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Communiqué de presse Paris, le 27 octobre 2016

NOÉ ALERTE SUR LE DÉCLIN INQUIÉTANT DE LA BIODIVERSITÉ ORDINAIRE.

L’association Noé lance une campagne nationale de sensibilisation pour mettre en lumière les menaces qui pèsent sur la biodiversité ordinaire et le rôle essentiel des multiples espèces méconnues qui nous entourent.

Le déclin des espèces animales emblématiques (tigre, grand panda, baleines, ours, rhinocéros, etc.) suscite une réaction affective forte du grand public, contrairement à la diminution des populations des espèces dites « ordinaires ». Méconnues et oubliées du fait de leur petite taille et de leur aspect banal, leur sort nous laisse indifférent. C’est en effet à peine si on s’aperçoit qu’elles disparaissent…

Avec une signature de campagne éloquente, « Dans l’ombre des plus grands, les plus petits disparaissent », Noé plaide pour que l’attention portée à la biodiversité extraordinaire ne nous fasse pas oublier les menaces qui pèsent sur la biodiversité ordinaire.

La biodiversité ordinaire est soumise à de multiples pressions, principalement liées à nos modes de vie et de consommation. Urbanisation, destruction et artificialisation des milieux naturels, pollutions industrielles et agricoles, déforestation, surexploitation des ressources naturelles, introduction d’espèces envahissantes, changements climatiques sont autant de pressions qui s’exercent au quotidien sur celle-­ci. Globalement la nature ordinaire disparaît ou se dégrade sans que nous en ayons suffisamment conscience.

Et le déclin de la biodiversité ordinaire est d’autant plus grave qu’il met en péril l’ensemble des services écologiques dont notre propre survie dépend !

En s’appuyant sur 5 exemples qui concernent notre vie quotidienne, Noé veut mobiliser l’opinion publique afin d’enrayer le déclin de la biodiversité ordinaire.

-­ La mortalité des abeilles domestiques a atteint 30 % en 15 ans. Pourtant, 80 % des cultures dépendent d’elles et des pollinisateurs sauvages.

-­ 40 % du plancton a disparu en 60 ans. Pourtant, il produit la moitié de l’oxygène de la planète.

-­ L’agriculture intensive a détruit 90 % de l’activité biologique des sols, dont les vers de terre. Pourtant la fertilité de nos terres dépend d’eux.

-­ 60 % des récifs coralliens sont en danger. Pourtant, ils protègent le littoral des tempêtes et limitent l’érosion.

-­ 20 % des plantes sauvages sont menacées. Pourtant, 1 médicament sur 2 est d’origine végétale.

Noé poursuit ainsi sa mission pour sauvegarder et restaurer la biodiversité ordinaire, condition indispensable à notre bien-­être.

* L’ensemble des plantes et des animaux communs qui garantit le bon fonctionnement des écosystèmes

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« N’ayant d’ailleurs rien d’ordinaire, la biodiversité ordinaire est pourtant le socle de nos vies. »

Arnaud Greth, Président Fondateur de Noé, se bat depuis plus de 30 ans pour sauvegarder la biodiversité. Aujourd’hui, il se fait le porte parole de cette nature oubliée qui disparaît sous nos yeux, et dénonce l’indifférence générale face à la dégradation de la biodiversité ordinaire.

Pourquoi la biodiversité ordinaire est-­elle importante ?

La biodiversité ordinaire caractérise l’ensemble des plantes et des animaux communs qui assurent le bon fonctionnement des écosystèmes. L’Homme dépend de cette biodiversité, par l’utilisation de nombreux biens et services écologiques. Par exemple, cette nature ordinaire nous permet d’avoir de l’eau à boire, de l’air à respirer, des médicaments pour nous soigner ou des aliments à consommer. La liste des biens et services que nous procure la biodiversité est infinie : matières premières (comme le bois), aliments (comme le poisson), services divers et variés comme le recyclage de la matière organique, le stockage du carbone dans les océans et les forêts, la filtration, l’épuration et la distribution de l’eau, le maintien de la fertilité des sols, etc. Et pour obtenir ces services gratuits, ll faut que l’usine de la nature fonctionne à plein régime. Cela est lié au bon état de conservation des écosystèmes, à savoir le degré de naturalité et de connectivité des milieux naturels, qui sont les 2 conditions de leur bon fonctionnement. Depuis quasiment deux siècles, en détruisant, en artificialisant, en fragmentant, en surexploitant, en polluant les écosystèmes naturels, l’Homme a accumulé une dette écologique. Aujourd’hui il nous faut rembourser cette dette naturelle pour assurer notre survie et celles des générations futures.

