale Dr. Jean-Christophe Lefèbvre Tous les 4ème lundis du mois

•  Anesthésie (Clinique de la douleur) Dr. Jean Boogaerts Deux vendredis par mois

•  Neurochirurgie – Dr. Cristo Chaskis Chaque dernier vendredi du mois

•  Orthopédie (spécialiste du dos) Dr. Dan Craciunescu Tous les mercredis

•  Néphrologie – Dr. François Dehout Le vendredi matin, une semaine sur deux

•  Psychologie – Mme Marie-Ange Deltenre Trois jeudis par mois

•  Sage-femme – Mme Maryse Cabaraux Une fois par mois

•  Neurologie – Dr Mario Manto Deux jours par semaine (à partir de juin 2020)

Polyclinique de CouvinRue de la Falaise, 20Infos et prises de rendez-vous : 071/92.75.05

Dans la continuité des activités médicales et paramédicales développées à la polyclinique de Philippeville, Solidaris a développé un nouveau partenariat avec l’Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi (ISPPC) afin de répondre aux besoins de la population couvinoise. C’est ainsi qu’une nouvelle polyclinique a vu le jour à Couvin en octobre dernier. Celle-ci accueille déjà huit consultations ainsi qu’un centre de prélèvement et l’ISPPC prévoit d’y développer prochainement de nouvelles activités parmi lesquelles un centre de dialyse.

AIDE D'UNE TIERCE PERSONNE Dans certains cas de dépendance, l'aide d'une tierce personne peut s'avérer indispensable. Cela peut être le cas lors d'une incapacité de travail ou si vous êtes invalide. C'est pourquoi une allocation forfaitaire pour l'aide d'une tierce personne est prévue si vous êtes dans cette situation. Certaines conditions doivent être remplies pour pouvoir en bénéficier.

CALCUL DE LA DÉPENDANCE POUR L'OCTROI DE L'AIDELa première étape pour bénéficier de cette allocation est de mesurer votre degré de dépendance. Celui-ci est mesuré pour 6 activités de la vie courante. On évalue ainsi votre capacité à :•  vous déplacer ;•  manger et préparer les repas ;•  vous habiller et vous occuper de votre hygiène

personnelle ;•  entretenir votre logement ou effectuer des tâches

ménagères ;

•  communiquer ou avoir des contacts sociaux ;•  vivre sans surveillance, être conscient du danger et

capable d'éviter les dangers.

Pour chacune de ces activités on détermine un score de 0 à 3 :•  0 = aucun problème •  1 = difficultés limitées •  2 = sérieuses difficultés •  3 = incapacité d'effectuer l'activité seul(e) sans l'aide

d'une tierce personne. Si un total de minimum 11 points est atteint pour les 6 activités, le droit à une allocation forfaitaire pour l'aide d'une tierce personne est accordé.

QUAND CETTE ALLOCATION D'AIDE EST-ELLE ACCORDÉE ?L'allocation forfaitaire touche aussi bien les salariés que les indépendants. Tant pour les personnes en incapacité primaire qu'en invalidité. L'allocation peut être allouée à partir du quatrième mois d'incapacité.

VOUS N’ENTREZ PAS DANS LES CONDITIONS POUR BÉNÉFICIER DE CETTE ALLOCATION ? Si vous ne pouvez pas prétendre à l’allocation forfaitaire pour l’aide d’une tierce personne mais éprouvez des difficultés quotidiennes, prenez contact avec notre Service social. Il ne manquera pas d’examiner votre situation.

Plus d’infos : 081/777.506 ou [email protected]

L’ALLOCATION FORFAITAIREPOUR L’AIDE D’UNE TIERCE PERSONNE

L’ISPPC DÉVELOPPE UNE NOUVELLEPOLYCLINIQUE À COUVIN !

Que vous soyez en perte d’autonomie ou encore aidant proche, de nombreux avantages et services existent chez Solidaris et peuvent vous permettre de soulager votre quotidien : services à domicile, remboursements pour la convalescence, l’acupuncture, la chiropraxie, l’ostéopathie, la psychologie, le transport des malades… Demandez conseil dans votre agence.

Suite à un accident ou à une maladie, une perte d’autonomie peut s’installer de manière brutale dans votre quotidien ou dans celui d’une personne qui vous est chère. De nombreux gestes de la vie courante tels que s’habiller, se laver, manger, se déplacer ou faire son ménage peuvent devenir un véritable parcours du combattant. Outre un accompagnement physique ou psychologique, un complément financier à vos indemnités d'incapacité de travail peut vous être octroyé : c’est l’allocation forfaitaire pour l’aide d’une tierce personne.

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| LES ÉTINCELLES DE LA SÉCU EN MODE BD !NEWS SERVICE ERGOTHÉRAPEUTES | NEWS

DES ERGOTHÉRAPEUTES POUR BIEN VIVRE CHEZ SOI !

1. ÉTUDE ET CONSEIL EN AMÉNAGEMENT DU DOMICILELes ergothérapeutes de la CSD proposent un conseil personnalisé à votre domicile et analysent vos habitudes de vie afin de suggérer des solutions adaptées en matière d’aménagement et d’aides techniques. Ils élaborent un rapport personnalisé avec plans et photos à destination du bénéficiaire.

Quelle que soit la mutualité, les ergothérapeutes interviennent gratuitement : • auprès de la personne en situation de handicap

et/ou vieillissante, dans le cadre d’une demande d’intervention financière auprès du secteur aide matérielle de l’AVIQ;

• auprès de la personne de 65 ans et plus, qui n’est pas dans les conditions d’intervention financière auprès du secteur aide matérielle de l’AVIQ.

2. CONSEILS EN ACCESSIBILITÉDans le cadre d’une construction privée, le conseiller en accessibilité de la CSD travaille en collaboration avec votre architecte. Il fournit des conseils personnalisés et adaptés à votre pathologie et à son évolution potentielle.

