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Ann. Soc. belge Méd. trop. 1965, 45, 5, 511-530 Nouvelles observations sur les Simulies d'Elisabethville (Katanga) PAR R. HALLOT, A. FAIN, J. BAFORT et M. LIPS Résumé - Les auteurs étudient la faune simulidienne de la région d'Eli- sabethville d'après des spécimens récoltés par eux au cours des années 1961-1962 et 1965 et les collections du Musée Royal de l'Afrique centrale à Tervuren et de I1nstitut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, Cette étude permet de confirmer la présence de la majorité des espèces signalées précédemment et établit l'existence de deux espèces et d'une sous-espèce nouvelles pour la région. La présence de S. damnosum est confirmée à la fois par capture d'adultes dans l'acte de piquer et par élevage de pupes, S. neavei n'a pas été rencontré, Une autre espèce réputée piqueuse a également été récoltée. Il s'agit de S. albivirgulatum qui fut obtenue seulement par élevage et capture au bac à lumière et non dans l'acte de piquer. Enfin de nombreux spécimens d'une espèce attribuée à S. merops furent récoltés sur l'homme, certains dans l'acte de piquer, Gibbins (1936) dans sa révision des simulies congolaises donna une première liste des espèces connues dans la région d'Elisabeth- ville. Son étude était basée sur une importante collection de simulium obtenus d'élevage par J. Hissette et J. c. Bequaert dans le cadre de la seconde expédition africaine de l'Université de Harvard (1934). Gibbins identifia à partir de ce matériel les espèces suivantes: S, adersi Pomeroy, 1922: S. alcocki Pomeroy. 1922; S. aureosimile Pomeroy, 1920 (= S. nigritarsis auct.); S. cervicornutum Pomeroy. 1920; S. hirsutum Pomeroy, 1922 (= S. hirsutum var. dubium Pomeroy, 1922); S. impukane de Meillon, 1936 (S. violaceum Pomeroy, 1922); S. medusaeforme medusaeforme Pomeroy, 1920 (= S. ugandae Gibbins, 1934). Au cours des années 1942 à 1945, des élevages de pupes prove- nant principalement de la rivière Lubumbashi furent effectués par A. Millecamps. L'identification des spécimens obtenus permit à M. Wanson et A. Millecamps (1946) de confirmer la présence des espèces déjà observées antérieurement et de mettre en évidence plusieurs espèces nouvelles pour la région:

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Anvers et reçu pour publication le

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:l Ruanda-Urundi. Rev. Zool. Bot.

.tion de deux Simulium nouveaux.

: Ethiopian Region. London, British

JIed. Parasit., 1936, 30, 133-150. II. Ann. trop Med. Parasit., 1938,

tum Pomeroy) attaquant les volail ­,). Bull. Soc. Path. exot., 1962,

Bull. ent. Res., 1930, 21, 185-200. édicale sur le Katanga. Bruxelles,

10cercose africaine humaine. Ann.

les Simulies d'Elisabethville. Rec. il.

r,

Ann. Soc. belge Méd. trop. 1965, 45, 5, 511-530

Nouvelles observations sur les Simulies d'Elisabethville (Katanga)

PAR

R. HALLOT, A. FAIN, J. BAFORT et M. LIPS

Résumé - Les auteurs étudient la faune simulidienne de la région d'Eli ­sabethville d'après des spécimens récoltés par eux au cours des années 1961-1962 et 1965 et les collections du Musée Royal de l'Afrique centrale à Tervuren et de I1nstitut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, Cette étude permet de confirmer la présence de la majorité des espèces signalées précédemment et établit l'existence de deux espèces et d'une sous-espèce nouvelles pour la région.

La présence de S. damnosum est confirmée à la fois par capture d'adultes dans l'acte de piquer et par élevage de pupes,

S. neavei n'a pas été rencontré, Une autre espèce réputée piqueuse a également été récoltée. Il s'agit de

S. albivirgulatum qui fut obtenue seulement par élevage et capture au bac à lumière et non dans l'acte de piquer.

Enfin de nombreux spécimens d'une espèce attribuée à S. merops furent récoltés sur l'homme, certains dans l'acte de piquer,

Gibbins (1936) dans sa révision des simulies congolaises donna une première liste des espèces connues dans la région d'Elisabeth­ville. Son étude était basée sur une importante collection de simulium obtenus d'élevage par J. Hissette et J. c. Bequaert dans le cadre de la seconde expédition africaine de l'Université de Harvard (1934).

Gibbins identifia à partir de ce matériel les espèces suivantes:

S, adersi Pomeroy, 1922: S. alcocki Pomeroy. 1922; S. aureosimile Pomeroy, 1920 (= S. nigritarsis auct.); S. cervicornutum Pomeroy. 1920; S. hirsutum Pomeroy, 1922 (= S. hirsutum var. dubium Pomeroy, 1922); S. impukane de Meillon, 1936 (S. violaceum Pomeroy, 1922); S. medusaeforme medusaeforme Pomeroy, 1920 (= S. ugandae Gibbins, 1934).

Au cours des années 1942 à 1945, des élevages de pupes prove­nant principalement de la rivière Lubumbashi furent effectués par A. Millecamps. L'identification des spécimens obtenus permit à M. Wanson et A. Millecamps (1946) de confirmer la présence des espèces déjà observées antérieurement et de mettre en évidence plusieurs espèces nouvelles pour la région:

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S. damnosum Theobald. 1903; S. macmahoni de Meillon, 1940, S. medusaeforme subsp. hargreavesi Gibbins, 1934 (= S. elgonense Gibbins,

1934) ; S. ruficoine Macquart, 1838; S. vorax Pomeroy, 1921 (= S. lepidum de Meillon, 1935).

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dans les environs d'Elisabethville, nous avons été amenés à repren­dre l'étude de la faune simulidienne de cette région. Dans ce but, l'un de nous (M. 1.) rechercha systématiquement les simulies au cours des années 1961 ~ 1962 à la fois par élevage et par capture. De nouve!1es récoltes de pupes ont été effectuées en janvier et février 1965 (J. B.).

Le présent travail est consacré principalement à l'étude de ce matériel. Celui~ci est conservé à l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers (215 exemplaires de capture et de très nombreuses pupes dont certaines sont arrivées à éclosion). Nous avons eu également l'occasion d'étudier d'autres spécimens provenant d'Elisabethville et conservés dans des musées de Belgique. Nous avons pu identifier parmi les collections Ch. Seyde1, déposées au Musée Royal de l'Afrique centrale à Tervuren, 116 spécimens tous capturés à raide d'un bac à lumière au cours des années 1949 à 1959. D'autres captures à la lumière ont été effectuées par J. Brédo de 1934 à 1939. Les simulies recueillies ont été identifiées par P. Freeman ( 1950~ 1951) et sont conservées à l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique à Bruxelles.

Nous avons pu également examiner certains spécimens capturés par J. Hissette (1934-1935) et M. Lips (1952), ainsi qu'une partie des pupes récoltées par Millecamps (1941). Ces exemplaires sont conservés au Musée de Tervuren et à l'Institut de Médecine Tropi­cale d'Anvers.