Pourquoi parle t-­on plus souvent de la disparition des espèces emblématiques plutôt que de la biodiversité ordinaire dont nous sommes pourtant dépendants ?

Dans les pays occidentaux, nous avons développé une relation affective avec les grandes espèces emblématiques, comme l’ours, les baleines, le tigre ou l’éléphant, qui sont menacées de disparition. C’est important, et il est indispensable que nous nous mobilisions pour sauver ces espèces merveilleuses, qui font partie du patrimoine de l’humanité. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que la 6ème vague d’extinction qui a lieu aujourd’hui concerne aussi la biodiversité ordinaire qui nous entoure. Et c’est très préoccupant car cela va affecter notre bien-­être et notre qualité de vie. Cela pourrait même mettre en question la survie de l’humanité.

Est-­il possible de stopper le déclin de la biodiversité ordinaire ?

La sauvegarde de la nature ordinaire passe d’abord par une évolution de nos comportements vis à vis des milieux naturels. Arrêtons de les détruire ! Laissons de la place à la nature ! Il faut aussi changer notre façon de consommer, pour consommer moins et mieux et réduire la surexploitation des ressources naturelles. La préservation et la restauration de la nature ordinaire doivent devenir une exigence et un préalable à tous les projets publics et privés. Et nous devons intégrer dans notre vision du monde durable que nous appelons tous de nos voeux, la dimension du vivant, qui est souvent oubliée. Pour cela, faisons de la sauvegarde de la biodiversité une cause nationale, un investissement d’avenir ! Restaurons les forêts, les haies, les mares, la trame verte et bleue. Laissons entrer la nature en ville et dans notre quotidien. Ayons le réflexe « Biodiversité » pour chacun de nos gestes quotidiens. Car chacun d’entre nous peut agir à son niveau, individus, entreprises, collectivités et faire sa part. Et ce sera la somme de toutes ces actions, les battements d’ailes des papillons que nous sommes, qui changera le monde !

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LA CAMPAGNE

Un film et une campagne print

L’agence FRED & FARID Paris accompagne Noé à titre gracieux dans la conception de cette campagne.

Olivier Lefebvre, Directeur de la Création de l’agence FRED & FARID Paris, nous raconte l’histoire de la campagne et nous explique son orientation créative.

« Le grand public est généralement sensibilisé à la disparition d’espèces visibles qui le touche émotionnellement et visuellement comme les baleines, les ours ou les rhinocéros. Nous avons choisi de faire un parallèle entre ces animaux et des espèces de l’ombre comme l’abeille, le ver de terre ou le plancton qui, malgré leur petite taille, jouent un rôle primordial dans l’équilibre de la biodiversité et dont la disparation aurait un impact désastreux pour l’Homme. L’idée de cette campagne était de mettre cette faune et cette flore menacées sous le feux des projecteurs à travers un film et des print en créant un choc visuel en montrant une réalité cachée sur une même image. »

-­ Le film

Disponible en 30 et 45 secondes, en français et en anglais, le film sera diffusé à la télévision et sur le web.

à Pour découvrir le film, cliquez ici

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-­ Le print

Des affiches 2m2, 8m2 et des insertions presse

Virginie Gatin, Virginie Gatin, Directrice du Développement Durable et Qualité chez JCDecaux, nous livre les raisons pour lesquelles le N°1 de la communication extérieure s’associe à ce message et offre à Noé plus de 3.000 espaces réparties sur tout le territoire national.

« Acteur de la ville durable, JCDecaux est engagé depuis longtemps dans une démarche de développement durable respectueux des hommes et de l’environnement. C’est pourquoi le Groupe a souhaité soutenir Noé par la mise à disposition de faces gracieuses pour sa campagne de sensibilisation du grand public aux enjeux de la biodiversité. En effet, le maintien et le développement de la biodiversité en ville font partie des grands défis urbains et l’association Noé, par son expertise, notamment sur la restauration de la biodiversité ordinaire en ville, et par ses actions de sensibilisation apporte de vraies solutions. De plus, son approche collaborative favorisant le dialogue et l’action entre société civile, acteurs de la ville et entreprises rejoint les valeurs chères à JCDecaux. »

à Pour en savoir plus et visualiser le kit média, cliquez ici

# BiodiversitéNosViesSontLiées

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DANS L’OMBRE DES OURS, LES ABEILLES DISPARAISSENT.