Dans le cadre de lieux publics, le conseiller en accessibilité travaille en fonction de la réglementation en cours et selon les normes, sur un site existant ou sur plan et en tenant compte de tous les types de handicaps : personnes marchant difficilement, personnes malvoyantes, personnes malentendantes…

Un devis personnalisé peut être envoyé sur simple demande.

3. SALLE D’ESSAISituée Rue de France, 35 à Philippeville, la Salle d’essai permet de découvrir en situation les aménagements potentiels qui pourraient être réalisés chez vous ainsi que les aides techniques adaptées à vos besoins : lit électrique, fauteuil releveur, pince de préhension, barres d’appui, lift de bain, détecteur de chutes, plan de travail réglable en hauteur…

Les ergothérapeutes de la CSD se tiennent à votre disposition, sur rendez-vous, pour trouver des solutions astucieuses et adaptées à votre situation afin de vous permettre de continuer à vivre dans le confort et la sécurité de votre habitation.

Plus d’infos : Centrale de Services à Domicile de la Province de Namur • 081/777.100 • www.csdnamur.be

La Centrale de Services à Domicile de la Province de Namur propose le service d’ergothérapie « Handyinfoaménagement ». Ce service est conventionné avec l’AVIQ et permet à toute personne en situation de handicap et/ou vieillissante de bénéficier d’information et de conseil en matière d’adaptation du domicile.

Il était une fois… Une première réunion clandestine se tient le 17 octobre 1941. Elle réunit des hommes de tous horizons animés par la volonté de répondre aux besoins des uns et des autres et ainsi imaginer un nouveau système de protection sociale. Il aura fallu bien d’autres réunions secrètes et de nombreuses luttes pour parvenir au pacte social qui définit le modèle solidaire dont nous bénéficions encore aujourd’hui.

Il était une fois… L’histoire de Louise et de son problème cardiaque décelé à la naissance, d’un monde qui s’écroule pour des parents qui assistent, impuissants, aux traitements médicaux. C’est aussi le récit d’un système efficace et d’une histoire qui finit bien grâce au filet de sécurité que représente la Sécu.

LES ÉTINCELLES DE LA SÉCU EN MODE BD !

Une histoire à la belge réalisée par Harald Franssen, en partenariat avec le CEPAG, la FGTB wallonne et Solidaris et édité chez Delcourt.

Aujourd’hui, cela fait 75 ans que la Sécurité sociale nous protège. Pour (re)-prendre conscience de ce précieux héritage, Harald Franssen, bédéiste belge, propose un ouvrage original sur un sujet a priori tout sauf sexy tant il peut sembler compliqué. Il y mêle l’histoire avec un grand H et ses premières inquiétudes en tant que père !

« UN CŒUR EN COMMUN »

Dans cet album, l’auteur raconte deux histoires en parallèle. L’une commence dès les premières réunions clandestines de 1941 qui permettront de définir les grandes lignes du pacte social et l’autre quelques heures avant la naissance de sa fille. Mais qu’est-ce qui peut bien pousser un bédéiste à mettre ce modèle solidaire au cœur de son travail ? Cela a tout simplement démarré avec un « tu devrais faire une bd sur la Sécu ! », une suggestion qui amène ensuite de nombreuses recherches

pour se rendre compte que les ouvrages pédagogiques et accessibles sur le sujet sont presque inexistants. Et enfin, des racines originales : « c’est un peu le bordel, ma mère est norvégienne, mon père belge, j’ai passé une partie de ma vie au Congo et au final, je me suis posé la question, c’est quoi être belge ? Les frites ? Ou encore la famille royale ? Pour moi, c’est cette solidarité organisée qui en est le symbole ! ». Il faut évidemment ajouter à cela des rencontres et au total presque 10 ans de cheminement !

CONCOURS

En avant-première, Solidaris vous offre 10 exemplaires de la bande-dessinée « Un cœur en commun ». Pour p articiper, répondez au questionnaire en suivant ce lien : www.solidaris.be/concours

L’ouvrage sera disponible dans toutes les bonnes librairies dès février au prix de 14,95€.

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SERVICE RÉPIT | NEWS | SERVICE RÉPITNEWS

QUI PEUT FAIRE APPEL À UNE GARDE RÉPIT ? Catherine : Pour bénéficier de l’aide du Service Répit, la personne doit être en situation de dépendance lourde et qui nécessite la présence d’un aidant proche à domicile. Il faut aussi être enregistré à l’AVIQ ou avoir une allocation de remplacement de revenus d’intégration ou avoir des allocations familiales majorées.

Stéphanie : Si la famille rencontre ces conditions, elle peut s’inscrire auprès de la CSD. Une assistante sociale préparera avec la famille un dossier afin de répertorier toutes les informations essentielles concernant le bénéficiaire (type de handicap, informations sur la santé, sorties autorisées…). Pour faciliter la prise en charge, il est possible de prévoir des prises de contact entre le bénéficiaire et la Garde. Ça permet de rassurer autant la famille que le bénéficiaire.

À QUEL MOMENT FAIRE APPEL À VOUS ? C. : S’ils veulent être disponibles pour les autres, il est important pour les aidants proches de préserver du temps pour eux, des moments pour souffler et sortir de leur quotidien : aller au restaurant en amoureux, voir des amis, aller au cinéma… Ils ont tendance à oublier qu’avant d’être aidants proches, ils sont aussi des êtres humains ! Il ne faut pas attendre d’être en crise, de ne plus « voir le bout du tunnel » pour faire appel à nous.

S. : Il y a des personnes chez qui nous allons toutes les semaines, d’autres chez qui c’est une fois par mois. Chaque personne a un rythme différent qu’il faut trouver et respecter.

Nous intervenons, par exemple, dans une famille pour permettre à la maman de se concentrer sur ses tâches ménagères car le handicap de son enfant nécessite au quotidien toute son attention.