L'étude de ces collections apporte des précisions nouvelles sur les espèces signalées antérieurement à Elisabethville. Elle montre également l'existence de deux espèces et d'une variété nouvelles pour la région.

Ces observations confirment notamment la présence à Elisabeth­ville de S. damnosum important vecteur de O. volvulus, mais elles ne permettent pas d'établir l'existence de l'autre vecteur S. ncavei.

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Espèces de simulies obtenues à Elisabethville et ses environs

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les eaux aboutissent finalement au Luapula: la Kafubu et la Luiswishi. Notre étude porte principalement sur les affluents de la première.

Nous donnons la liste des espèces connues à Elisabethville en nous basant tant sur les travaux antérieurs que sur nos recherches. Sauf mention contraire, nos identifications de pupes sont basées, non seulement sur l'aspect des filaments respiratoires, mais égale­ment sur l'étude des genitalia mâles disséqués des spécimens arrivés à éclosion ou de pupes quasi matures. Nous avons jugé utile de donner en détail les associations pupales rencontrées sur un même support. Cette liste est complétée par un tableau indiquant les rivières explorées, le nombre de visites faites et les espèces récoltées ainsi que par une carte localisant nos recherches.

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Associations pupales sur le même support:

avec S. albivirgulatum (rivière Kasapa: sur herbes vertes); avec S. alcocki (rivière Kikanda: sur branchette); avec S. aureosimile (rivière Kalule: sur herbes vertes); avec S. aureosimile et S. bequaerti (rivière Nafyebo: sur herbes vertes); avec S. cervicomutum (rivière Kasapa: sur roseaux et herbes pourris); avec S. cervicomutum et S. damnosum (rivière Kiboko : sur herbes vertes); avec S. medusaeforme subsp. hargreavesi (rivière Kalule: sur herbes mortes

- rivière Kamalenge: sur bâton); avec S. medusaeforme subsp. hargreavesi et S. ruficome (rivière Kikalab­

wamba : sur herbes vertes); avec S. ruficome (rivière Kikalabwamba: sur herbes vertes - rivière Lubum­

bashi : sur herbes mortes).

Spécimens de capture

Bequaert (1938) signale que cette espèce est commune à Elisa­bethville mais qu'elle n'est pas agressive pour l'homme,

Cette abondance se trouve confirmée par l'étude que nous avons faite des collections Seydel (48 0' 0' et 8 ~ ~ sur 116 insectes capturés) et Lips (27 0' 0' et 30 ~ ~ sur 215 spécimens de capture) , Les récoltes de ce dernier faites près des gîtes de la Kiboko et de la Kikalabwamba n'ont pas permis de capturer des spécimens sur homme. Quelques exemplaires se trouvent dans la collection de J. Brédo.

2. SIMULIUM ALBIVIRGULATUM Wanson et Henrard. 1944

Spécimens d'élevage

Nous avons récolté des pupes de cette espèce dans les rIVlereS Kalule et Kasapa, sur des herbes vertes. Dans la Kasapa, l'espèce a été trouvée associée à S. adersi.

Spécimens de capture

Cette espèce est citée par F reeman et de Meillon (1953) à partir du matériel de J. Brédo (1938). Nous l'avons rencontrée également dans la collection Seydel (9 0' 0' et 3 ~ ~ ). Tous ces exemplaires ont été capturés à l'aide d'un bac à lumière. Aucun exemplaire n'a été recueilli sur homme jusqu'à présent.

Il est cependant possible que les simulies que Wanson (1950) a capturées sur lui-même dans l'acte de piquer et qu'il a identifiées comme Simulium bavis appartiennent en réalité à l'espèce albivir­gulatum.

3. SIMULIUM A

Spécimens d'élevage

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Spécimens de capture

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:spèce est commune à Elisa­ive pour l'homme.

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3. SIMULlUM ALCOCKI Pomeroy, 1922

Spécimens d'élevage

Espèce élevée par J. Bequaert (Gibbins, 1936) et A. Millecamps (Wanson ~ Millecamps, 1946) à partir de pupes provenant de différentes rivières. Nous avons recueilli des pupes à sept et huit filaments dans les gîtes suivants: Kafubu ~ Kalule ~ Kapulamenshi ­Kasapa ~ Keyberg ~ Kiboko ~ Kikalabwamba ~ Kikanda ~ Kisanga ­Masaongo ~ Mukuen ~ Nafyebo.

Les pupes à sept filaments, peu nombreuses, ont été trouvées dans les mêmes gîtes que les spécimens à huit filaments. Ces derniers, nettement plus abondants, montrent des différences tant dans la longueur du tronc principal que dans le niveau des dichotomies. Certaines pupes à huit filaments recueillies dans les rivières Kafubu ~

Kiboko et Masaongo sont indifférenciables de celles de S. schou~

tedeni. Cependant, vu l'absence de preuves formelles" quant à la présence de cette espèce à Elisabethville, nous considérons ces pupes immatures comme appartenant à l'espèce alcocki.

Les récoltes ont eu lieu uniquement sur support végétal: herbes vertes et mortes (genres Leersia, Cyperus et plus rarement Poly~

gonon) et feuilles tombées. Dans la majorité des observations, la végétation et les nymphes étaient recouvertes d'une légère couche de boue rougeâtre. Les pupes ont été trouvées dans des courants lents et rapides.

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi (rivière Kikanda: sur branchette); avec S. aureosimile et S. ruficorne (rivière Nafyebo: sur herbes); avec S. cervicornutum (rivière Kikanda: sur herbes - rivière Kisanga: sur

herbes et feuilles); avec S. damnosum (rivière Kiboko: sur herbes vertes); avec S. ruficorne (Keyberg : sur herbes vertes).

Spécimens de capture

Dans le matériel SeydeL nous avons rencontré deux mâles que nous ratta'.:hons à S. alcocki en dépit du fait qu'ils présentent une plaque ventrale assez étroite (100 p.) avec un rétrécissement apical à peine marqué et des épines paramérales courtes et épaisses.

Aucune capture sur l'homme n'a été signalée. L'espèce est d'ail­leurs considérée comme non piqueuse.

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4. SIMULIUM ALCOCKI SUBSP. DUODECIMUM Gibbins, 1936

Cette variété n'avait pas encore été signalée à Elisabethville. Nous l'avons récoltée des gîtes suivants: Kafubu ~ Kapulamenshi ~

Keyberg ~ Masaongo ~ Mukuen, gîtes hébergeant par ailleurs des pupes de S. alcocki alcocki. Le support était exclusivement végétal, le courant rapide. Une boue visqueuse et rougeâtre recouvrait le support et les nymphes dans la plupart des cas, observation déjà faite par Fain (1950) au Rwanda~Burundi. Il est à noter que les douze filaments respiratoires ne présentent pas toujours la répar~

tition en paires. Dans le même gîte, nous avons trouvé des pupes présentant quatre types différents de ramifications: 2~2~2~2~2~2;

2~2-2-4~2; 2~4-2-4; 2-6-4. Un spécimen présentait d'un côté une ichotomie 6 X 2, de l'autre une formule du type 6~(2~2~2) 1~2~3.