L’Ours brun est un animal symbolique dans de nombreuses cultures. Représentant des forêts sauvages et de la puissance de la nature, sa force et son allure impressionnantes ont depuis toujours alimenté son mythe. Longtemps persécuté en France, il ne reste aujourd’hui plus que 29 ours bruns dans les Pyrénées.

Dans l’ombre de ces espèces « extraordinaires » telles que l’ours brun, vivent aussi des espèces appelées « ordinaires ». L’abeille domestique fait partie de cette catégorie. Le déclin de ses populations est alarmant alors que nous sommes directement liés à sa survie. Faudra-­t-­il attendre que nos assiettes soient vides pour que l’on s’y intéresse ?

La mortalité des abeilles a atteint 30 % en 15 ans.

Depuis plus de 15 ans, la mortalité des colonies d’abeilles domestiques a atteint 30 %. Ce phénomène est principalement observé par les apiculteurs européens et américains. Et l’abeille domestique est une espèce indicatrice du déclin généralisé des pollinisateurs sauvages.

L’abeille domestique est juste une espèce parmi les 2000 espèces d’abeilles sauvages connues en Europe. 9 % d’entre elles sont menacées et 5 % sont considérées comme quasi-­menacées. Et pour 80 % d’entre elles, il n’y a pas assez de données pour connaître leur statut, ce qui montre notre méconnaissance de ces insectes indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes.

De nombreuses raisons sont avancées par les scientifiques pour expliquer la disparition croissante des abeilles chaque année : l’exposition aux produits phytosanitaires, l’appauvrissement des ressources alimentaires, l’intensification agricole, les maladies parasitaires comme la varroose, et l’exposition à certains prédateurs introduits, tels que le frelon asiatique.

Pourtant, 80 % des cultures dépendent des abeilles et des pollinisateurs sauvages.

Les abeilles sauvages et domestiques sont indispensables à la pollinisation. 80 % des plantes cultivées à travers le monde, dont nos arbres fruitiers et nos légumes, ont besoin des abeilles domestiques et sauvages pour leur pollinisation. Diverses plantes, sauvages et cultivées, ne peuvent être pollinisées que par des espèces d'abeilles spécialistes. L’effondrement des populations de pollinisateurs sauvages entraine donc aussi une perte de diversité végétale. Il est donc urgent d’agir pour éviter leur disparition.

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DANS L’OMBRE DES BALEINES,LE PLANCTON DISPARAÎT.

Après avoir frôlé l’extinction au début du siècle dernier, chassée pour sa graisse, sa viande et ses fanons, la baleine à bosse voit ses effectifs se reconstituer lentement depuis quelques décennies. Ce majestueux cétacé occupe pourtant encore le devant de la scène, notamment à cause de la chasse dont elle est victime dans l’hémisphère sud. En se cachant derrière le prétexte de la science, des baleiniers japonais continuent de chasser impunément la baleine à bosse malgré la réprobation de la communauté internationale.

Dans l’ombre de ces espèces « extraordinaires » telles que les baleines, vivent aussi des espèces appelées « ordinaires ». Le plancton fait partie de cette catégorie. Peu de personnes savent que sa masse décline à une allure alarmante alors que nous sommes directement liés à sa survie. Faudra-­t-­il attendre que l’oxygène se raréfie pour que l’on s’y intéresse ?

40 % du plancton a disparu en 60 ans.

On peut classer le plancton en deux grandes catégories : le phytoplancton ou plancton végétal, et le zooplancton ou plancton animal. Le phytoplancton constitue à lui seul 50 % de la matière organique produite sur la planète.

D’après une étude publiée dans la revue Nature, la masse de phytoplancton aurait baissé de 40 % entre 1950 et 2010 du fait de l’acidification des océans (elle même causée par les émissions de gaz à effet de serre), le réchauffement des eaux de surface des océans (ce qui limite la disponibilité en sels minéraux dont le plancton à besoin pour se développer) et la pollution (plus particulièrement celle aux herbicides organochlorés).

Pourtant, il produit la moitié de l’oxygène de la planète.

Le phytoplancton utilise l’énergie du soleil pour réaliser la photosynthèse et produire de l’oxygène à partir du CO2. Ce producteur primaire est donc une véritable pompe à carbone qui fournit près de la moitié de l’oxygène de l’air que nous respirons. Ce processus permet également l’absorption d’un tiers du CO2 produit dans l'atmosphère, soit autant que l’ensemble des végétaux terrestres et des plantes aquatiques réunis. Le plancton mort va ensuite sédimenter dans les profondeurs et va constituer un puits de carbone planétaire. Le plancton est donc indispensable pour minimiser le réchauffement de la planète.

