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Perspectives mensuelles // Janvier 2019

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Des prévisions pour la vieBrad Simpson, stratège en chef, Gestion de patrimoine

Comme les choses peuvent changer en un an! Il y a un an, tout allait bien dans ce monde et les investisseurs ne pouvaient pas s’imaginer que quelque chose pourrait tourner mal. Aujourd’hui, troublés par une correction des marchés financiers, les investisseurs ont du mal à croire que les choses finiront par aller mieux un jour. Dans un cas comme dans l’autre, ils souffrent de court-termisme, car la situation n’est jamais aussi bonne ou mauvaise qu’elle y paraît.

Pour les investisseurs, la fin d’année est une période plutôt singulière, car c’est le moment où ils font le point sur leurs placements et leurs rendements et décident ce qu’ils doivent faire l’année prochaine. Cette réflexion se fait souvent sans trop comprendre le contexte, les investisseurs épluchant les innombrables documents sur les perspectives des marchés publiés à cette époque de l’année et portant des titres du genre « Réalisez des gains considérables avec ces 25 titres de croissance », « Les cinq meilleurs placements de 2019 » et, évidemment, « Perspectives de placement mondiales 2019 de [INSÉRER LE NOM DE L’ENTREPRISE ICI] ».

Les prévisions et les placements vont trop souvent de pair. Nous faisons appel à des spécialistes pour nous donner un aperçu de l’avenir et prenons des décisions de placement en fonction de leurs perspectives. Or, nous prenons rarement le temps de nous demander si ces perspectives nous aident vraiment à prendre de meilleures décisions de placement. Cette année, la meilleure résolution que vous pouvez prendre est peut-être de ne pas prêter attention aux prévisions des experts pour 2019.

Que ferez-vous alors? Voici une suggestion : au lieu de tenter de prévoir ce qui se passera dans un mois ou un an, pourquoi ne pas faire des prévisions pour la vie, basées sur vos plans à long terme et la vie que vous souhaitez mener. Ces prévisions seront beaucoup plus exactes, parce qu’elles seront basées sur votre vie et que vous avez déjà mis ces plans en branle, ce qui accroît considérablement la probabilité de réussite.

Commencez par jeter les bases de votre plan. De manière générale, la majorité des investisseurs ont quatre objectifs communs  : 1)  faire croître et protéger leur patrimoine, 2)  réduire l’impôt au minimum, 3) protéger ce qui leur est cher dans l’éventualité où les choses tourneraient mal et 4) laisser une empreinte qui aura des effets réels une fois qu’ils ne seront plus de ce monde.

Outre ces objectifs communs, nous avons également des objectifs plus immédiats et plus personnels. Prenons l’exemple d’une famille fictive  : les Tremblay, soit Jean et Paulette et leurs deux enfants Michel et Georges. Les parents ont plusieurs objectifs : financer leur retraite, financer les études de Georges et de Michel au moyen de REEE, acheter un voilier et espérer le meilleur tout en envisageant le pire.

Notre premier graphique (figure  1) illustre le nombre d’années nécessaires pour financer chaque objectif et les rendements annualisés que la famille devra obtenir compte tenu du montant actuel de son capital. Les Tremblay possèdent un fonds d’urgence de 250 000 $ (l’équivalent de leurs revenus pendant deux ans) qui est investi à court terme. Ils disposent aussi de facilités de crédit leur permettant d’effectuer un achat immédiat, de saisir une occasion inattendue ou de subvenir à leurs besoins advenant une crise. (Parfois, la meilleure assurance est d’avoir une simple ligne de crédit pour effectuer un emprunt à court terme.)

Il est important de noter que la maximisation des revenus par la vente d’actifs à des sommets records ne fait aucunement partie des objectifs communs ni des objectifs personnels des Tremblay. Les Tremblay aimeraient évidemment gagner le plus d’argent possible, sans toutefois compromettre l’atteinte de leurs objectifs : la retraite, les études, un gros voilier, des liquidités pour profiter des occasions et l’assurance que leur revenu sera couvert si les choses devaient tourner vraiment mal.

Avoir netVos actifs

RépartitionEfficience fiscale

HéritageVotre empreinte

ProtectionCe qui compte pour vous

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Pour atteindre ces objectifs, une bonne stratégie consiste à répartir les actifs financiers des Tremblay en plusieurs composantes et à créer un portefeuille en fonction de chaque objectif. Le graphique suivant (figure 2a) montre les rendements à long terme de chaque composante de ce que nous appelons un portefeuille moderne constitué de titres à revenu fixe, d’actions, d’actifs réels et de stratégies à rendement absolu.

Comme vous pouvez le voir, à elles seules, les obligations et les actions canadiennes n’auraient pas permis aux Tremblay d’atteindre leurs objectifs. Par contre, un portefeuille moderne leur aurait permis d’atteindre chacun de leurs objectifs, tout comme les actions américaines, les actifs réels et les stratégies à rendement

Figure 2a – Rendements annualisés de 1992 à novembre 2018

Figure 2b – Indice des pertes de 1992 à novembre 2018

absolu considérés individuellement. Cependant, la figure  2b indique qu’il est possible, grâce à cette combinaison de stratégies, de gérer les fluctuations des marchés financiers selon une mesure appelée l’indice des pertes, qui tient compte de l’importance, de la durée et de la fréquence des pertes. Dans ce cas, le risque mesuré est le risque de non-préservation du capital. Plus le chiffre est bas, mieux c’est  : 0,0  % indique qu’un placement n’a jamais subi de perte. Les composantes d’actions du portefeuille consolidé auraient permis aux Tremblay d’atteindre leurs objectifs et leur auraient procuré un meilleur rendement avec un indice des pertes moins élevé.

Objectif Montant affecté actuellement à l’objectif

Montant ou revenu annuel futur nécessaire

Nombre d’années de financement

Rendements annualisés nécessaires

REEE de Michel 59 000 $ 70 000 $ 3 5,86 %

REEE de Georges 55 000 $ 70 000 $ 6 4,1 %

Voilier 215 000 $ 350 000 $ 7 7,21 %

Retraite de Jean et Paulette 2,225 M$ 5 M$ 12 6,98 %

La composante d’obligations est fondée sur l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada. Le portefeuille avec HFRI et actifs réels accorde une pondération de 20 % à l’indice composé S&P/TSX (rendement du cours), une pondération de 20 % à l’indice S&P 500 (rendement du cours), une pondération de 35 % à l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada (RG), une pondération de 15 % à l’indice composé pondéré HFRI et une pondération de 10 % à l’indice Morningstar des actifs réels américains (RG). Avant juin 2000, l’indice Dow Jones des placements immobiliers américains est utilisé en remplacement de l’indice Morningstar des actifs réels américains (RG). Les stratégies à rendement absolu sont représentées par l’indice composé pondéré HFRI. Tous les rendements sont en $ CA. Sources : Bloomberg Finance L.P. , Morningstar, PIMCO.