AU QUOTIDIEN, QUE FAIT UNE GARDE RÉPIT ? S. : Nous faisons des activités artistiques, sportives et récréatives avec le bénéficiaire. Notre métier consiste vraiment à le stimuler, à le garder éveillé. Au niveau de l’hygiène, il nous arrive de devoir faire le change ou une toilette. En fait, la Garde Répit fait autant d’activités au domicile qu’à l’extérieur.

C. : C’est vrai que la plupart des gens pensent qu’on reste enfermée au domicile avec le bénéficiaire alors que pas du tout ! En fonction de la situation, on peut faire des expositions, des visites de châteaux ou de musées, des balades dans la nature… Il y a un vrai lien de confiance qui se crée avec le bénéficiaire.

S. : Même s’il devient adolescent ou adulte, le parent peut continuer à voir son enfant comme un enfant. Avec le handicap, le parent a tendance à le surprotéger. Mais les besoins et les aspirations changent aussi. La Garde Répit va toujours essayer de trouver de nouvelles activités qui répondent au mieux aux envies et aux potentialités du bénéficiaire.

QUELLE EST LA FORMATION D’UNE GARDE RÉPIT ? C. : Notre équipe est composée de profils variés. Chaque garde a des compétences spécifiques. Moi par exemple, j’ai travaillé dans la psychiatrie, d’abord la pédopsychiatrie et ensuite la psychiatrie pour adultes. Stéphanie est puéricultrice de formation. Dans le cadre du Service Répit, on bénéficie toutes d’un accompagnement et d’un suivi spécifique.

S. : En fait, il n’y a pas une formation en tant que telle pour être « Garde Répit ». Mais nous bénéficions d’une formation continue et d’une formation spécifique sur certains handicaps. Par exemple, nous sommes formées pour l’autisme, la maladie d’Alzheimer, la manipulation des personnes, la gestion de situations de crise, la communication avec les personnes atteintes de déficience mentale…

QUELLE RELATION ENTRETENEZ-VOUS AVEC LA FAMILLE ? S. : Les aidants proches nous font vraiment confiance, ils nous écoutent parce qu’on a une réelle expertise. En plus, la présence d’une Garde Répit permet de débloquer certaines situations. Quand on aide une famille, ce sont en fait tous les services de la CSD dont les bénéficiaires peuvent profiter.

C. : Tout à fait ! Parce qu’ils ne sont généralement pas au courant de toutes les aides que la CSD peut leur apporter. On les informe aussi sur les

aides financières dont ils pourraient bénéficier auprès des pouvoirs publics pour des aides techniques comme des lits médicalisés, des monte-escaliers ou autres.

LE SERVICE RÉPIT DÉVELOPPE DE NOUVEAUX PROJETS ? C. : On développe actuellement l’accompagnement de nos bénéficiaires en milieu hospitalier. Avec la charge de travail qu’ils ont déjà, le personnel infirmier ne sait pas rester en permanence au chevet de la personne en situation de handicap alors qu’elle a des besoins spécifiques. Les familles restent donc généralement 24 heures/24 avec leur proche.

S. : Que ce soit pour une hospitalisation comme une pneumonie ou pour une intervention, on prend le relais à l’hôpital pour permettre à la famille de rentrer à la maison. Ça permet de rassurer tout le monde, même le personnel infirmier qui connait moins bien le handicap que nous ! D’une certaine manière, on les soulage parce qu’on peut se charger de donner les repas par exemple.

LES GARDES RÉPIT, UNE VÉRITABLE BULLE D’AIR POUR LES FAMILLES !

Les aidants proches d’une personne en situation de handicap peuvent ressentir le besoin de souffler et de prendre un temps de pause. Les Gardes Répit prennent alors le relais. En plus de veiller au bien-être et au confort du bénéficiaire, elles proposent des activités récréatives adaptées aux besoins spécifiques de la personne. Catherine et Stéphanie, Gardes Répit à la Centrale de Services à Domicile, ont accepté de partager avec nous leur quotidien.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le Service Garde répit ?

081/777.100 • [email protected] • www.csdnamur.be

Catherine42 ans - Garde Répit depuis 6 ans

Stéphanie43 ans - Garde Répit depuis 7 ans

« Même si ce n’est pas facile pour la famille de nous confier leur proche, les aidants ne devraient jamais avoir

honte de faire appel à nous ! »

TARIF HORAIRE :

* Affilié à la mutualité Solidaris de la Province de Namur en ordre de cotisation complémentaire.

Affiliés* Non-affiliés

De 8h à 20h 4 €/heure 4,50 €/heure

De 20h à 8hWeek-end & jours fériés

5 €/heure 5,50 €/heure

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Bien-être & confianceBAROMÈTRE

WALLONIE-BRUXELLESWALLONIE-BRUXELLES

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BAROMÈTRE | LE BLUES DES BELGES ! BAROMÈTRE | LE BLUES DES BELGES !

LE BLUESDES BELGES !

Depuis 5 ans l’Institut d’enquête Solidaris étudie l’état de bien-être de la population au travers de son « Baromètre bien-être et confiance ». Chaque année, un millier de Belges francophones répondent à près de 200 questions et livrent leur ressenti, leurs espoirs et leurs craintes… La cinquième édition de cette vaste enquête permet un certain recul et met en lumière une lente mais inexorable dégradation des conditions de vie et une nette baisse de confiance quant à l’avenir.

UNE PHOTOGRAPHIE ANNUELLE

Ces études approfondies donnent un aperçu de l’état de bien-être de la population. Chaque année, plus de mille personnes répondent à un vaste questionnaire articulé sur 6 grands axes :

• Les conditions de vie• Le rapport à la société • La qualité des relations (famille, amis…) • L’image de soi et la projection dans l’avenir • La santé physique • La santé psychique

Les résultats sont représentés selon un indice qui peut varier de 1 à 100. En résumé un indice 1 serait donné à une société proche de l’enfer sur terre alors que l’indice 100 serait attribué à une société idéale.