Notons aussi que les divisions des filaments peuvent s'élaborer à différentes hauteurs.

5. SIMULIUM AUREOSIMILE Pomeroy, 1920

Spécimens d'élevage

Ce simulium a été élevé par Hissette en 1934 de pupes provenant des rivières Lubumbashi et Tshamulolo. l'espèce étant citée par Gibbins (1936) et Bequaert (1938) sous le nom S. nigritarsis Coquillett. Nous n'avons pu localiser la rivière Tshamulolo dont le nom n'est actuellement plus connu des indigènes de la région. Il s'agit peut~être de la rivière Kimilolo, explorée par Hissette en 1934. Des pupes ont été récoltées et élevées par Millecamps-Wan­son. Nous en avons récoltés dans les rivières Kalule ~ Kasapa ~

Matafwadi - Mukuen ~ Nafyebo. Les pupes peu nombreuses sauf à la rivière Nafyebo sont généralement récoltées sur de la végéta~

tion morte et plus rarement sur des herbes vertes (Leersia) mais alors le support est en général couvert de boue. Le courant est lent ou rapide.

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi (rivière Kalule: sur herbes mortes); avec S. adersi et bequaerti (rivière Nafyebo: sur herbes vertes); avec S. alcocki et S. ruficorne (rivière Nafyebo: sur herbes); avec S. medusaeforme subsp. hargreavesi (rivière Matafwadi: sur herbes

mortes).

Spécimens de capture

Nous avons rencontré qUI en 1934. D'après Wanson et commun toute l'année à Elis. pour l'homme.

Les femelles de S. aure< ruficorne principalement pa La différenciation devient tr « frottés» et ont perdu cet des caractères secondaires e pièces buccales permet de : recherche, nous avons pu 1

Seydel. un seul exemplaire exemplaires de S. ruficorne.

Nos observations semble relativement rare à Elisabe dans les captures. On pel capturés par Millecamps sOI eu confusion avec S. rufico

6. SIMULIUM

Spécimens d'élevage

Nous avons récolté des l à Elisabethville, dans les ri Masaongo ~ Mukuen et N

Les pupes ont été troll' en général dans des secti parfois dans des sections à

Associations pupales su

avec S. adersi et S. aureosil avec S. cervicornutum et S.

Spécimen de capture

Dans les collections du un spécimen mâle non enc Elisabethville, Docteur Hi nous avons montés est el aux figures de Freeman

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~ODECIMUM Gibbins, 1936

été signalée à Elisabethville. llltS: Kafubu ~ Kapulamenshi _ :es hébergeant par ailleurs des ort était exclusivement végétal, -use et rougeâtre recouvrait le part des cas, observation déjà !urundi. Il est à noter que les sentent pas toujours la répar­nous avons trouvé des pupes

ie ramifications: 2-2~2~2~2~2; :nen présentait d'un côté une nule du type 6-(2-2-2) 1-2~3. 'ilaments peuvent s'élaborer à

:: Pomeroy, 1920

~ en 1934 de pupes provenant 010, l'espèce étant citée par

sous le nom S. nigritarsis la rivière Tshamulolo dont des indigènes de la région.

10, explorée par Hissette en .evées par Millecamps_Wan­

rivières Kalule ~ Kasapa _ pupes peu nombreuses sauf

1: récoltées sur de la végéta­erbes vertes (Leersia) mais de boue. Le courant est lent

pport:

.ortes); : sur herbes vertes); ~bo : sur herbes); ~rivière Matafwadi: sur herbes

- 519 ­

Spécimens de capture

Nous avons rencontré quelques exemplaires capturés par Brédo en 1934. D'après Wanson et Millecamps (1946), ce simulium serait commun toute l'année à Elisabethville, mais il ne serait pas agressif pour l'homme.

Les femelles de S. aureosimile se distinguent de celles de S. ruficorne principalement par la couleur de l'écaillure mésonotale. La différenciation devient très délicate lorsque les exemplaires sont « frottés» et ont perdu cette écaillure. Dans ce cas seule l'étude des caractères secondaires et plus particulièrement la dissection des pièces buccales permet de séparer les deux espèces. Grâce à cette recherche, nous avons pu identifier à coup sûr dans la collection Seydel, un seul exemplaire de S. aureosimile parmi de nombreux exemplaires de S. ruficorne.

Nos observations semblent donc montrer que ce simulium est relativement rare à Elisabethville aussi bien dans les élevages que dans les captures. On peut donc se demander si les spécimens capturés par Millecamps sont bien des S. aureosimile et s'il n'y a pas eu confusion avec S. ruficorne qui est beaucoup plus fréquent.

6. SIMULlUM BEQUAERTI Gibbins, 1936

Spécimens d'élevage

Nous avons récolté des pupes de cette espèce, non encore connue à Elisabethville, dans les rivières Kasapa ~ Kikanda - Lubumbashi ­Masaongo ~ Mukuen et Nafyebo.

Les pupes ont été trouvées sur des herbes, mortes et vivantes, en général dans des sections marécageuses à courant lent, mais parfois dans des sections à courant rapide. Elles sont peu fréquentes.

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi et S. aureosimile (rivière Nafyebo: sur herbes vertes); avec S. cervicornutum et S. damnosum (rivière Masaongo: sur herbes).

Spécimen de capture

Dans les collections du musée de Tervuren, nous avons trouvé un spécimen mâle non encore identifié accompagné des indications: Elisabethville, Docteur Hissette III 1935. L'aspect des genitalia que nous avons montés est en tout point conforme à la description et aux figures de Freeman et de Meillon (1953).

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- 520 ­

7. SIMULIUM BOVIS de Meillon, 1930

Wanson (1950) signale avoir récolté à Elisabethville en 1944 quatre femelles de S. bovis se gorgeant sur lui. Nous n'avons pu confirmer la présence de cette espèce dans cette localité. Freeman et de Meillon (1953) estiment par ailleurs que les observations de S. bovis anthropophile se rapportent en fait à S. albivirgulatum. Wanson lui-même (1950) admet que la confusion est aisée entre S. bovis et S. albivirgulatum. Nous considérons donc la présence de cette espèce à Elisabethville comme douteuse.

8. SIMULIUM CEIWICORNUTUM Pomeroy, 1920

Spécimens d'élevage

J. Bequaert éleva en 1934 cette espèce à partir de pupes récoltées dans la Lubumbashi. Wanson et Millecamps (1946) ne la citent cependant pas dans leur liste des espèces d'Elisabethville malgré que nous ayons trouvé des pupes typiques dans leur matériel. Wanson a corrigé cette omission en 1950. Nous avons récolté des pupes de cette espèce dans les gîtes suivants: Kafubu ~ Kalule ~

Kalambania - Karavia ~ Kasapa ~ Kiboko ~ Kilobelobe ~ Kikanda ~

Kipopo ~ Kisanga ~ Lubumbashi ~ Masaongo ~ Nafyebo. Toutes les pupes examinées par nous possèdent neuf branches terminales.