5,6 %6,4 %

7,6 % 7,8 % 8,4 %

0 %

2 %

4 %

6 %

8 %

10 %

Indice S&P/TSX Obligations Portefeuille composé de stratégies à

rendement absoluet d’actifs réels

Indice S&P 500 Actifs réels Stratégies à rendement absolu

9,4 %

0,9 % 1,9 % 2,4 % 3,2 %

11,6 %

18,2 %

0 %

4 %

8 %

12 %

16 %

20 %

Obligations Portefeuille composéde stratégies à

rendement absolu et d’actifs réels

Stratégies àrendement absolu

Actifs réels Indice S&P/TSX Indice S&P 500

Figure 1 – Les Tremblay : planification fondée sur des objectifs

REEE de Michel

REEE de Georges

Voilier Retraite

À des fins d’illustration seulement.

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Voici comment les Tremblay devraient voir les choses  : plus le besoin d’argent est pressant, plus il est important de le gérer de manière à réduire les pertes. Autrement dit, plus votre objectif est proche, plus il est probable que vous disposerez de l’argent nécessaire pour l’atteindre. Une autre mesure de sécurité consiste à emprunter sur la valeur de vos actifs financiers. Structurer ses actifs financiers de cette façon présente l’avantage d’apaiser les inquiétudes suscitées par un événement imprévu ou par les fluctuations des marchés, comme c’est le cas en ce moment.

Jetons maintenant un coup d’œil à quelques-unes des prévisions pour la vie, bonnes et mauvaises, qui pourraient se réaliser d’ici les 20 ou 30 prochaines années.

Dix événements qui sont susceptibles de se produire dans votre vie :

DécèsDivorceMariageBlessure ou maladieNouvelle carrièreRetraiteDétérioration de la santé d’un membre de la familleNaissance d’un enfantÉtudes ou perfectionnementAchat important

Dix événements qui sont susceptibles de se produire sur les marchés avec le temps :Erreur de politique de la banque centraleEnjeux géopolitiquesÉnormes déficits menant à une dette excessiveMarché haussierMarché baissierRécessionÉconomie saineInnovation Libre-échangeRenaissance

Où voulons-nous en venir? Si vous voulez faire des prévisions, vous avez tout intérêt à exceller dans cette tâche. Or, étant donné la complexité du monde dans lequel nous vivons, il est facile de faire des prévisions, mais beaucoup plus difficile de faire des prévisions pour la vie que vous entendez réaliser.

Les spécialistes admettent rarement qu’ils n’ont pas la réponse à une question. Lorsqu’ils sont interrogés, ils élaborent habituellement une réponse à partir des renseignements limités à leur disposition. C’est facile et peu risqué, étant donné que la majorité des prévisionnistes n’ont jamais à rendre de comptes à l’égard de leurs prévisions qui se révèlent complètement erronées, et ils ne sont donc pas enclins à améliorer leurs capacités d’émettre des prévisions. Bref, leur rôle consiste à parler, à écrire et à défendre leurs prévisions.

La capacité d’attention des lecteurs et des auditeurs est habituellement de courte durée, et les prévisions originales sont souvent oubliées avant même de se révéler vraies ou fausses. En revanche, si la prévision se révèle exacte, les spécialistes ne manqueront pas de faire valoir leurs capacités de prévision supérieures. Il est donc facile de donner l’impression que les capacités des prévisionnistes sont attestées.

Investir repose essentiellement sur le processus de prise de décision et non sur les décisions mêmes. N’importe qui peut prendre une ou deux mauvaises décisions et obtenir un bon résultat, mais, à long  terme, on ne peut pas prendre une série de mauvaises décisions et obtenir de bons résultats. Malheureusement, les investisseurs prennent souvent de telles décisions sans s’appuyer sur un processus officiel.

Notre solution : créer une philosophie de placement, un ensemble de principes directeurs qui fonctionnera dans un monde en constante évolution et dont les changements ont souvent des répercussions spectaculaires sur les marchés financiers. À Gestion de patrimoine  TD, cette philosophie est appelée la gestion prioritaire des risques et constitue le fondement de notre processus décisionnel. Plus important encore, nos clients savent que nous prendrons nos décisions avec assurance, en particulier quand des événements créent de l’incertitude.

Le présent article, par exemple, s’articule autour de notre septième principe :

Fournir des rendements la vie durant au fil des cycles du marché. Il est rare que les objectifs se limitent à la maximisation de la valeur des placements au cours d’une seule période de placement. Un objectif pourrait être le maintien du niveau de vie, l’épargne pour la retraite ou, dans le cas des entrepreneurs, la préparation en vue de la vente de leur entreprise. Un autre objectif pourrait être l’achat d’un bien immobilier à usage personnel ou le financement des études d’un enfant. Il pourrait s’agir également de la transmission d’une partie du patrimoine, de l’établissement d’une fondation de bienfaisance ou du financement de besoins financiers inattendus. Tous ces objectifs permettront de bâtir un portefeuille et une stratégie fondés sur l’utilisation d’une répartition d’actifs équilibrée et d’une diversification par facteurs de risque.

En ce début de 2019, formulons des prévisions pour la vie  : les choses iront bien dans l’ensemble, mais parfois elles tourneront mal. Il en va de même des marchés financiers dans lesquels nous investissons. Espérons le meilleur et envisageons le pire. Dressons un plan de gestion de patrimoine bien pensé et construisons un portefeuille diversifié en recherchant un équilibre entre la diversification par catégorie d’actif et facteur de risque et nos habitudes financières, qui peuvent avoir un énorme impact sur le succès de nos placements. Ainsi, nous augmentons nos chances de connaître la prospérité en 2019 et les années suivantes.

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Il y a trois ans, la Réserve fédérale américaine (Fed) a haussé son taux directeur pour la première fois depuis la crise financière mondiale. Ayant depuis décrété des hausses représentant 200 points de base (au moment d’écrire ces lignes le 4 décembre) et 25 autres points de base étant prévus avant la fin de l’année, le taux cible de la Fed aura atteint le bas de la fourchette des taux neutres, soit de 2,5 % à 3,5 %. Cela laisse la Fed devant quelques questions importantes en 2019.

Jusqu’où les taux iront-ils?Les décisions relatives à la politique monétaire de la Fed sont fondées sur son double mandat, soit le plein emploi et la stabilité des prix. Dans le premier cas, le mandat a déjà été rempli au sens

large. Le taux de chômage s’établit à 3,7 %, bien en deçà du taux naturel présumé de la Fed de 4,5 %. Les entreprises font état d’une difficulté accrue à pourvoir les postes, et la croissance globale des salaires a dépassé 3 % pour la première fois depuis la récession de 2008.

L’augmentation de la pression sur les salaires finit par se répercuter sur les prix à la consommation. Après des années de pressions désinflationnistes, l’indice des dépenses de consommation des ménages, la mesure d’inflation préférée de la Fed, s’est stabilisé autour de la cible de 2  %. Aucun signal d’alarme ne retentit sur ce front, et récemment, la tendance s’est même repliée, mais la balance des risques penche vers une hausse.