UN INDICE BIEN-ÊTRE EN DÉCLIN

La dernière édition du Baromètre confirme encore le recul du bien-être général. Si celui-ci se situe encore au-dessus de la moyenne, il est important de souligner qu’il affiche une chute constante depuis 2015 passant de 56,7 points en 2015 à 53,6 points en 2019. Dans ce processus de baisse du bien-être, on peut constater que ce sont les conditions de vie et l’état de santé physique qui se sont les plus dégradés.

Pour Solidaris, une mutualité ne se limite pas aux remboursements des soins de santé et aux paiements des indemnités, elle doit également être la voix de ses affiliés et défendre leurs droits. Pour cela il est essentiel de connaître leur réalité et leurs besoins. C’est l’objectif des enquêtes Solidaris.

UN INDICE « CONFIANCE » AU PLUS BAS

Le Baromètre se penche également sur la confiance de la population dans la capacité des institutions à réagir pour améliorer les choses ! Cette question est un élément central du Baromètre car les deux indices bien-être et confiance sont étroitement liés.

En 2019, le constat des participants à l’enquête est clair : les individus ou les institutions qui ont le pouvoir de faire évoluer la société dans un meilleur sens sont considérés comme très (trop ?) peu actifs. Le monde économique (entreprises, assurances…) et celui de la finance (banques…) ne dépassent pas les 20% de confiance. Le monde politique (gouvernants, partis) est encore plus bas avec un score en-dessous de 10% ?

Inversement, on remarque que les Belges accordent principalement leur confiance à leurs proches (famille, amis, conjoint… ) qui récoltent un résultat de 75% .

Un score conforte cependant Solidaris dans le combat qu’elle mène pour réduire les inégalités et améliorer le bien-être de tous, celui de de la Sécurité sociale et des mutualités qui bénéficient de la confiance de plus de 60% des Belges francophones !

EN RÉSUMÉ, LES BELGES ONT TOUJOURS

LA TÊTE HORS DE L’EAU MAIS…

POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?

5 ANS DE BAROMÈTRE EN QUELQUES CHIFFRES

Le pourcentage de personnes qui vivent des fins de mois difficiles est passé de 19 à 25%

Le nombre d’individus présentant de signes de dépression augmente de 4,7 points alors que 45,3% de la population avouent subir un stress élevé.

23% de la population souffrent de solitude (avec une augmentation de 3,7 points)

L’indice de bien-être global passe de 56,7 points en 2015 à 53,6 points en 2019.

L’indice bien-être des familles monoparentales présente un recul de 7 points en 5 ans et flirte avec la limite des 50 points en 2019.

L’indice bien-être des personnes en incapacité de travail est à son niveau le plus bas (34,3 points).

La situation générale des 40-59 ans se dégrade de plus en plus et passe sous la barre des 50 points.

Les inégalités sociales s’accroissent. Les populations qui vont le moins bien affichent un indice bien-être moyen autour de 20 points alors que les populations qui vont le mieux touchent les étoiles avec un indice autour de 80 points !

Découvrez l’intégralité du Baromètre sur : www.institut-solidaris.be

INDICE 100 = SOCIÉTÉ IDÉALE

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Vos magasins Point de Mire :Auvelais : Rue Chère Voie, 75 • Philippeville : Rue de France, 35 • Saint-Servais : Chaussée de Waterloo, 182 • Plus d’infos : www.optiquepointdemire.be

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MAIS AUSSI :

ALIMENTATION | UNE TABLE DE FÊTE RESPONSABLE ET ÉCONOMIQUE

ALIMENTATION

UNE TABLE DE FÊTE RESPONSABLE

ET ÉCONOMIQUE

Chaque année, c’est la même rengaine. L’élaboration des repas de fête est un vrai casse-tête et peut être un véritable coup de stress pour le portefeuille. Comment ravir les papilles de chacun en respectant l’environnement et le commerce local? Découvrez les trucs et astuces du Service Promotion à la Santé de Solidaris.

L’alimentation est à la base d’une bonne santé. Mais si l’accès à une alimentation de qualité est un droit fondamental, il est loin d’être une réalité pour tous. En s’attaquant à cette problématique, Solidaris prend part à la prévention de l’obésité et des nombreuses maladies liées à une alimentation surabondante et déséquilibrée. La prévention est un des volets majeurs de nos missions légales. Mais plus largement en tant qu’acteur social et citoyen, Solidaris propose également des pistes pour une consommation plus respectueuse de l’environnement.

POUR ALLER PLUS LOIN

Solidaris et son réseau proposent une multitude d’outils pour vous aider à mettre la santé au cœur de vos assiettes :

• Commandez le calendrier et la boussole sur www.alimentationdequalite.be ou au 04/341 62 11

• L’animation « Goûtez-moi ça » questionne le plaisir de manger, les étiquettes de produits, l’alimentation de qualité … Plus d’informations sur www.femmesprevoyantes.be

• Le site Santé du Cœur offre une foule de conseils, des recettes et des défis pour prendre soin de soi. www.santeducoeur.be

OPTER POUR LES CIRCUITS COURTS

Nombreuses sont les viandes plus ou moins exotiques que l’on retrouve en magasin pendant ces périodes de fête : crocodile, kangourou, autruche… En se tournant vers l’alternative locale, on pense à la fois à l’environnement mais aussi au maintien de la biodiversité, d’ici et de là-bas. Préférez donc une viande locale, dont la Belgique regorge : volaille, gibier, lapin. Votre artisan-boucher pourra vous conseiller.

Qu’il soit question de viandes, de poissons ou de tout autre aliment, pas facile de savoir ce qu’il y a vraiment dans ce que l’on achète, d’où ça vient, comment c’est fabriqué, si c’est trop cher ou pas. Ce guide est une boussole qui vous aide à choisir une alimentation de qualité.