Les pupes sont souvent extrêmement nombreuses sur un même support (plus de quatre cents exemplaires sur une feuille). Le support est végétal: herbes vivantes et mortes, feuilles tombées, roseaux. L'espèce semble assez indifférente à la vitesse du courant. A la Kisanga par exemple. nous avons récolté des pupes en grand nombre en de multiples gîtes allant de sections marécageuses (1,5 km/h) à de petits rapides (3.5 km/h).

Associations pupales sur le même rapport:

avec S. adersi (rivière Kasapa: sur roseaux et herbes pourris); avec S. adersi et S. damnosum (rivière Kiboko: sur herbes vertes): avec S. alcocki (rivière Kikanda: sur herbes - rivière Kisanga : sur herbes et

feuilles) ; avec S. bequaerti et S. damnosum (rivière Masaongo: sur herbes vertes); avec S. damnosum (rivière Kafubu: sur herbes - rivière Karavia : sur herbes ­

rivière Kisanga: sur feuilles vertes); avec S. hirsutum (rivière Kisanga: sur feuilles); avec S. impukane (rivière Kasapa: sur herbes - rivière Kisanga: sur herbes

et feuilles); avec S. medusaeforme subsp. hargreavesi (rivière Kasapa: sur herbes vertes); avec S. unicomutum (rivière Kisanga : sur feuilles).

Spécimen de capture

Nous avons identifié un mÉ

9. SIMULIUM DA

Spécimens d'élevage

L'espèce a été signalée pOt Wanson-Millecamps (1946) de la Lubumbashi. Nous avo Kafubu ~ Karavia ~ Kasapa ­bashi ~ Mapongo ~ Masaon abondantes (Kafubu ~ Kib. récoltées dans des sections végétaux morts et vivants:

Associations pupales sur l avec S. adersi et S. cervicornut avec S. alcocki (rivière Kibokc avec S. bequaerti et S. cervicCl' avec S. cervicomutum (rivière

herbes vertes - rivière Kisan~ avec S. impukane (rivière Kil>­avec S. medusaeforme subsp.

mortes).

Spécimens de capture

Wanson et Millecamps surtout fréquente en septen:

Près des rivières Kafub. 5 8 ~ ~. P armi celles~ci 3 dans l'acte de piquer.

Nous avons rencontré de: Brédo (1939) et Seydel C à lumière.

10. SIMULIUM

Spécimens d'élevage

Espèce élevée par J. Be~ pierres dans la rivière Lu est citée par Wanson sou

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: Meillon. 1930

:olté à Elisabethville en 1944 ~ant sur lui. Nous n'avons pu ~ dans cette localité. Freeman illeurs que les observations de ~ en fait à S. albivirgulatum. e la confusion est aisée entre considérons donc la présence lle douteuse.

:lM Pomeroy, 1920

'ce à partir de pupes récoltées Ilecamps (1946) ne la citent ;:>èces d'Elisabethville malgré :ypiques dans leur matériel. 950. Nous avons récolté des suivants: Kafubu ~ Kalule _ Jko ~ Kilobelobe - Kikanda _ 'asaongo ~ Nafyebo. Toutes nt neuf branches terminales. a.t nombreuses sur un même )laires sur une feuille). Le et mortes, feuilles tombées, ente à la vitesse du courant.

récolté des pupes en grand de sections marécageuses

njh).

'port:

et herbes pourris); 'oko: sur herbes vertes);

- rivière Kisanga : sur herbes et

1asaongo: sur herbes vertes); ~s - rivière Karavia : sur herbes _

-es) ; ~s - rivière Kisanga: sur herbes

'ière Kasapa : sur herbes vertes);uilles) .

-- 521 - ­

Spécimen de capture

Nous avons identifié un mâle capturé par Seydel en 1949.

9. SIMULIUM DAMNOSUM Theobald, 1903

Spécimens d'élevage

L'espèce a été signalée pour la première fois à Elisabethville par Wanson~Millecamps (1946), les gîtes étant situés dans les chutes de la Lubumbashi. Nous avons recueilli des pupes dans les rivières Kafubu - Karavia - Kasapa - Katuba ~ Kiboko - Kisanga ~ Lubum~

bashi ~ Mapongo ~ Masaongo ~ Mukuen. Les pupes parfois très abondantes (Kafubu - Kiboko), parfois presque isolées ont été récoltées dans des sections de rivière à courant rapide sur des végétaux morts et vivants: herbes. roseaux, feuilles, branchettes.

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi et S. cervicornutum (rivière Kiboko: sur herbes vertes); avec S. alcocki (rivière Kiboko sur herbes vertes); avec S. bequaerti et S. cervicornutum (rivière Masaongo: sur herbes vertes); avec S. cervicornutum (rivière Kafubu: sur herbes - rivière Karavia: sur

herbes vertes - rivière Kisanga : sur feuilles); avec S. impukane (rivière Kiboko: sur herbes vertes); avec S. medusaeforme subsp. hargreavesi (rivière Kiboko: sur branchettes

mortes) .

Spécimens de capture

Wanson et Millecamps (1946) signalent que cette espèce est surtout fréquente en septembre et octobre.

Près des rivières Kafubu, Kimilolo et Mukuen, Lips a capturé 58 Ci' Ci'. Parmi celles-ci 31 furent capturées sur homme dont 16 clans l'acte de piquer.

Nous avons rencontré des spécimens femelles dans les collections Brédo (1939) et Seydel (1959). Ils avaient été capturés au bac à lumière.

10. SlMULlUM H/RSUTUM Pomeroy, 1922

Spécimens d'élevage

Espèce élevée par J. Bequaert à partir de pupes récoltées sur des pierres dans la rivière Lubumbashi en 1934 (Gibbins, 1936). Elle est citée par Wanson sous le nom S. hirsutum var. dubium. Nous

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avons recueilli des pupes dans les rivières Kisanga, Masaongo et Mukuen (sections à courant rapide), sur des herbes et des feuilles vertes et mortes. Dans la Kisanga, l'espèce a été trouvée associée à S. cervicornutum.

Spécimen de capture

Nous avons rencontré un exemplaire femelle dans la collection Seydel (1949).

Il. SIMULIUM IMPUKANE de Meillon, 1936

Hissette (1934) récolta dans la rivière Tshamulolo (cfr S. aureo­simile) des pupes à dix filaments fixées à des pierres. Il réussit à élever à partir de celles-ci des adultes mâles et femelles. Gibbins ( 1936) étudia ces spécimens et les rattacha à S. alcocki variété violaceum Pomeroy (1922), élevant en même temps celle-ci au rang d'espèce: S. violaceum Pomeroy. La même année, de Meillon, sans connaître le travail de Gibbins, décrivit S. impukane au Zoulouland. Le dessin des genitalia mâles de cette espèce correspondait très exactement aux figures que Gibbins avait données de S. violaceum. En 1938, Gibbins devait reconnaître qu'il s'agissait en fait de la même espèce. Comme par ailleurs le nom violaceum était préoccupé (Enderlein, 1922), Gibbins proposa d'adopter le nom impukane pour tous les spécimens décrits jusqu'alors sous le nom violaceum. Dans la suite, F reeman et de Meillon (1953) montrèrent que sous le nom de S. alcocki var. violaceum, il y avait en réalité deux espèces distinctes: l'une S. impukane à laquelle se rattache le matériel d'Elisabethville, la seconde S. alcocki subsp. occidentale nouveau nom pour le matériel typique de la variété violaceum de Pomeroy.