Ce à quoi vous pouvez vous attendre

Beata Caranci, première vice-présidente et économiste en chef | James Orlando, CFA, économiste principal

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Sheldon Dong, vice-président, Stratégie relative aux titres à revenu fixe I Chadi Richa, CFA, analyste des actions privilégiées

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Compte tenu de tout cela, nous nous attendons à ce que la Fed augmente ses taux jusqu’à atteindre le point médian de la fourchette neutre (figure  3). La volatilité des marchés boursiers, quant à elle, peut devenir exagérée à ce stade du cycle des taux d’intérêt, mais cela n’a pas forcément de corrélation avec un ralentissement du cycle économique; elle est plutôt attribuable à une série d’avertissements lancés par les investisseurs suivant l’ajustement des attentes concernant les bénéfices des entreprises et les risques qui se présentent.

Quelle est l’importance des risques mondiaux et des risques liés aux marchés financiers?

À l’heure actuelle, 2018 marque la pire année depuis 2015 en ce qui concerne le rendement des actions mondiales. Les déplacements de capitaux vers les valeurs refuges ont, à leur tour, occasionné une hausse de 8 % du dollar américain par rapport à ses grands partenaires commerciaux au cours de l’année. Ce phénomène suscite beaucoup plus d’inquiétude chez les investisseurs, et il va sans dire que la Fed suit de près ces développements.

La source de la décélération provient en grande partie des économies des marchés émergents. De même, la croissance aux États-Unis a atteint un sommet il y a environ trois mois. Bien que cette dernière ait été retardée par les mesures de relance budgétaire, l’élan s’avère au bout du compte freiné par les données économiques fondamentales. La croissance du PIB pour le quatrième trimestre, par exemple, est d’environ 2,5 %, en baisse par rapport à près de 4 % (taux annualisé) au cours des deux trimestres précédents.

Soulignons que nous ne nous sommes toutefois pas encore heurtés à un véritable choc de la confiance. Les mouvements récents du marché sont toujours dans la normale et l’indice de volatilité du CBOE (VIX) se situe à sa moyenne historique. Si l’on assiste à une détérioration significative et soutenue du cours des actions (20 % ou plus) et des mesures de la confiance des entreprises et des consommateurs, la Fed mettra en pause la hausse de ses taux.

À quoi s’attendre de la Banque du Canada?

Tout comme l’économie américaine, l’économie canadienne affiche des prix stables, plusieurs mesures fondamentales de l’inflation avoisinant 2  %. La Banque du Canada (BdC) devrait également être en mesure de ramener ses taux d’intérêt à des niveaux neutres (entre 2,25 % et 2,5 %, selon nous) en 2019.

Même si le mandat de la BdC en matière d’inflation est essentiellement rempli, on retrouve certains risques pour les perspectives qui sont propres au Canada et qui pourraient retarder les hausses de taux. Le plus connu d’entre eux est le risque de longue date lié au surendettement des ménages. Récemment, cependant, un nouveau type de risque a pris le dessus, soit la faiblesse des prix de l’énergie au Canada. L’exacerbation des contraintes d’expédition a entraîné une forte réduction des prix du pétrole canadien. Même avec l’augmentation de la production des raffineries et de la capacité ferroviaire disponible, il faudra du temps pour abaisser le niveau élevé des stocks.

Au 4 décembre, notre suivi du PIB réel au quatrième trimestre de 2018 est inférieur d’environ un point de pourcentage complet (taux annualisé) à la prévision de 2,4 % de la Banque du Canada. Cela donne à penser que la prochaine hausse de taux serait plus susceptible d’avoir lieu en mars ou en avril, même si les marchés financiers espèrent ardemment qu’une augmentation ait lieu le 9 janvier.

En conclusion

La Fed était sur la bonne voie pour augmenter son taux directeur jusqu’au bas de la fourchette neutre à la mi-décembre. L’année 2019 sera donc le bon moment pour ralentir le rythme des hausses et trouver le bon endroit où situer le taux dans la fourchette neutre. L’économie américaine fait face à des pressions du côté des marchés du travail. Étant donné que l’élan économique continue de dépasser le rythme potentiel, cela devrait maintenir le biais de la Fed en faveur d’une nouvelle hausse de son taux directeur vers le point médian de la fourchette neutre. Il ne faut pas perdre de vue le fait que 2019 comportera des risques élevés liés à la politique commerciale et à l’aversion des investisseurs. Tout écart important par rapport aux attentes sur ce front poussera la Fed à rester sur la touche.

En ce qui concerne la Banque du Canada, l’accent sera mis sur l’intersection des risques liés au marché intérieur et de ceux liés aux marchés internationaux, ces derniers étant marqués par le ralentissement de l’élan économique mondial, le fléchissement des prix des produits de base et toute escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et les autres pays. La signature de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) vient clairement atténuer l’un des principaux risques liés au marché intérieur, mais d’autres ont surgi à sa place, comme ceux concernant le secteur énergétique. La BdC insiste depuis longtemps sur le fait qu’elle s’appuie sur les données et non sur une trajectoire préétablie. Nous pensons que deux hausses de taux devraient avoir lieu en 2019, ce qui représente une diminution par rapport à notre prévision antérieure de trois hausses compte tenu des récents risques liés au marché intérieur et de l’affaiblissement inattendu de l’élan économique.

Figure 3 – Vers un taux neutre pour la Fed

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

2015 2016 2017 2018 2019 2020

%

Prévision de la Fed (médiane)

Prévisions de Services économiques TD

Fourchette neutre

Sources : Fed, Services économiques TD. Toutes les valeurs correspondent au taux cible effectif des fonds fédéraux.

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Est-ce pour bientôt?Sheldon Dong, vice-président, Stratégie relative aux titres à revenu fixe I Chadi Richa, CFA, analyste des actions privilégiées

Les économies et les marchés financiers sont à la fois dynamiques et complexes. Les banques centrales réduisent ou éliminent leurs mesures de relance monétaires extraordinaires, pendant que l’économie mondiale continue de se remettre de la profonde récession provoquée par la crise financière mondiale de 2007-2008. La combinaison des taux d’intérêt plus élevés et de l’élargissement des écarts de taux des obligations de sociétés a constitué un important obstacle pour les titres à revenu fixe en 2018.

Ce ne sont pas les préoccupations qui manquent sur les marchés en ce moment, mais l’évolution des taux d’intérêt en est la cause première. Alors que les relèvements des taux directeurs sont progressifs, les mouvements des taux obligataires sont irréguliers. La rapidité et l’ampleur de ces mouvements semblent à la base du thème qui domine les marchés financiers à la fin de 2018  :

le déplacement des investisseurs vers des titres défensifs au détriment des titres risqués.