PRIVILÉGIER LES PRODUITS DE SAISON

On ne cesse de le répéter : cuisiner des produits de saison a un réel impact sur la santé de la planète mais aussi sur la santé de nos finances. Exit les fraises et framboises qui n’ont rien à faire sur nos étals lors de ces temps hivernaux. A la place, on choisit des fruits et légumes frais, de saison et locaux : la châtaigne qui accompagnera un délicieux velouté de pleurotes, la pomme ou le coing pour la compote maison des enfants… On privilégie les choux sous toutes leurs formes : paupiettes de chou, quiche au brocoli…

Calendrier fruits et légumes Le calendrier des fruits et légumes de saison vous aide à établir vos menus quotidiens de manière responsable.

Petite boussole pour ne pas perdre le nord !

Guide pour vos achats de nourriture

« Goûtez-moi ça ! » est un programme de Solidaris et de son réseau pour favoriser l’accès de tous à une alimentation de qualité.

081/777.850 Ligne unique [email protected] Philippeville : Boulevard des Fortifications 12

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PARRAINEZ VOS PROCHES | NEWS

UN SOUTIEN FINANCIERAu-delà d’une franchise unique de 650 € par année civile et par famille, Medi’Kids prend en charge la majorité des frais de santé de votre enfant : •  l'hospitalisation,•  les prestations médicales (médecins), paramédicales

et de réadaptation,•  les médicaments, •  le matériel médical (pansement, perfusion…),•  les prothèses, les implants…•  les frais de transport de l'enfant en cas

d'hospitalisation ou de consultation (véhicule privé, transport en commun, taxi, ambulance, hélicoptère).

MAIS AUSSI : Un accompagnement par nos assistants sociaux

Nos assistants sociaux sont à votre écoute, vous soutiennent et vous accompagnent dans les différentes démarches à entreprendre.

QUELLES PATHOLOGIES SONT CONCERNÉES ?Les pathologies chroniques, potentiellement invalidantes, nécessitant des soins constants en vue de la guérir, d’en prévenir des complications éventuelles ou d’en freiner l’évolution sont couvertes par Medi’Kids.

Il s'agit par exemple, de maladies congénitales, oncologiques (cancers), héréditaires, pneumologiques (mucoviscidose), neurologiques (infirmités motrices et cérébrales), psychiatriques, traumatologiques, rénales, dermatologiques, orthopédiques, rhumatologiques, gastro-entérologiques… L’autisme, l’asthme et l’atopie ainsi que les troubles envahissant du comportement et l’hyperactivité sont également reconnus.

À QUELLES CONDITIONS ?Le bénéficiaire doit être atteint d’une pathologie reconnue par Solidaris, en ordre de cotisations complémentaires et avoir ouvert un Dossier Médical Global. Il doit également bénéficier d’allocations familiales (soit max jusqu’à son 25ème anniversaire).

COMMENT EN BÉNÉFICIER ?L’ouverture du dossier et les démarches y afférentes sont gratuites.Vous pouvez prendre contact avec notre Centre de Service Social. Nos assistants sociaux se tiennent à votre disposition.

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Et de nombreux conseils personnalisés...

Coordonnées de la personne à contacter

La personne à contacter doit être titulaire soins de santé (personne à la source des revenus (salarié, indépendants, chômeur, pensionné…) et qui ouvre le droit aux soins de santé pour lui-même et ses éventuelles personnes à charge).

Nom* : .....................................................................................Prénom* : ................................................................................Rue* : ........................................................................................Numéro* : ...............................Boîte : ......................................Code Postal* : ........................Localité* : ................................Tél/GSM* : ...............................................................................E-mail : ....................................................................................Date de naissance : ..................................................................Mutualité actuelle : ..................................................................

MEDI’KIDS, UN ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ET UN SOUTIEN FINANCIER FACE

À LA PATHOLOGIE LOURDE D’UN ENFANT

Apprendre que votre enfant est porteur d’une pathologie et y faire face sont des moments particulièrement difficiles à vivre. C’est pourquoi Solidaris vous accompagne dans vos démarches et intervient dans le remboursement de ses dépenses de santé.

Le parrainé est : un ami     un membre de ma famille    un collègue  une connaissance    autre - précisez : ..............................................

Remplissez ce formulaire et renvoyez-le nous via enveloppe pré-affranchie PostMut à :

Solidaris mutualité - Province de NamurService CommunicationChaussée de Waterloo, 182 - 5002 Namur081/777.225 - [email protected]

Vos coordonnéesNom* : .....................................................................................Prénom* : ...............................................................................Tél/GSM* : ...............................................................................E-mail : ...................................................................................N° registre national* : ...........................................................

  En complétant ce formulaire, j'accepte que les informations communiquées soient exploitées dans le cadre de l'opération parrainage menée par Solidaris. Je déclare avoir pris connaissance du règlement de l'opération parrainage et l'accepter dans son intégralité. Le règlement est disponible sur le site www.solidaris.be.

*Champs obligatoires.

Plus d’infos : 081/777.506 • [email protected] • www.solidaris.be

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| NOUVEAU : NEWSLETTER SOLIDARISNEWS ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉS | AGENDA

ÉVÈNEMENTSET ACTIVITÉS À VENIR...

JEUNESSE ET CULTUREVéritable mosaïque culturelle et artistique, la Maison des Jeunes « Jeunesse et Culture » est un lieu d’effervescence où des jeunes de tous horizons se rencontrent, créent et s’expriment à travers une démarche participative et bienveillante !