Des pupes immatures de S. impukane ont été recueillies par Millecamps. Nous avons récolté des pupes dans les rivières Kafubu ­Kalule - Kamalenge - Kasapa - Kiboko - Kikanda - Kisanga ­Mapongo - Masaongo - Mukuen - Nafyebo. L'espèce a été trouvée sur de la végétation morte et vivante, en général dans les eaux sales à courant lent mais quelquefois dans des eaux rapides et claires. De la boue rougeâtre recouvre presque toujours le support et les nymphes.

Associations pupales sur le même support:

avec S. cervicomutum (rivière Kasapa: sur herbes - rivière Kisanga: sur feuilles et herbes);

avec S. damnosum (rivière Kiboko: sur herbes vertes); avec S. ruficome (rivière Kikanda: sur herbes).

12. SIMULlUM MAC

Millecamps et Wanson on à Elisabethville sous la form qu'à l'état d'immaturité, la C'

de S. macmahoni et celles cl espèce à Elisabethville est de

13. SIMULIUM Men

Spécimens d'élevage

Des pupes de cette espèce e et Hissette dans la rivière Lt chées à l'espèce S. ugandae ( par F reeman et de Meillon à Elisabethville a été confirn qui signalent qu'elle est rar~

de la rivière Lubumbashi. r-.; de cette espèce.

Spécimens de capture

Dans les collections que mettre en évidence avec cer Seydel a capturé six femelle: tiennent toutes à la variété est impossible de rattacher Il est probable qu'ils appart vesi..

14. SIMULIUM MEDUSAEFOli.

Spécimens d'élevage

Cette sous-espèce a été 5:

le nom de S. elgonensis Gil: avons récolté des pupes da Kamalenge - Kampemba ­Kikalabwamba - Kipopo Nafyebo - Ruashi.

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l

rivières Kisanga, Masaongo et ), sur des herbes et des feuilles l'espèce a été trouvée associée

Jaire femelle dans la collection

~ de Meillon, 1936

7ière Tshamulolo (cfr S. aureo~ fixées à des pierres. Il réussit Jtes mâles et femelles. Gibbins

rattacha à S. alcocki variété ~n même temps celle~ci au rang même année, de Meillon, sans

oit S. impukane au Zoulouland. ~tte espèce correspondait très 3vait données de S. violaceum. : qu'il s'agissait en fait de la :lOm violaceum était préoccupé

d'adopter le nom impukane 'alors sous le nom violaceum.

(1953) montrèrent que sous J, il Y avait en réalité deux ïe à laquelle se rattache le S. alcocki subsp. occidentale e de la variété violaceum de

kane ont été recueillies par pes dans les rivières Kafubu ~

oko - Kikanda ~ Kisanga ~ Jyebo. L'espèce a été trouvée ~, en général dans les eaux :; dans des eaux rapides et

presque toujours le support

Jpport:

Ir herbes - rivière Kisanga: sur

bes vertes); :les).

- 523 ­

12. SIMULIUM MACMAHONI de Meillon, 1940

Millecamps et Wanson ont signalé la présence de ce simulium à Elisabethville sous la forme de pupes immatures. Il est à noter qu'à l'état d'immaturité, la confusion est possible entre les pupes de S. macmahoni et celles de S. bequaerti. La présence de cette espèce à Elisabethville est donc douteuse.

13. SIMULIUM MEDUSAEFORME Pomeroy, 1920

Spécimens d'élevage

Des pupes de cette espèce ont été récoltées et élevées par Bequaert et Hissette dans la rivière Lubumbashi. Gibbins (1936) les a ratta~

chées à l'espèce S. ugandae Gibbins laquelle a été mise en synonymie par Freeman et de Meillon (1953). La présence de cette espèce à Elisabethville a été confirmée par Wanson et Millecamps (1946) qui signalent qu'elle est rare, ses gîtes se trouvant dans les chutes de la rivière Lubumbashi. Nous n'avons pu recueillir aucune pupe de cette espèce.

Spécimens de capture

Dans les collections que nous avons étudiées, nous n'avons pu mettre en évidence avec certitude la forme typique de cette espèce. Seydel a capturé six femelles de S. medusaeforme s. lat, qui appar­tiennent toutes à la variété hargreavesi ainsi que trois mâles qu'il est impossible de rattacher à coup sûr à rune ou l'autre variété. Il est probable qu'ils appartiennent également à la variété hargrea­vesi.

14. SIMULIUM MEDUSAEFORME SUBSP. HARGREAVESI Gibbins, 1934

Spécimens d'élevage

Cette sous~espèce a été signalée par Wanson et Millecamps sous le nom de S. elgonensis Gibbins (= S. tisiphone de Meillon). Nous avons récolté des pupes dans les gîtes suivants: Kafubu ~ Kalule ~

Kamalenge ~ Kampemba ~ Kasapa ~ Katuba ~ Kiboko - Kilobelobe ­Kikalabwamba - Kipopo ~ Kisanga ~ Luiswishi ~ Matafwadi ~

Nafyebo ~ Ruashi.

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Les pupes ont été récoltées sur différents végétaux, sur les parois du déversoir d'un petit barrage (Kipopo). Le courant était le plus souvent rapide, mais l'espèce a été recueillie entre autres dans une tranchée non permanente à fond sablonneux et à courant très lent.

Ces pupes extrêmement fréquentes en 1961 ~ 1962 avaient quasi disparu en janvier et février 1965 (5 pupes sur plus de 2.000 récol~

tées dans quatorze rivières).

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi (rivière Kalule: sur herbes mortes - rivière Kamalenge: sur un bâton);

avec S. adersi et S. ruficorne (rivière Kikalabwamba: sur herbes vertes); avec S. aureosimile (rivière Matafwadi: sur herbes mortes); avec S. cervicornutum (rivière Kasapa: sur herbes); avec S. damnosum (rivière Kiboko: sur branchettes mortes).

Spécimens de capture

cfr S. medusaeforme.

15. SIMULlUM (?) MEROPS de Meillon, 1950

Les captures d'adultes effectuées par Lips de novembre 1961 à avril 1962. de jour, à proximité de différents gîtes, sur homme ou par fauchage ont fourni sur un total de 215 simulium adultes 79 femelles qu'il n'est pas possible de rattacher avec certitude à une espèce déjà décrite. Elle a été récoltée à proximité des rivières suivantes: Kafubu - Kalule ~ Kapulamenshi ~ Karavia ~ Kasapa ~

Katuba - Kiboko ~ Kikalabwamba ~ Lubumbashi ~ Matafwadi ~

Mukuen ~ Nafyebo. Un total de 42 exemplaires a été capturé sur homme dont sept dans l'acte de piquer.