À la fin de novembre, le rendement global de l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada était en hausse de 0,05  % depuis le début de l’année, tandis que l’indice obligataire américain Bloomberg Barclays reculait de 1,79  %. La Banque du Canada (BdC) a décrété deux autres relèvements de taux de 25  points de base (pdb) chacun en 2018, qui s’ajoutent aux trois hausses effectuées en 2017. Elle a ainsi fait passer son taux cible d’un creux historique de 0,50  % à 1,75  %. La Réserve fédérale américaine (Fed) a continué de relever progressivement son taux directeur vers un niveau neutre. Elle a effectué quatre hausses de 25 pdb en 2018 jusqu’à une fourchette cible de 2,25 %-2,50 %.

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Le taux des obligations à 2  ans du gouvernement du Canada a progressé, passant de 1,68  % en début d’année à 2,94  % au 19  décembre, pendant que le taux des obligations à 10  ans reculait de 2,05 % à 2,00 %. Aux États-Unis, le taux des obligations à 2 ans a bondi, passant de 1,89 % à 2,67 %, tandis que le taux des obligations à 10 ans a augmenté de 2,41 % à 2,80 % (touchant un sommet de 3,26 % au début de novembre).

Ces tendances devraient se poursuivre, du moins au début de 2019. Nous nous attendons à une hausse graduelle et modérée des taux obligataires, car la BdC et la Fed continuent de réduire leurs mesures de relance monétaires, bien qu’elles en soient toutes deux à une phase avancée du cycle de resserrement de leur politique. Les Services économiques TD prévoient deux hausses de taux par la Fed (ce qui portera la fourchette à 2,75 %-3,0 % à la fin du présent cycle de resserrement) et par la BdC en 2019 ainsi qu’une hausse supplémentaire par cette dernière en 2020.

Les marchés demeureront volatils pendant que les banques centrales éliminent progressivement leurs mesures de relance. Les écarts de taux se sont élargis modérément par rapport à leurs creux historiques en 2018 et devraient augmenter modestement en 2019, le resserrement de la politique monétaire ayant ralenti la croissance économique et fait grimper les coûts d’emprunt, ce qui accroît par conséquent les risques financiers des entreprises.

À l’extérieur de l’Amérique du Nord, les banques centrales en Europe, au Japon et en Chine ont fait état dans leurs récentes communications d’un ralentissement de la croissance économique et de l’inflation. Par conséquent, elles conservent une orientation expansionniste. Toutefois, la divergence des politiques monétaires à l’échelle mondiale devrait s’atténuer en 2019, car les marchés prennent déjà en compte une réduction des mesures de relance des banques centrales en Europe et au Japon (où les taux d’intérêt sont encore négatifs).

La hausse progressive des taux d’intérêt conjuguée avec l’élargissement des écarts de taux devrait défavoriser les investisseurs sur les marchés des titres à revenu fixe en 2019. Bien que cette perspective à court terme ne soit pas idéale, l’augmentation des taux d’intérêt et des écarts de taux est en définitive une excellente occasion pour ces investisseurs d’atteindre leurs objectifs à long terme. L’accroissement de la volatilité observée sur les marchés en 2018 nous a rappelé à quel point les marchés évoluent rapidement et pourquoi les investisseurs doivent adopter un point de vue cyclique et stratégique à long terme plutôt qu’une approche plus complexe visant à anticiper le marché à court terme.

Actions privilégiéesLes actions privilégiées ont été malmenées en 2018. Elles s’étaient repliées de 13,54  % en date du 18  décembre  2018, effaçant presque tous les gains qu’elles avaient réalisés en 2017. Divers facteurs ont contribué au repli du marché, mais le délestage est en contradiction avec les paramètres fondamentaux sous-jacents et a donc créé des occasions d’achat pour les investisseurs disciplinés axés sur le long terme.

Le taux des obligations à 5 ans du gouvernement du Canada illustre ce décalage. Malgré le renversement de la tendance haussière, le taux de ces obligations a encore progressé à la mi-décembre (de 7 pdb en date du 18 décembre), tandis que les investisseurs sur le marché des actions privilégiées ont vu les dividendes augmenter de 15 % en moyenne. Cet accroissement des dividendes aurait dû entraîner une hausse des évaluations, mais l’inverse s’est produit : les cours des actions privilégiées ont chuté, faisant grimper le rendement en dividende des actions privilégiées à taux fixe révisable de première qualité, de 4,5 % à la fin de 2017 à 5,06 % à la fin de novembre 2018.

Les actions privilégiées à taux fixe révisable ont reculé de 10,24 % au cours des 11 premiers mois de l’année, pendant que celles à taux variable révisable cédaient 5,04 %, malgré une hausse de 64 pdb du taux des bons du Trésor à 3  mois. En revanche, les actions privilégiées perpétuelles se sont repliées de 8,00  %, ce qui nous semble être une réaction excessive à l’augmentation de 12,4 pdb du taux des obligations à 30 ans du gouvernement du Canada.

Nous estimons que les actions privilégiées canadiennes offrent un potentiel de rendement intéressant, car les écarts de taux devraient revenir à la normale. Nous recommandons aux investisseurs ayant une aversion pour le risque d’attribuer une pondération de 20 % à 30 % aux fonds négociés en bourse (FNB) gérés activement dans le volet des actions privilégiées. Les FNB sont très liquides et les investisseurs peuvent les vendre plus facilement que des titres individuels dans l’éventualité où ils auraient besoin d’argent ou souhaiteraient réduire leur exposition au marché.

Nous recommandons également à ces investisseurs de réduire la volatilité de leur portefeuille au moyen de placements dans des actions privilégiées à taux fixe révisable assorties d’un dividende minimal. Une composante d’actions privilégiées perpétuelles protégera le portefeuille contre une baisse des taux d’intérêt. Soulignons toutefois que lors d’un repli important du marché, l’élargissement des écarts de taux exerce des pressions sur l’ensemble des segments du marché, quels que soient les mouvements des taux d’intérêt.

Figure 4 – Hausse des taux des obligations d’État en 2018

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

0 2 5 10 20 30 ans

Canada, 31 déc. 2017 Canada, 8 déc. 2018É.-U., 31 déc. 2017 É.-U., 8 déc. 2018

Source : Bloomberg Finance L.P. Au 29 novembre 2018.

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Actions : turbulences sur les marchésChristopher Blake, gestionnaire de portefeuille principal, Actions nord-américaines

Il y a un peu plus d’un an, alors que novembre tirait à sa fin, l’indice  S&P  500 a gagné 18,3  % sur 11  mois, atteignant 2 647,58 points. Il a ensuite progressé de près de 8 % jusqu’à la fin de janvier, dopé par l’euphorie provoquée par l’adoption de la Tax Cuts and Jobs Act aux États-Unis. L’effervescence régnait déjà sur les marchés : le bitcoin (vous vous en souvenez?) a touché un sommet de près de 19 000 $ US en décembre 2017 et les titres de producteurs de cannabis poursuivaient leur essor. L’effervescence était à son comble.