La Maison des Jeunes est ouverte du lundi au samedi et propose, entre autres, un accès pc et internet, des Conseils de Jeunes, des ateliers emploi (cv, lettre de motivation…), des ateliers 100% filles (un mardi sur deux de 19h à 20h), des Ciné-débats, une salle d’entraînement…

NOS COURS

• Hip-Hop Ados : Le mardi de 17h45 à 18h45 avec Céline• Danse Girly : Un mardi sur deux de 19h à 20h avec Céline• Break Ados Niveau 1 : Le mercredi de 18h à 19h avec Feras• Break Ados Niveau 2 : Le mercredi de 19h à 20h avec Feras• Break Enfants Niveau 1 : Le jeudi de 17h45 à 18h45 avec Léa• Break Enfants Niveau 2 : Le jeudi de 18h45 à 19h45 avec Léa• Skateboard : Le 1er et le 3ème mercredi du mois de 14h à 17h

avec Diego• Cross-training - Renforcement musculaire :

Le vendredi de 19h à 20h30 avec KarimPrix : 50€ pour les membres*

70€ pour les non-membres

AGENDA

* Membre de Solidaris mutualité – Province de Namur en ordre de cotisations complémentaires.

NOS ATELIERS (GRATUIT)

• Création et composition sonores• Photographie argentique• Vidéo• Lecture• …

STAGES ENFANTS DE 6 À 12 ANS

Carnaval du 24 au 28 février 2020 « Des masques & moi »

Pâques du 6 au 10 avril 2020 « La danse dans tous ses états »

Prix : 50€ pour les membres* 70€ pour les non-membres

STAGES ADOS DÈS 12 ANS

Pâques du 14 au 17 avril 2020 Extrem Week (activités sportives)

Prix : 110€ pour les membres* 125 € pour les non-membres

Renseignements et inscriptions : 081/777.170 ou [email protected]

Solidaris mutualité – Province de NamurÀ l’attention du Service CommunicationChaussée de Waterloo, 1825002 Namur

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La déclaration de politique de vie privée de Solidaris est disponible sur le site www.solidaris.be. En validant votre inscription via ce formulaire, vous acceptez explicitement que votre adresse de messagerie soit utilisée pour vous envoyer notre newsletter mensuelle. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.

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Pour vous inscrire, il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous et de le faire parvenir par email à [email protected] ou par courrier à l’adresse postale :

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LATITUDE JEUNESDRIVE MUT

Hors de prix le permis de conduire ? Pas avec Drivemut, votre aide à la conduite dans le cadre de la filière libre !

Cours théoriques : 20 heures de cours théoriques, données par des instructeurs professionnels brevetés, au prix de 35 € (cours accessibles aux affiliés de Solidaris mutualité uniquement).Cours pratiques : 35€ pour 1h de cours.

Nos sessions pour le 1ème trimestre 2020 :•  Du 27/01 au 31/01/2020 de 14h00 à 18h00 à Saint-Servais •  Du 03/02 au 07/02/2020 de 17h00 à 21h00 à Saint-Servais •  Du 24/02 au 28/02/2020 de 09h00 à 13h00 à Philippeville•  Du 24/02 au 28/02/2020 de 14h30 à 18h30 à Saint-Servais •  Du 16/03 au 20/03/2020 de 17h00 à 21h00 à Auvelais

Renseignements et inscriptions : 02/515.06.31 - www.drivemut.be

FORMATIONS

Le monde de l’enfance et de l’animation t’intéresse ? Tu veux devenir animateur ou coordinateur de centre de vacances ? Rejoins l’une de nos prochaines formations : •  Animateur : du 24 au 26/01/2020 à Nieuwpoort & du

23 au 29/02/2020 à la Panne.•  Coordinateur : du 07 au 09/02, du 27 au 29/03, du 24

au 26/04 & du 25 au 27/09/2020.

| ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉSAGENDA ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉS | AGENDA

FEMMES PRÉVOYANTES SOCIALISTESFLASHBACK : LES FILLES DE LILITH

L’histoire de Lilith débute aux origines du monde lors de la création de l’humanité. Première femme d’Adam et considérée comme son égal, elle a très vite pris son envol, refusant tout lien de dépendance et de soumission. Deux mille ans plus tard, 5 filles de Lilith se retrouvent sur les planches. Cinq quinquagénaires qui assument, s’assument et qui s’amusent. Plus question d’être une femme soumise, non-respectée, stressée, angoissée. Elles ont découvert le vecteur de l’émancipation, la liberté d’être soi-même.

À travers ce spectacle, entre humour et émotions, ces 5 femmes ont fait preuve de détermination afin d’affronter leurs différentes peurs, c’était également une découverte de soi et des autres qui a permis au groupe de s’ouvrir, de s’affirmer et de renforcer sa confiance en soi. Ce projet et de nombreux autres contribuent à l’émancipation des femmes afin de leur donner une place dans l’espace public et viser l’égalité.

Les filles de Lilith est une création collective de Francette Berthe, Annette Ledoux, Dominique Magniette, Marie-Madeleine Ruelle et Régine Vanstechelman et mise en scène par Bruno Hesbois et Lison Burton. Un atelier peinture et poterie a également été mis en place pour que chaque comédienne puisse créé sa propre vision de Lilith.

Un atelier des Femmes Prévoyantes de Philippeville animé par la Compagnie Buissonnière et le secteur Théâtre Action de la Province de Namur.

Pour en savoir plus sur nos projets : 081/777.182 ou [email protected]

BALADES NATURE

Apprendre à découvrir la nature qui nous entoure, prendre conscience des richesses de notre environnement, s’aérer le temps d’une matinée, se connecter à la terre, à soi et aux autres avec une promesse de vivre mieux. Parcours de 6 kms, balade commentée par Françoise Ramaut, guide nature du Cercle des Naturalistes de Belgique. Rendez-vous à 9h30 devant l’église du village de Walcourt le 23 janvier et de Gourdinne le 08 février.

Prix : 2 €, gratuit pour les enfants de moins de 14 ans.

Renseignements et inscriptions : 081/777 182 ou [email protected]

* Membre de Solidaris mutualité – Province de Namur en ordre de cotisations complémentaires.

SERVICE BABYSITTING

Envie d’un moment en toute quiétude ? Le service babysitting de Latitude Jeunes est là pour vous ! Les baby-sitters sont formés et brevetés par Latitude Jeunes afin de vous garantir un service de qualité !