Il s'agit d'un petit simulium sombre, sans marques particulières avec antennes sombres et pièces buccales noires. Les mandibules présentent de seize à dix~neuf dents internes et sont dépourvus de dents externes; les maxilles portent douze à quatorze dents externes et neuf à dix dents internes. Le thorax est noir sans dessin et porte une pubescence argentée. La membrane pleurale est brun sombre et nue. Les ailes mesurent de 2,2 à 2,5 mm. La touffe basale de la radiale est argentée. La base de la radiale porte des macrotriches, mais pas d'épines. La sous~costale montre quelques macrotriches à la base. Les balanciers sont jaunes, la tige étant plus sombre à sa base. Les fémurs et les tibias sont brun foncé sans zones bien délimitées. Les extrémités semblent cependant plus sombres. Les tarses sont noirs. Les pattes portent une pubescence argentée. Les

griffes terminales portent Ul

recouvert d'une pubescence tout latéralement. Les dern argentés latéraux. Les gona

Nous avons retrouvé de collection Seydel (1949) et Cette espèce nous semblant demandé au Docteur Zum exemplaires de cette espèce ment que le Docteur Zumpt l'en remercions très viveml S. A. 1. M. R. comprennent de' désie du Nord). Collection et une femelle provenant cl vince du Cap) Collection I-

Les deux exemplaires de ] bethville. Celui de la Berg F reeman et de Meillon (1 différences existent chez ne

Pièces buccales: dents mandibul

Internes

Externes

Pièces bucalles: dents maxillain

Internes

Externes

Pattes

Touffe de poils de la base de r Macrotriches de la sous-costale

Conclusion: Cette espè: que par son agressivité S. merops dont elle ne du C'est pourquoi, en l'absen certitude à cette espèce, n· les comme appartenant à

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1 ­

jfférents végétaux, sur les parois :ipopo). Le courant était le plus

recueillie entre autres dans une :Iblonneux et à courant très lent,

tes en 1961~1962 avaient quasi 5 pupes sur plus de 2.000 récol~

le support:

-bes mortes - rivière Kamalenge: sur

o(ikalabwamba: sur herbes vertes): : sur herbes mortes);

sur herbes); branchettes mortes).

~s de Meillon, 1950

par Lips de novembre 1961 à différents gîtes, sur homme ou 31 de 215 simulium adultes 79 rattacher avec certitude à une oltée à proximité des rivières -amenshi ~ Karavia - Kasapa ~ ~ Lubumbashi ~ Matafwadi ~

exemplaires a été capturé sur =r. re, sans marques particulières -ccales noires. Les mandibules internes et sont dépourvus de

:JUze à quatorze dents externes x est noir sans dessin et porte .ane pleurale est brun sombre ,5 mm. La touffe basale de la adiale porte des macrotriches. ontre quelques macrotriches à .a tige étant plus sombre à sa brun foncé sans zones bien

cependant plus sombres. Les llne pubescence argentée. Les

525 ­

griffes terminales portent une dent bien marquée. L'abdomen est recouvert d'une pubescence laiton clair à argentée, abondante sur­tout latéralement. Les derniers segments portent de longs poils argentés latéraux. Les gonapophyses sont arrondies.

Nous avons retrouvé deux femelles de cette espèce dans la collection Seydel (1949) et une femelle capturée par Lips en 1952. Cette espèce nous semblant très voisine de S. merops, nous avons demandé au Docteur Zumpt de bien vouloir nous envoyer des exemplaires de cette espèce pour comparaison. C'est très aimable~

ment que le Docteur Zumpt nous a communiqué ce matériel et nous. l'en remercions très vivement ici. Les trois spécimens reçus du s. A. I. M. R. comprennent deux femelles provenant de Ndola (Rho~

désie du Nord). Collection G. G. Robinson 1952, dét. de Meillon et une femelle provenant de Drakenstein Cape~Berg River (Pro~

vince du Cap) Collection Harrison 1951 dét. de Meillon.

Les deux exemplaires de Rhodésie sont identiques à ceux d'Elisa~

bethville. Celui de la Berg River correspond à la description de F reeman et de Meillon (1953) par rapport à laquelle quelques différences existent chez nos spécimens:

Elisabethville 1 Province du Cap.

Pièces buccales: dents mandibulaires:

Internes 16-19 19-20

Externes o o

Pièces bucalles: dents maxillaires:

Internes 9-10 Il

Externes 12-14 16

Pattes Très sombres - sans Sombres - zones zones distinctes plus claires

Touffe de poils de la base de l'aile Argentée Noire

Macrotriches de la sous-costale Basales Médianes

Conclusion: Cette espèce est intéressante tant par sa fréquence que par son agressivité pour l'homme. Elle est très proche de S. merops dont elle ne diffère que par certains caractères mineurs . C'est pourquoi, en l'absence de mâle ou de pupes rattachables avec certitude à cette espèce, nous considérons provisoirement ces femel~

les comme appartenant à l'espèce merops.

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...- 526 ...­

16. SIMULIUM /?UFICO/?NE Macquart. 1838

Spécimens d'élevage

Cette espèce est connue à Elisabethville depuis les travaux de Wanson et Millecamps. Nous avons recueilli des pupes dans les gîtes suivants: Kafubu ~ Kalule - Kampemba - Kapulamenshi ~

Kasapa - Katuba - Keyberg - Kikalabwamba - Kikanda - Kimilolo ­Kisanga ~ Lubumbashi - Matafwadi - Mimbulu - Nafyebo.

Les supports étaient très variés: herbes vertes et mortes, feuilles, branchettes, sticks piège, pierres, boîte à conserves rouillée. Le courant était lent.

Associations pupales sur le même support:

avec S. adersi (rivière Kikalabwamba : sur herbes vertes - rivière Lubumbashi: sur herbes mortes);

avec S. adersi et S. medusaeforme subsp. hargreavesi (rivière Kikalabwamba : sur herbes vertes);

avec S. alcocki (Keyberg: sur herbes vertes); avec S. alcocki et S. aureosimile (rivière Nafyebo: sur herbes); avec S. impukane (rivière Kikanda: sur herbes).

Spécimens de capture

Nous avons identifié des speCImens de cette espèce dans les collections Brédo et Seydel. Dans cette dernière collection S. rufi­corne est après S. adersi l'espèce la plus fréquemment capturée (27 exemplaires soit 9 c5' c5' et 18 ~ ~ ). Près des gîtes de la Kikalabwamba, Lips a capturé des adultes à différentes reprises (11 ~ ~ et 10 c5' c5'). Aucun spécimen n'a été Signalé comme piquant l'homme.

Il semble que cette espèce soit une des plus communès de la région, beaucoup plus fréquente d'après notre expérience que S. aureosimile.

17. SIMULIUM UNICO/?NUTUM Pomeroy, 1920

Spécimens d'élevage

Nous avons récolté de cette espèce de rares pupes immatures (contenant des adultes très peu chitinisés) dans les rivières Kalule, Karavia, Kisanga et Mukuen sur des herbes et des feuilles vivantes et mortes. Dans la Kisanga, l'espèce était associée à S. cervicor­nutum, Par ailleurs Wanson (1950) signale la récolte de pupes de

S. unicornutum subsp. rotun Millecamps en 1945.

Spécimen de capture

Un mâle capturé par J. B a été identifié par P. Ffi unicornutum.