Les actions ont rapidement perdu de leur lustre lorsque les participants au marché ont pris conscience de faits inquiétants. Les évaluations semblaient élevées. L’indice S&P 500 affichait un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois supérieur à 18,5 (figure 5), son plus haut niveau depuis la bulle technologique de 1999-2000. Des doutes subsistaient quant aux avantages à long terme de la Tax Cuts and Jobs Act et la menace d’une guerre commerciale créait de l’incertitude au sujet des structures de coûts.

Les investisseurs savent que le cycle économique actuel est long. À 114 mois, le présent cycle est le deuxième plus long de l’histoire et s’il se prolonge jusqu’en juin 2019, il constituera la plus longue période d’expansion aux États-Unis depuis 1850. Les États-Unis ne représentent toutefois qu’une seule économie, et la vigueur qu’elle a affichée en 2018 est soutenue principalement par la Tax Cuts and Jobs Act, qui prévoit une baisse d’impôt ponctuelle. Or, la croissance future des bénéfices doit venir de l’économie réelle.

Cela ne veut pas dire que les réductions de l’impôt des particuliers n’ont eu aucun effet sur l’économie réelle. Grâce à ces réductions, les consommateurs américains se retrouvent avec un peu plus d’argent dans leurs poches et ils le dépensent. Mais ces effets sont temporaires. En adoptant la Tax Cuts and Jobs Act, les États-Unis ont pour ainsi dire jeté un litre d’essence sur un feu de camp. Les flammes jaillissent pendant une minute ou deux avant de retomber. Maintenant le feu est sur le point de s’éteindre et la pile de bois diminue à vue d’œil.

À l’extérieur des États-Unis, en revanche, la morosité des économies européennes et asiatiques persiste. Les indices des directeurs d’achats (PMI) en Europe et en Asie du Sud-Est sont en baisse, pendant que la croissance du PIB de la Chine ralentit (conséquence de l’impact des surtaxes douanières imposées par les États-Unis).

Les marchés en développement ne sont pas épargnés et pâtissent eux aussi de la guerre commerciale. Rappelons que les États-Unis figurent parmi les principaux pays exportateurs dans le monde et que les guerres commerciales, en dépit de ce que vous avez peut-être entendu, ne sont pas une bonne chose et ne sont pas faciles à gagner. Les profits en souffrent, surtout ceux des grandes multinationales américaines. Même si, sur le long terme, les entreprises peuvent adapter leur production en fonction du pays, leurs profits subissent un dur coup à court terme.

Le commerce n’est pas le seul sujet de préoccupation. Ayant renoncé à des recettes fiscales avec l’adoption de la Tax Cuts and Jobs Act, les États-Unis font face à un déficit encore plus important

en 2018. Le déficit prévu cette année s’élève à 833  milliards de dollars américains (4 % du PIB), comparativement à 585 milliards de dollars américains (3,1 % du PIB) en 2016. Le déficit s’annonce bien pire encore en 2019. Il devrait atteindre 984 milliards de dollars américains, car le président Trump menace de faire obstacle à l’approbation du budget s’il n’obtient pas le financement de la construction du mur à la frontière.

Il y a également la politique monétaire. Le taux de chômage étant à son plus bas niveau en 50 ans, les salaires augmentent et ces coûts sont refilés aux consommateurs sous forme de hausses de prix. Par conséquent, l’inflation est en légère progression et pousse la Réserve fédérale américaine à relever les taux d’intérêt à court terme. Cette situation peut mener à une « inversion » tant redoutée de la courbe des taux, où les taux d’intérêt à court terme sont plus élevés que ceux à long terme. Ce scénario est habituellement annonciateur d’une récession.

La récente dynamique du marché pourrait également donner lieu à des comparaisons peu favorables des bénéfices sur un an. Jusqu’ici, les prévisions de croissance des bénéfices pour 2019 ont été révisées à la baisse, mais de peu, soit de 2 % environ. Or, la tendance dicte l’évolution des marchés et si elle est défavorable, ceux-ci réagissent mal. En revanche, les bénéfices prévus pour 2018 ont augmenté. C’est donc dire que la croissance des bénéfices ralentit.

Le marché tente actuellement de prévoir la prochaine récession – un jeu qu’il gagne rarement. Le prix Nobel Paul Samuelson a proclamé en 1966 que le marché boursier avait « correctement prédit neuf des cinq dernières récessions ». Au cours des 50 années qui ont suivi, les marchés boursiers n’ont pas réussi à redorer leur blason à cet égard. En fait, leur bilan s’est peut-être même détérioré. Sans aucun souci d’exactitude, nous supposons qu’une probabilité de récession de 35 % à 50 % est prise en compte par le marché. Jusqu’à ce que la trajectoire de l’économie se précise, nous pensons que les marchés boursiers continueront d’être mis à rude épreuve au cours des prochains mois.

Figure 5 – Indice S&P 500 – ratio cours/bénéfice pour les 12 prochains mois

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Source : FactSet, au 5 décembre 2018.

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Revue des secteursÉquipe des actions nord-américaines, CPRP

Figure 6 – Recommandations sectorielles

Secteur États-Unis Canada Préférence

Consommation discrétionnaire Sous-pondéré

Sous-pondéré Canada

Consommation de base Neutre Neutre États-Unis

Énergie Surpondéré Surpondéré États-Unis

Services financiers Surpondéré Surpondéré Canada

Immobilier Neutre Surpondéré Canada

Soins de santé Surpondéré Sous-pondéré États-Unis

Produits industriels Neutre Neutre Canada

Technologies de l’information Neutre Sous-pondéré États-Unis

Matériaux Sous-pondéré Neutre Canada

Services de communication Neutre Neutre États-Unis

Services publics Neutre Neutre Canada

Source : Conseils en matière de portefeuilles et recherche sur les placements. Au 20 décembre 2018. Surpondéré : surpondération; sous-pondéré : sous-pondération; neutre : pondération neutre.

Consommation discrétionnaireFigure 7 – Consommation discrétionnaire : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

Indice S&P 500

Indice S&P/TSX

* Rendement global en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Notre opinion du secteur de la consommation discrétionnaire a changé et nous recommandons désormais sa sous-pondération. Aux États-Unis, le secteur a inscrit un rendement supérieur à celui du marché général, dopé par les baisses d’impôt et la confiance des consommateurs, tandis qu’au Canada, il a accusé un net retard sur l’indice, à cause des erreurs de certaines entreprises et de l’effet des tensions commerciales sur certains sous-secteurs. Il se situe légèrement au-dessus de ses niveaux historiques aux États-Unis et considérablement au-dessous de ses niveaux historiques au

Canada. Au cours de la prochaine année, nous nous attendons à ce que les bénéfices augmentent plus rapidement dans ce secteur que dans l’ensemble du marché. À notre avis, les fortes dépenses de consommation, stimulées par la confiance des consommateurs, la hausse des salaires et la faiblesse du chômage, continueront d’avantager le secteur. De plus, le secteur américain devrait tirer profit d’un nouvel élan fiscal lorsque les Américains produiront leurs déclarations de revenus en 2019. En revanche, nous pensons que les tensions commerciales et la crainte d’une fin prochaine du très long cycle pourraient peser sur les titres de ce secteur ayant un ratio plus élevé. Notre choix pour 2019 : Société Canadian Tire.