Prix : •  5 € par heure pour les membres*; •  6 € par heure pour les non-membres;•  Forfait nuit : 20 € pour les membres et 25 € pour

les non-membres.

SÉJOUR SKI / SNOWBOARD POUR LES 11-17 ANS

Rejoins-nous pour des vacances à la montagne du 22 au 29/02/2020 ! Le domaine skiable de Sestola est composé de 60 km de pistes et ravira tant les débutants que les skieurs confirmés.

Le prix comprend : voyage accompagné en car, logement à l’hôtel Nuevo Parco***, chambres de 3 à 5 personnes, pension complète, 5 jours de ski/snowboard, le skipass, le matériel de ski/snowboard, les cours donnés par des moniteurs de ski agréés, les assurances, un encadrement de qualité assuré par nos animateurs.

Prix : 675€ (655€ à partir du 2e enfant) pour les membres*, 740€ pour les non-membres Pour les snowboards, supplément de 37€

Renseignements et inscriptions : 081/777.196 ou 081/777.199 ou [email protected]

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| ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉSAGENDA ÉVÈNEMENTS ET ACTIVITÉS | AGENDA

ASPH – ESPACE SENIORSTABLES DE CONVERSATION EN ANGLAIS

Apprendre l’anglais en immersion totale tout en restant en Belgique ? C’est possible ! Rejoignez nos tables de conversation en anglais pour séniors à Philippeville et à Viroinval !

NOS ACTIVITÉS SPORTIVES

À Saint-Servais (Chaussée de Waterloo, 182) : •  Qi Gong, le lundi de 13h45 à 14h45;•  Yoga doux, le lundi de 18h à 19h;•  Gymnastique douce, le mardi de 9h30 à 10h30

et de 10h45 à 11h45.

À Philippeville (Rue de France, 35) :•  Gymnastique douce, le mardi de 14h à 15h.

À Dinant (Place Patenier, 9) :•  Gymnastique douce, le jeudi de 14h à 15h.

À Fernelmont (au hall sportif – Avenue de la rénovation n°8) : •  Zumba Gold pour personnes à mobilité réduite, le

vendredi de 18h à 19h.

À Couvin : •  Prochainement : Zumba Gold pour personnes à

mobilité réduite.

À l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, le Centre de Ressources Handicaps et Sexualités s’est associer à la Ville de Namur et organisait une semaine de sensibilisation sur la vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes en situation de handicap. Cet événement était articulé autour d’expositions.

Du 2 au 7 décembre, la Maison des Citoyens de la Ville de Namur (Rue de Fer) accueillait les oeuvres de Jérôme Deya et Cléon Angelo.

Dans une société d’hypersexualisation, comment expliquer que la sexualité des personnes en situation de handicap reste un profond tabou ? Pendant trois ans, Jérôme Deya a rencontré six couples de personnes en situation de handicap. Il partage à travers ses clichés

NOS ATELIERS MÉMOIRES

Dans une ambiance conviviale, rejoignez nos différents groupes. Vos méninges seront en surchauffe grâce à de petits exercices faisant travailler les diverses mémoires, vos connaissances et votre logique. Les ateliers sont ouverts à tous et les exercices seront adaptés à votre niveau !

•  À Andenne, les mardis de 14h à 15h30•  À Mettet, 1 jeudi sur 2 de 14h à 15h30•  À Couvin, 1 mardi sur 2 de 14h30 à 16h•  À Saint Servais, les 1ers et 3èmes jeudis du mois de 10h

à 11h30•  À Rochefort, 1 mardi sur 2 de 10h à 11h30•  À Philippeville, 1 vendredi sur 2 de 10h à 11h30

Dès 2020, nos ateliers mémoires se développeront également à Viroinval, Gembloux et Auvelais !

NOS FORMATIONS « SÉNIORS À VOS CLAVIERS »

•  Module 1 : À la découverte de l’ordinateur : lundi 20/04, mercredi 22/04 et jeudi 23/04 + remédiation le lundi 04/05

•  Module 2 : Maîtrise du traitement de texte : lundi 27/04, mercredi 29/04 et jeudi 30/04 + remédiation le mardi 05/05

•  Module 3 : Utilisation pratique d’internet : lundi 11/05, mardi 12/05 et jeudi 14/05 + remédiation le lundi 25/05

•  Module 4 : Partage et communication sur le web : lundi 18/05, mardi 19/05 et mercredi 20/05 + remédiation le mardi 26/05

Prix : 30€ par module. Les cours se donnent de 9h00 à 11h30 et les remédiations de 9h00 à 11h00.

Renseignements et inscriptions : 081/777.800 ou [email protected]

leurs moments de grande intimité. Une exposition qui bouscule, à destination des adultes.

Cléon Angelo est le président de l’ASBL Chais’art. Par le biais de l’humour, il illustre les difficultés quotidiennes des personnes en situation de handicap.

À ces expositions se sont joints divers témoignages, notamment celui de Cindy Keita, militante pour l’accès à la sexualité pour tous, qui utilise le média photographique pour susciter le débat et témoigner de son quotidien. Conférences, séances de sensibilisation en milieu scolaire, débats ont agrémenté cette semaine de sensibilisation.