18. SIMUL/W

Signalé d'élevage par '" S. lepidum de Meillon. NOl cette espèce dans la Kasap;

Des exemplaires de capt\:

19.

Nous avons récolté que1c respiratoires: 4-8 (2-3-3)-3 espèce connue. Ces pupes' vier et 12 février 1962) et

20.

Une femelle de la collee turées par M. Lips à Elisé groupe alcocki caractérisé membrane pleurale nue, d· cularités et d'un abdomet caractères suivants: pièce: internes et 9-11 dents ext 17 dents externes; ailes: ); la moitié de la sous~costaJ

F reeman et de Meillol'! trois espèces dont les : externe: S. bequaerti; S. nier et Itard (1962). S. u

Nos exemplaires ne c. quatre espèces comme or1 paratif suivant: r

;

t r

\

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"'lE Macquart, 1838

bethville depuis les travaux de ns recueilli des pupes dans les

Kampemba - Kapulamenshi _ .bwamba - Kikanda ~ Kimilolo ~ . - Mimbulu - Nafyebo.

lerbes vertes et mortes, feuilles, boîte à conserves rouillée. Le

: Support:

r herbes vertes - rivière Lubumbashi:

hargreavesi (rivière Kikalabwamba :

:es) ; Nafyebo: sur herbes);

lerbes) .

:ns de cette espèce dans les tte dernière collection S. rufi­:l plus fréquemment capturée ~ (j' ). Près des gîtes de la

:ldultes à différentes reprises imen n'a été signalé comme

le des plus communès de la après notre expérience que

M Pomeroy, 1920

~ de rares pupes immatures lés) dans les rivières Kalule, erbes et des feuilles vivantes était associée à S. cervicor~

gnale la récolte de pupes de

- 527 ­

S, unicornutum subsp, rotundum Gibbins dans la Lubumbashi par Millecamps en 1945.

Spécimen de capture

Un mâle capturé par J. Brédo (1939) et conservé à 1'1. R. S. N. B.

a été identifié par P. Freeman comme appartenant à l'espèce unicornutum.

18, SIMULIUM VORAX Pomeroy, 1921

Signalé d'élevage par Wanson et Millecamps sous le nom de S. lepidum de Meillon. Nous avons récolté de très rares pupes de cette espèce dans la Kasapa sur des herbes vertes.

Des exemplaires de capture se trouvent dans la collection Brédo.

19. SIMULIUM SP. A.

Nous avons récolté quelques pupes immatures à quinze filaments respiratoires : 4~8 (2~3~3) -3 que nous n'avons pu rattacher à aucune espèce connue. Ces pupes proviennent des rivières Kalule (26 jan­vier et 12 février 1962) et Kikanda (8 novembre 1961).

20, SIMULIUM SP. B.

Une femelle de la collection Seydel (1950) et huit femelles cap~

turées par M. Lips à Elisabethville (juillet 1952) appartiennent au groupe alcocki caractérisé chez la femelle par la présence d'une membrane pleurale nue, de griffes dentées, d'un thorax sans parti ­cularités et d'un abdomen nu. Cette espèce possède en outre les caractères suivants: pièces buccales: mandibules avec 13~ 15 dents internes et 9-11 dents externes, maxilles avec 10 dents internes et 17 dents externes; ailes: présence de 12 à 15 macrotriches occupant la moitié de la sous-costale.

Freeman et de Meillon (1953) citent dans le « groupe alcocki» trois espèces dont les mandibules sont denticulées à la partie externe: S. bequaerti; S. macmahoni; S. schoutedeni. D'après Gre~

nier et Itard (1962), S. unicornutum possèderait le même caractère.

Nos exemplaires ne correspondent exactement à aucune de ces quatre espèces comme on peut s'en convaincre par le tableau com~

paratif suivant:

Page 18: Taxonomy · :mfirmada a la vez por captura de _a de pupas. S. neavei no ha sido . una especie reputada picadora. Se ~nida. solamente por cria y captura car. -f . 3pecie atribuida

,

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Mandibule Maxille

Sous-costale

1Interne Externe Interne 1 Externe

S. bequaerti 20 9 10 13 Quelques poils médians

S. macmahoni 20 1

8 9 Il Touffe irrégulière de macrotri­ches dans la moitié basale

S. schoutedeni 15 18 ? ? ± 10 soies dans la partie médiane

S. unicornutum 20 8 12 quelques-unes

± 20 soies. est nu

seul l"extrême apex

S. sp. 13-15 9-11 10 17 12-15 macrotriches dans la moitié basale

1

Nous ne pouvons donc établir avec certitude de quelle espèce il s'agit.

Espèces de Simulies signalées dans la province du Katanga mais non rencontrées à Elisabethville

Notre liste des espèces de simulies d'Elisabethville est vraisem. blablement encore incomplète. Parmi les espèces dont la présence dans cette région est la plus probable, citons celles élevées ou captu­rées en d'autres régions du Katanga.

Espèce

S. katangae Fain, 1951

S. tentaculum Gibbins, 1936

S. weIlmani Roubaud, 1906

Gîtes

Tenke 10°36' S - 26°07' E

Lac Moëro 8°28' S - 28°54' E 9°27' S - 28°29' E

JadotviUe 10"58' S - 26°47' E

Monts Marungu 6°53" à 8°25' S

28°55' à 30°35' E

En terminant ce travail nous voudrions remercier

Récolteur Référence

Fain. 1951 Fain, 1951

Hissette, 1934 Gibbins. 1936

Lips, 1962 Présent travail

Schwetz. 1925 Schwetz, 1927 (S. damnosum

auct) de Meil­lon, 1930

le Docteur F. Zumpt du South African fnstitute for Medical Research à Johannesburg. le Docteur P. Basi­lewsky conservateur au Musée Royal de l'Afrique centrale et Monsieur A. Collart. Chef de la sectio"n Entomologique de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. qui nous ont prêté des paratypes ou nous ont permis d'examiner le matériel déposé dans leurs collections.

l, r

Samenvatting - De aute streek van Elizabethstad. aa 1962 en 1965 verzamelde Koninklijk Museum voor C Instituut voor Natuurwetens aanwezigheid van het mereI stelt voor deze streek het l nieuwe ondersoort.

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Een andere bekende ste~ bet~eft S. albivirgulatum die bak werd verkregen, en dus

Tenslotte werden versche S. merops op de mens geva

Summary - The author ville region from specimen in the collections of the ~ and in the Royal Institute confirmed the presence of 1

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in the act of biting and Another reputedly biting SI was obtained by rearing al of biting.

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Zusammenfassung - Di im Gebiet von Elisabeth" und 1965 von ihnen gesal Koniglichen Museums für Institutes für Naturwisseo suchungen konnte bestatigt benen Spezies noch vorhal das Vorkommen zweier n­tigt.

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Eine andere ais steche. fangen. Es handelt sich 1.