Consommation de base

Figure 8 – Consommation de base : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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10 Indice S&P 500

Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Nous relevons notre recommandation à l’égard du secteur des biens de consommation de base et passons d’une sous-pondération à une pondération neutre. Aux États-Unis, le secteur a accusé un retard sur l’indice  S&P  500 depuis le début de l’année, tandis qu’au Canada, le secteur a devancé l’indice composé S&P/TSX, les titres du secteur dans les deux pays se négociant légèrement en deçà de leurs niveaux historiques. Vers la fin de 2018, cependant, les biens de consommation de base ont inscrit un rendement supérieur à leur indice de part et d’autre de la frontière, puisque les menaces commerciales et les perspectives macroéconomiques préoccupantes ont entraîné le repli du marché. Au début de 2018, le secteur a pâti du pessimisme des investisseurs, car la hausse du coût des intrants et la croissance anémique des chiffres d’affaires ont nui aux résultats des entreprises. Les difficultés auxquelles le secteur s’est heurté, notamment la hausse des salaires, des coûts des intrants et des coûts de transport, commencent à s’aplanir, et le pouvoir de fixation des prix s’améliore, ce qui devrait se traduire par une augmentation des marges, en particulier dans les sous-secteurs où les marges sont faibles, comme les détaillants en alimentation. Les prévisions de croissance du BPA au cours des 12 prochains mois sont pessimistes, ce qui pourrait réserver d’agréables surprises. Le rythme des relèvements des taux d’intérêt pourrait être inférieur aux attentes. La crainte persistante d’une fin prochaine de la phase d’expansion de fin de cycle pourrait stimuler les évaluations. Nos choix pour 2019 : Mondelez International Inc. et Alimentation Couche-Tard Inc.

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ÉnergieFigure 9 – Énergie : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Indice S&P 500Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018* Rendement global en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Nous favorisons toujours la surpondération du secteur de l’énergie, qui a inscrit un rendement inférieur à celui du marché général en 2018. En octobre et novembre, le pétrole brut a chuté de 33,5 % et atteint un niveau de survente, pendant que les préoccupations s’accentuaient : ralentissement de la croissance de l’économie mondiale, sombres perspectives de la demande de pétrole, augmentation de l’offre et effet négatif de la vigueur du dollar américain sur la consommation. Au début de décembre, l’OPEP et d’autres grands exportateurs de pétrole ont convenu de réduire leur production de 1,2 million de barils par jour. Pour sa part, le gouvernement de l’Alberta s’est engagé à réduire sa production de 0,325 million de barils par jour. Ensemble, ces mesures devraient contribuer à rééquilibrer les marchés du pétrole. Avant l’annonce de ces réductions, l’Energy Information Administration des États-Unis avait estimé que l’offre mondiale de pétrole en 2019 serait supérieure de 0,60 million de barils par jour à la demande. Compte tenu des réductions de 1,525  million de barils par jour, il se peut que l’offre soit nettement insuffisante en 2019. Des chocs du côté de l’offre en Afrique, au Moyen-Orient et au Venezuela pourraient également contribuer au resserrement du marché. Compte tenu des ratios C/B prévisionnels inférieurs à la moyenne, de la croissance des bénéfices au-dessus de la moyenne et de l’amélioration continue des taux, des rendements et des flux de trésorerie disponibles, le secteur de l’énergie est de plus en plus axé sur la valeur à un moment où les titres de croissance cèdent le pas aux titres de valeur dans le peloton de tête du marché. Nos choix pour 2019 : Canadian Natural Resources Ltd. et EOG Resources Inc.

Services financiersFigure 10 – Services financiers : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Indice S&P 500Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Nous continuons de privilégier le secteur des services financiers et, plus particulièrement, les banques, car les sociétés de ce secteur se distinguent par un solide potentiel de bénéfices, des antécédents en matière de majoration de dividendes, une position en capital prudente, des rachats d’actions et leur caractère défensif en période de volatilité des marchés. Les banques canadiennes ont récemment publié des résultats décevants pour le quatrième trimestre, mais fait état de prévisions plus favorables pour la prochaine année. Nous prévoyons une croissance à un chiffre moyen ou élevé des revenus des banques canadiennes en 2019. Les compressions de coûts se poursuivent, et le levier d’exploitation positif devrait jouer un rôle déterminant pour les banques canadiennes en 2019. Cela est de bon augure pour la croissance future des bénéfices et les hausses de dividendes dans ce secteur. Les titres des banques américaines et canadiennes continuent à se négocier à des cours intéressants. Les banques américaines ont déclaré des bénéfices vigoureux et une croissance des flux de trésorerie à la fin d’octobre. Cependant, comme les démocrates sont maintenant majoritaires à la Chambre des représentants et qu’ils préconisent un resserrement de la réglementation, ce facteur pourrait avoir un effet défavorable. Le retour de conditions de crédit normales et moins indulgentes pourrait constituer un autre risque important pour le secteur bancaire américain. Néanmoins, nous voyons toujours les banques américaines et leur profil risque-rendement d’un bon œil. Notre choix pour 2019 : Banque Canadienne Impériale de Commerce.

Immobilier

Figure 11 – Immobilier : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement global en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Nous sommes optimistes à l’égard de l’immobilier pour la prochaine année, car la Réserve fédérale américaine entend procéder à un relèvement progressif des taux d’intérêt en 2019. Les évaluations dans ce secteur restent proches de creux historiques (dans certains sous-secteurs) et l’immobilier présente un excellent potentiel de croissance à court et à moyen terme. Le secteur continue de nous plaire parce qu’il génère des revenus appréciables et une solide croissance des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et que ses évaluations sont attrayantes. De plus, bien des entreprises de ce secteur poursuivent la mise en œuvre de plans stratégiques pour vendre des actifs secondaires, assainir leur bilan, racheter des actions et rationaliser l’exploitation, ce qui devrait accroître la rentabilité et l’attrait du secteur. Notre choix pour 2019 : FPI RioCan.