Renseignements : 081/840 247 ou [email protected]

CENTRE DE RESSOURCES « HANDICAPS & SEXUALITÉS »JOURNÉE INTERNATIONALE DES PERSONNES HANDICAPÉES

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INTERVIEW | GRAND CORPS MALADE

« JE SUIS UN DE CES PETITS HAUTS-PARLEURS,

COMME IL Y EN A DES MILLIERS… »

GRAND CORPS MALADEINTERVIEW

Fabien Marsaud se vouait à une tout autre vie. Plus jeune, il se destine à une carrière de professeur de sport. Le jour de son vingtième anniversaire, alors qu’il est éducateur de colonies de vacances, il fait un mauvais plongeon dans une piscine. Suite à cet accident, les médecins lui annoncent qu’il est tétraplégique et qu’il ne marchera plus. Mais au bout d’une année complète de rééducation, Fabien parvient à recouvrer l’usage de ses membres et, pendant sa convalescence, il se met à écrire. Comme il le dit : « La vie est une succession de plans B et il faut pouvoir changer de projet de vie. La musique et les films ne faisaient pas partie de mon plan A mais pourtant, c’est un beau plan B. » Ce nostalgique optimiste et boulimique de travail (un prochain album, une série et un troisième film sont déjà en gestation) livre une infime partie de sa vision du monde et du handicap…

Un timbre de voix que l’on n’oublie pas et qui résonne encore et encore, c’est celui de Grand Corps Malade… Nous le rencontrons quelques heures avant son concert au Cirque Royal à Bruxelles. Si chaque chanson de son dernier album (Plan B) suscite une question, c’est l’homme et son handicap qui resteront le fil rouge de cette rencontre. Un artiste « médicament » qui, dans un monde idéal, verrait ses concerts et ses albums remboursés par la Sécurité sociale…

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GRAND CORPS MALADE, UN NOM DE SCÈNE QUI VOUS CORRESPOND ENCORE AUJOURD’HUI ?À la base, Grand Corps Malade c’était pour déconner dans une soirée Slam et ce nom est resté… Il a pu interroger au début en faisant penser à un nom d’indien. Evidemment, il fait allusion à mon handicap qui, malheureusement, sera présent jusqu’à mon dernier jour. Mais je l’assume et je l’aime beaucoup ce nom-là, je pense qu’il est rentré dans le « langage courant », il m’accompagne quoi que je fasse, de la musique ou du cinéma.

LE HANDICAP, C’EST LE REGARD DES AUTRES ?Il y a de grosses différences de handicap, le fait d’être debout, ça change beaucoup de choses. Durant un an, j’ai connu le fauteuil en centre de rééducation et lors de quelques incursions dans la vraie vie, j’ai vu que l’on pouvait me regarder bizarrement. Ce n’est pas toujours méchant, ce sont des regards de gêne, de « je sais pas comment faire »… Et il y a plein de types de handicap, il y a aussi tous ceux que l’on ne voit pas et qui sont parfois plus difficiles à assumer ! Mais bien sûr, pendant une partie de ta vie, tu essaies de t’habituer à ton handicap et puis après, il faut s’habituer au regard des autres.

HANDICAPÉS, PERSONNES HANDICAPÉES, EN SITUATION DE HANDICAP… VOUS, POUR QUI LES MOTS COMPTENT, CES DÉNOMINATIONS ONT- ELLES UNE IMPORTANCE ?À vrai dire pas trop. Au début, je ne savais pas qu’il fallait dire personnes handicapées … Dans un de mes premiers textes, je parle de handicapés car c’est le terme que j’entendais au quotidien et j’aime écrire comme dans la vie de tous les jours. On peut faire de très beaux textes avec ce langage du quotidien. J’aime quand on appelle un chat un chat. Je me rends compte que certains termes peuvent être un peu blessants et alors

j’essaie de faire attention mais ça ne me rend pas fou. J’essaie de parler le plus naturellement possible.

UNE CONSCIENCE CITOYENNE ET DES VALEURS DE SOLIDARITÉ, DE VIVRE ENSEMBLE QUI TRANSPARAISSENT DANS VOTRE FILM « LA VIE SCOLAIRE » ET DANS VOS TEXTES. D’OÙ VOUS VIENT CETTE CONSCIENCE ?Ce sont des valeurs avec lesquelles j’ai grandi, certainement transmises par mes parents et liées à l’endroit dans lequel j’ai vécu. Je viens de Saint-Denis en banlieue parisienne. C’est une ville très cosmopolite, très multiculturelle. Et quand tu y grandis, que c’est la première image que tu as du monde, tu considères que c’est naturel. C’est en vieillissant, en entendant les discours des uns et des autres, que tu te rends compte que ce qui est naturel pour toi, ne l’est pas nécessairement pour tout le monde. Certains ont peur de l’autre, de la différence. J’ai toujours eu à cœur de propager le sentiment que nous sommes tous liés, que nous pouvons vivre ensemble à condition de s’écouter un peu. Il y a de la place pour tout le monde et heureusement que nous sommes différents, ça rend la vie plus intéressante !

VOUS INTERROGEZ LE MONDE À TRAVERS VOTRE TRAVAIL MAIS SANS JAMAIS VOULOIR ÊTRE LE PORTE-DRAPEAU D’UNE CAUSE PLUTÔT QU’UNE AUTRE….Je fais toujours attention « aux mots messages », au fait d’être considéré comme un porte-drapeau, un représentant, ça me fait très peur. J’entendais dernièrement que l’on me qualifiait de représentant de la banlieue ! Moi, représentant de tous ses mots, de son énergie, de sa diversité, de ses problèmes ? Oui, je suis un membre de la banlieue mais je ne suis qu’un de ces petits hauts-parleurs, comme il y en a des milliers… À un moment, j’étais aussi le représentant des personnes handicapées, mais non, malheureux ! C’est facile, on te colle cette image parce qu’il y a peu d’artistes handicapés. Maintenant, si le fait d’être sur scène avec une béquille en encourage certains, si ça peut montrer que l’on peut accéder à de belles choses avec un handicap, ok. Mais de là à les représenter c’est un peu trop…

ON DIT DE VOUS QUE VOUS ÊTES UN MÉDICAMENT…Tant mieux si certains de mes textes font du bien aux gens… J’ai déjà entendu que je devrais être remboursé par la Sécu, je trouve ça assez rigolo ! De manière générale, c’est le rôle des artistes de faire du bien… Tant mieux si ça marche !

INTERVIEW | GRAND CORPS MALADE

À (re)découvrir, à offrir…

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