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Resumen - Los autor! Elisabethville. seglin mUI

allOS 1961-1962 Y 1965 Y en Tervuren, asi como de Este estudio permite con: sefialadas precedentement subespecie nuevas para lé

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ille

Sous-costale Externe

13

Il

-uelques­unes

17

Quelques poils médians

Touffe irrégulière de macrotri­ches dans la moitié basale

± 10 soies dans la partie médiane

± 20 soies, seul l'extrême apex est nu

12-15 macrotriches dans la moitié basale

c certitude de quelle espèce il

imulies Ilce du Katanga à Elisabethville

; d'Elisabethville est vraisem­les espèces dont la présence citons celles élevées ou captu­

1 Récolteur Référence

'TE Fain, 1951 Fain, 1951

"'54'E "'29'E

Hissette. 1934 Gibbins, 1936

'47/E Lips, 1962 Présent travail

i3' . Schwetz. 1925 1 Schwetz. 1927 (S. damnosum

auct) de Meil­lon. 1930

-mercier le Docteur F. Zumpt du Johannesburg, le Docteur P. Basi­

'ue centrale et Monsieur A. Col/art, - R.oyal des Sciences Naturel/es de :JU nous ont permis d'examiner le

- 529 -

Samenvatting ~ De auteurs bestuderen de fauna der Simulidae in de streek van Elizabethstad, aan de hand van de in de loop der jaren 1961­1962 en 1965 verzamelde specimen en van de verzamelingen van het Koninklijk Museum voor Centraal Afrika te Tervuren en het Koninklijk Instituut voor Natuurwetenschappen van België. Deze studie bevestigt de aanwezigheid van het merendeel der reeds vroeger beschreven soorten en stelt voor deze streek het bestaan vast van twee nieuwe soorten en één nieuwe ondersoort.

De aanwezigheid van S. damnosum werd bevestigd én door het vangen van volwassenen tijdens het steken én door het telen der poppen. S. neavei werd niet gevonden.

Een andere bekende stekende soort werd eveneens aangetroffen. Het bet~eft S. albivirgulatum die enkel door teelt en door het vangen met licht­bak werd verkregen. en dus niet tijdens het steken.

Tenslotte werden verscheidene specimen van een soort gerekend tot de S. merops op de mens gevangen, sommige tijdens het steken.

Summary ~ The authors studied the Simulid fauna of the Elisabeth­ville region From specimens obtained during the 1961-1962 and in 1965 in the collections of the Royal Museum of Central Africa at Tervuren and in the Royal Institute of Natural Sciences of Belgium. These studies confirmed the presence of the majority of spp previously ascertained and established the existence of 2 new spp and 1 sub-sp in the region.

The presence of S. damnosum was confirmed both by catching adults in the act of biting and by rearing pupae. No S. neavei were found. Another reputedly biting SPI S, albivirgulatum, was also discovered which was obtained by rearing and by capture in a light trap and not in the act of biting.

In addition numerous specimens of a spp attributed to S. merops were collected on hllman bait. sorne of them in the act of biting.

Zusammenfassung ~ Die Verfasser untersuchen die Fauna der Simulien im Gebiet von Elisabethville nach den im Laufe der Jahre 1961-1962 und 1965 von ihnen gesammelten Exemplaren und den Sammlungen des Koniglichen Museums für Zentralafrika in Tervuren und des Koniglichen Institutes für Naturwissenschaften in Belgien. Auf Grund dieser linter­suchungen konnte bestatigt werden. dass die Mehrzahl der früher beschrie­benen Spezies noch vorhanden waren; ausserdem wurde für dieses Gebiet das Vorkommen zweier neuer Spezies und einer neuer Subspezies besta­tigt.

Das Vorhandensein von S. damnosum wurde durch den Fang von Erwachsenen wahrend des Stechaktes und durch Zucht aus Puppen er­wiesen. S. neavei wurde nicht gefunden.

Eine andere aIs stechende Spezies bekannte Art wurde gleichfalls ge­fangen. Es handelt sich um S. albivirgulatum, die nur durch Zucht und durch Fang im LichtkegeI. dagegen nicht wahrend des Stechaktes zu edan­gen war.

Schliesslich wurden zahlreiche Exemplare einer Spezies. die zu S. merops gerechnet wird, am Menschen gefangen. davon einige wahrend des Stech· aktes.

Resumen ~ Los autores estudian la fauna simulidiana de la regiôn de Elisabethville, segun muestras, por ellos recogidas, en el curso de los afios 1961-1962 y 1%5 y las colecciones deI Museo real deI Africa central en Tervuren, asi coma deI Instituto real de Ciencias Naturales de Belgica. Este estudio permite confirmar la presencia de la mayoria de las especies sefialadas precedentemente y establece la existencia de dos especies y una subespecie nuevas para la regiôn.

Page 20: Taxonomy · :mfirmada a la vez por captura de _a de pupas. S. neavei no ha sido . una especie reputada picadora. Se ~nida. solamente por cria y captura car. -f . 3pecie atribuida

Ann. Soc. belge Méd. trop. ...- 530 ...­1965, 45, 5, 511-530

La presencia de S. dàmnosum es confirmada a la vez por captura de adultos en el acto de picar y por cria de pupas. S. neavei no ha sido hallado.

De igual forma ha sido capturada una especie reputada picadora. Se trata dei S. albivirgulatum que fUè obtenida solamente por cria y captura en barca a la luz y no en el acto de picaro 1

En fin, numerosas muestras de una especie atribuida al S. merops fueron Nouvell recogidas sobre el hombre. algunas en el acto de picaro J

sur les Simulies ( Ce travail a été effectué au Département de Zoo­

logie Médicale de l'Institut de Médecine Tropicale: Prince Léopold à Anvers et reçu pour publication le R. HALLOT, A. l 13 avril 1965.

BIBLIOGRAPHIE

Résumé ~ Les auteurs é­Bequaert, J. c., The Black Flies or Simuliidae of the Belgian Congo. Amer. J. trop. sabethville d'après des spé

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Afr., 1950, 43, 228-239. étude permet de confirmer : Fain, A., Simulies de l'Est congolais. Description de deux Simulium nouveaux. précédemment et établit l'e:

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32, 21-33. à lumière et non dans l'ac Enfin de nombreux spéci Grenier, P., Itard, J.. Une simulie (S. unicornutum Pomeroy) attaquant les volail­

récoltés sur l'homme, certai les à Bambari (République Centr'africaine). Bull. Soc. Path. exot., 1962, 55, 873-900.

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Trav. Sci. méd. Congo belge, 1946, 5, 248-251. Gibbins identifia à parti.

S. adersi Pomeroy, 1922; S. alcocki Pomeroy, 1922; S. aureosimile Pomeroy, 1920 S. cervicornutum Pomeroy, 19~ S. hirsutum Pomeroy, 1922 (= S. impukane de Meillon, 1936 ( S. medusaeforme medusaeforme

Au cours des années 19-:1 nant principalement de la J

A. Millecamps. L'identifie. M. Wanson et A. Milleco des espèces déjà observées plusieurs espèces nouvelles