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Soins de santé

Figure 12 – Soins de santé : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018* Rendement global en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Les sociétés américaines dans ce secteur devraient continuer à générer de solides bénéfices et flux de trésorerie disponibles et à distribuer des capitaux considérables aux actionnaires. Les prix des médicaments devraient rester un sujet d’actualité en 2019, puisqu’ils semblent être dans la mire du président américain. Il se peut toutefois que les innovations et les nouvelles thérapies alimentent la croissance du secteur, car on attend la publication des résultats de nombreux essais cliniques, en particulier dans des domaines où les recherches sont nombreuses comme l’immuno-oncologie. L’introduction de médicaments biosimilaires devrait également retenir l’attention, puisque les brevets de plusieurs médicaments de marque expireront en 2019. Il sera intéressant de voir à quel rythme les médicaments biosimilaires accapareront une part de marché par rapport aux médicaments de marque. Étant donné les énormes liquidités et les évaluations raisonnables dans ce secteur, nous demeurons convaincus que les fusions et les acquisitions seront un thème en 2019. Bien que les activités de fusion et d’acquisition aient marqué une pause en 2018 pendant que les acteurs du secteur évaluaient leurs perspectives sous la nouvelle administration américaine, elles devraient reprendre de plus belle en 2019 maintenant que de nombreux obstacles ont été aplanis. Nous continuons de penser que le secteur canadien des soins de santé présente peu d’attrait, à cause de son manque d’envergure et de profondeur. Notre choix pour 2019 : UnitedHealth Group Inc..

Produits industriels

Figure 13 – Produits industriels : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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15 Indice S&P 500Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Le secteur des produits industriels a été relativement solide au Canada en 2018, surpassant considérablement l’indice composé  S&P/TSX,

tandis qu’aux États-Unis, il accuse un net retard sur l’indice S&P 500. La forte surperformance du secteur canadien s’explique principalement par les solides rendements du sous-secteur des services commerciaux et des fournitures ainsi que de celui des routes et des chemins de fer; ces rendements ont partiellement compensé la faiblesse du transport aérien, de la machinerie, des distributeurs, de l’aéronautique et de la défense. En revanche, la contre-performance enregistrée aux États-Unis est imputable à l’aéronautique et la défense, au matériel électrique, aux produits de bâtiment, à la machinerie ainsi qu’à la construction et l’ingénierie, mais elle a été en partie annulée par la vigueur des sous-secteurs des services commerciaux, du fret aérien et des routes et chemins de fer. Pour 2019, nous continuons de préconiser la prudence à l’égard des produits industriels, car les préoccupations suscitées par le commerce et la croissance mondiale à ce stade avancé du cycle ont nui à certaines entreprises et à certains sous-secteurs. Malgré le recul considérable des évaluations, en particulier aux États-Unis, il nous semble plus prudent de maintenir une orientation défensive. Par conséquent, nous privilégions toujours les chemins de fer de catégorie 1, étant donné leurs nets avantages concurrentiels, leur profil de croissance intéressant, leurs revenus diversifiés et leurs caractéristiques défensives. Notre choix pour 2019 : Cie des chemins de fer nationaux du Canada.

Technologies de l’informationFigure 14 – Technologies de l’information : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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20253035 Indice S&P 500

Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

L’année  2019 s’annonce difficile pour le secteur des technologies après une performance très polarisée en 2018. Même la performance des titres du groupe FAANG (composé de Facebook, d’Amazon, d’Apple, de Netflix et de Google), qui ont dominé l’indice S&P 500 pendant les huit premiers mois de l’année, s’est révélée inégale; Facebook s’est replié de 20 % (en date du 10 décembre), pendant qu’Amazon et Netflix ont fait un bond de 40 %. Selon nous, en 2019, le ralentissement de la croissance économique à l’échelle mondiale ébranlera la confiance des entreprises et des consommateurs, qui réduiront leurs investissements et leurs achats dans ce secteur. Le  sous-secteur qui domine le secteur, les semiconducteurs, est venu bien près de se retrouver en territoire baissier à la fin d’octobre. Il a clôturé en baisse de 19,9  % avant d’amorcer une reprise chancelante, selon l’indice des semiconducteurs de Philadelphie. Il affichait une baisse de 18,6 % au 10 décembre. Nos choix pour 2019 : Qualcomm Inc. et Microsoft Inc. – une stratégie en haltères. Microsoft se négocie à un cours élevé, mais affiche une excellente tenue, en raison de la transition de ses logiciels et de ses services vers l’infonuagique. En revanche, l’évaluation de Qualcomm est très faible, mais la société génère beaucoup de liquidités qu’elle distribue

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à ses actionnaires et pourrait profiter de catalyseurs au début de 2019. Voici un autre titre quasi financier à ajouter à la liste : Visa Inc.

Matériaux

Figure 15 – Matériaux : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Indice S&P 500Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Le secteur des matériaux a connu une année difficile tant au Canada qu’aux États-Unis, accusant un retard considérable sur ses indices généraux. L’escalade de la guerre commerciale, le ralentissement de la croissance mondiale et l’appréciation du dollar américain, alors que la Réserve fédérale américaine poursuit le resserrement de sa politique monétaire, ont notamment pesé sur les prix des produits de base et le secteur en général. Au Canada, la piètre tenue du secteur est imputable aux producteurs de métaux de base et de métaux précieux ainsi qu’à la foresterie; elle a été en partie contrebalancée par la surperformance relative des sous-secteurs de l’agriculture, des produits chimiques et des conteneurs et de l’emballage. Aux États-Unis, les mines et métaux, les conteneurs et l’emballage ainsi que les matériaux de construction ont été les sous-secteurs les moins performants, mais la vigueur des produits chimiques a partiellement compensé cette contre-performance. Nous nous attendons à ce que la volatilité demeure élevée dans le secteur en 2019, compte tenu de l’incertitude qui plane sur le commerce et du ralentissement de la croissance mondiale. Les paramètres fondamentaux dans les sous-secteurs des métaux de base et de l’agriculture restent toutefois solides, et les marchés sont encore tendus dans leur ensemble. Nous sommes de plus en plus optimistes à l’égard des producteurs de métaux précieux, en raison de leurs évaluations intéressantes et de l’amélioration des données fondamentales de l’or, car nous pensons que la Fed ralentira le rythme de ses relèvements des taux d’intérêt en 2019. Notre choix pour 2019 : Ressources Teck Ltée.

Services de communication

Figure 16 – Services de communication : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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5 Indice S&P 500Indice S&P/TSX

Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement des cours en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Le secteur canadien des communications a reculé de 0,85  % depuis le début de l’année (au 18 décembre) et damé le pion à son homologue américain, qui a chuté de 14,16 % au cours de la même période. Nous continuons de favoriser ce secteur, en raison de ses caractéristiques semblables à celles des infrastructures et de sa capacité bénéficiaire stable. Les évaluations ont diminué légèrement en 2018, mais demeurent à la limite supérieure de leurs niveaux historiques. Le secteur est en pleine mutation stratégique : les consommateurs délaissent peu à peu les services traditionnels de vidéo linéaire, comme la distribution par câble et par satellite, au profit des services de diffusion en continu comme Netflix. Le contenu multimédia étant devenu un atout précieux, les sociétés d’infrastructures traditionnelles, comme les entreprises de téléphonie et de câblodistribution, s’orientent vers ce domaine afin de compenser la perte d’abonnés. Par exemple, AT&T a conclu l’acquisition de Time Warner, et Comcast, après avoir perdu contre Walt Disney en vue de l’achat des actifs de Fox, s’est portée acquéreur de Sky. Du côté du sans-fil, nous favorisons toujours les exploitants canadiens, car le marché demeure en forte croissance au Canada en dépit de l’arrivée de la marque Freedom Mobile de Shaw Communications. Nos choix pour 2019 : BCE Inc., Telus Corp. et Walt Disney Co.

Services publics

Figure 17 – Services publics : indice S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX ($ CA)

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Décembre 2017 Avril 2018 Août 2018

* Rendement global en dollars canadiens. Indice plafonné S&P/TSX. Source : Bloomberg Finance L.P. Au 17 décembre 2018.

Les services publics canadiens se sont repliés de 10,47  % au 18 décembre 2018 et demeurent moins chers que leurs homologues américains, qui ont progressé de 2,91 % pendant la même période. La divergence réside principalement dans le contexte réglementaire, qui est plus favorable aux États-Unis. Les services publics réglementés de ce pays sont autorisés à obtenir un rendement des capitaux propres plus élevé et à utiliser davantage leurs capitaux propres aux fins de financement. Malgré la contre-performance du secteur canadien depuis le début de 2018, les évaluations demeurent élevées sur le plan historique, ce qui rend leur rendement en dividende moins attrayant. Il en est de même aux États-Unis. L’écart de taux entre les services publics américains et l’indice S&P 500 est de 1,21 %, ce qui est inférieur à la moyenne de 1,51 % sur 3 ans, tandis que l’écart entre le rendement en dividende du secteur et le taux des obligations d’État à 10 ans aux États-Unis est de 0,53 % et approche de son plus bas niveau en 10 ans. Nous continuons de privilégier les sociétés ayant des actifs majoritairement réglementés, des bénéfices stables, un solide bilan et une exposition aux marchés en forte croissance. Nos choix pour 2019 : Fortis Inc., Emera Inc. et Brookfield Renewable Partners L.P.

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(%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%)

Rendement des indices canadiens ($ CA) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

Indice composé S&P/TSX (RG) 49 204 -5,40 -10,11 -8,89 -8,89 6,37 4,06 5,73 7,92 6,62

Indice composé S&P/TSX (cours) 14 323 -5,76 -10,89 -11,64 -11,64 3,26 1,01 2,61 4,77 4,04

S&P/TSX 60 (RG) 2 390 -5,55 -8,93 -7,58 -7,58 7,18 4,98 6,56 7,86 6,79

S&P/TSX petites sociétés (RG) 847 -3,53 -14,38 -18,17 -18,17 5,20 -0,29 0,52 6,64 -

Rendement des indices américains ($ US) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

S&P 500 (RG) 4 984 -9,03 -13,52 -4,38 -4,38 9,26 8,49 12,69 13,12 5,62

S&P 500 (cours) 2 507 -9,18 -13,97 -6,24 -6,24 7,04 6,28 10,35 10,75 3,63

Dow Jones des valeurs industrielles (cours) 23 327 -8,66 -11,83 -5,63 -5,63 10,21 7,07 9,67 10,27 4,77

NASDAQ composé (cours) 6 635 -9,48 -17,54 -3,88 -3,88 9,84 9,70 14,28 15,45 5,69

Russell 2000 (RG) 6 722 -11,88 -20,20 -11,01 -11,01 7,36 4,41 10,43 11,97 7,40

Rendement des indices américains ($ CA) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

S&P 500 (RG) 6 800 -6,70 -8,86 3,98 3,98 8,73 14,03 17,52 14,35 5,01

S&P 500 (cours) 3 420 -6,85 -9,34 1,96 1,96 6,53 11,71 15,08 11,95 3,03

Dow Jones des valeurs industrielles (cours) 31 825 -6,31 -7,08 2,62 2,62 9,68 12,54 14,37 11,47 4,17

NASDAQ composé (cours) 9 052 -7,16 -13,09 4,52 4,52 9,31 15,30 19,18 16,71 5,09

Russell 2000 (RG) 9 171 -9,62 -15,90 -3,23 -3,23 6,85 9,74 15,17 13,19 6,79

Rendement total des indices MSCI ($ US) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

Monde 7 772 -7,57 -13,31 -8,20 -8,20 6,91 5,14 9,65 10,29 4,91

EAEO (Europe, Australasie et Extrême-Orient) 7 048 -4,83 -12,50 -13,36 -13,36 3,38 1,00 6,24 6,81 3,96

MÉ (Marchés émergents) 2 163 -2,60 -7,40 -14,25 -14,25 9,65 2,03 3,61 8,39 8,85

Rendement total des indices MSCI ($ CA) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

Monde 10 603 -5,20 -8,64 -0,18 -0,18 6,39 10,51 14,36 11,48 4,31

EAEO (Europe, Australasie et Extrême-Orient) 9 615 -2,39 -7,78 -5,78 -5,78 2,88 6,16 10,79 7,97 3,36

MÉ (Marchés émergents) 2 950 -0,10 -2,41 -6,75 -6,75 9,12 7,23 8,05 9,57 8,22

Incidence des fluctuations de change Niveau 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

Dollar canadien (USD/CAD) 73,30 -2,50 -5,11 -8,04 -8,04 0,48 -4,86 - -1,07 0,58

Rendement des cours des indices régionaux (en monnaie locale)

Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012

10 ans 20 ans

FTSE 100 de Londres (R.-U.) 6 728 -3,61 -10,41 -12,48 -12,48 2,53 -0,06 4,73 4,26 0,01

Hang Seng (Hong Kong) 25 846 -2,49 -6,99 -13,61 -13,61 5,65 2,09 8,06 6,03 4,84

Nikkei 225 (Japon) 20 015 -10,45 -17,02 -12,08 -12,08 1,69 4,20 18,17 8,49 1,86

Courbe des taux 3 mois 5 ans 10 ans 30 ans

Courbe des taux canadiens 1,65 1,86 1,93 2,14

Courbe des taux américains 2,42 2,49 2,65 2,97

Indices obligataires canadiens ($ CA) (rend. total) Indice 1 mois 3 moisCumul annuel

1 an 3 ans 5 ans Depuis le 01/01/2012 10 ans

Indice obligataire universel FTSE TMX Canada 1 051 1,35 1,76 1,41 1,41 1,86 3,54 2,86 4,16

Indice des oblig. can. à court terme FTSE TMX (1-5 ans) 710 0,87 1,36 1,91 1,91 1,00 1,73 1,77 2,51

Indice des oblig. can. à moyen terme FTSE TMX (5-10 ans) 1 141 1,60 2,42 1,91 1,90 1,49 3,66 3,17 4,81

Indice des oblig. can. à long terme FTSE TMX (10 ans et plus) 1 709 1,86 1,87 0,31 0,31 3,23 6,05 4,09 6,39

Sources : Valeurs Mobilières TD Inc., Bloomberg Finance L.P. RG : rendement global; cours : rendement des cours. Au 31 décembre 2018.

Rendement des marchés

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Sources : Valeurs Mobilières TD Inc., Bloomberg Finance L.P. RG : rendement global; cours : rendement des cours. Au 31 décembre 2018.

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