Le plancton est également la base de la chaine alimentaire marine. De ce fait, il nourrit de nombreux organismes marins eux-­mêmes chassés par de plus grands prédateurs alimentant à leur tour la chaine alimentaire jusqu’à l’Homme.

Ainsi, le plancton joue un rôle primordial dans notre vie aussi bien pour notre environnement (oxygène, régulation du climat) que notre alimentation. Il est donc urgent d’agir pour le préserver.

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DANS L’OMBRE DES RHINOCEROS, LES VERS DE TERRE DISPARAISSENT.

Au bord de l’extinction au début du XXème siècle avec une centaine d’individus restants, on estimait la population de rhinocéros indiens à 2700 individus en 2010. La protection de l’espèce est incontestablement un succès. Mais le rhinocéros indien reste menacé par le trafic illégal de sa corne utilisée notamment par la médecine traditionnelle chinoise.

Dans l’ombre de ces espèces « extraordinaires » telles que les rhinocéros, vivent aussi des espèces appelées « ordinaires ». C’est le cas des vers de terre, emblématiques de toute la microfaune qui vit dans les sols. Les menaces qui pèsent sur les différentes espèces de vers de terre et leur habitat, le sol, ne sont que trop peu connues. Faudra-­t-­il attendre que nos terres deviennent complètement stériles pour que l’on s’y intéresse ?

L’agriculture intensive a détruit 90 % de l’activité biologique des sols, dont les vers de terre.

Le sol est un écosystème complexe qui fonctionne grâce à des milliers d’espèces de bactéries, champignons, plantes et animaux, entretenant des processus physiques et biochimiques, assurant le recyclage de la matière organique et la régénération des sols. Les sols contiennent 80 % de la biomasse des êtres vivants de la planète. Les vers de terre y jouent un rôle majeur, en brassant la matière organique et la matière minérale, permettant ainsi la fertilité des sols.

Les agronomes Lydia et Claude Bourguignon (fondateurs du Laboratoire d’Analyse Microbiologique des Sols), ont estimé la perte d’activité biologique du sol à 90 % en 60 ans, pour les cultures intensives. Plusieurs raisons sont évoquées , dont l’’usage massif des pesticides, l’érosion et le tassement des sols, l’imperméabilisation des sols par l’urbanisation, et la contamination des sols par des polluants industriels.

Pourtant la fertilité de nos terres dépend d’eux.

Sans vers de terre, pas de terre… À partir de l’humus, qui provient de la décomposition de la matière organique, et de l’argile, provenant de la roche mère située sous le sol, le système digestif des vers de terre leur permet de fabriquer le complexe argilo-­humique, plus communément appelé terre. Ils sont également essentiels à la fertilisation des sols en rendant les éléments nutritifs plus assimilables par les plantes et en labourant et aérant les sols. Ils permettent une meilleure circulation de l'air et de l'eau et favorisent ainsi la croissance des végétaux tout en limitant le ruissellement et l'érosion. En France, depuis 1950, à cause de l’agriculture intensive et de l’usage des pesticides, le sol est passé de 2 tonnes de vers de terre à l’hectare dans nos sols agricoles à moins de 100 kg. Les vers de terre sont pourtant les plus grands alliés des agriculteurs et des éleveurs. Ils sont les garants de notre sécurité alimentaire.

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MENACES SUR LES SERVICES RENDUS PAR LA NATURE

On estime que 25 % des espèces vivantes est menacé de disparition. Certains estiment même qu’une espèce sur 2 pourrait disparaître avant la fin du XXIe siècle. La crise de la biodiversité est une réalité scientifique.

La Nature produit des biens et des services écologiques dont l’Homme dépend.

En France, on dénombre 43 services écosystémiques (voir la liste) classés en trois grandes catégories : les services d’approvisionnement (production de biens), les services de régulation (production de services), les services à caractère social (production de services).

Avec la disparition des espèces, c’est tous les services écologiques qui sont en péril.

40 % du plancton a disparu en 60 ans. Pourtant, il produit la moitié de l’oxygène de la planète.

La mortalité des abeilles a atteint 30 % en 15 ans. Pourtant, 80 % des cultures dépendent d’elles et des pollinisateurs sauvages.

L’agriculture intensive a détruit 90 % de l’activité biologique des sols, dont les vers de terre

Pourtant la fertilité de nos terres dépend d’eux

60 % des récifs coralliens sont en danger. Pourtant, ils protègent le littoral des tempêtes et limitent l’érosion.

60 % des récifs coralliens dans le monde sont en danger, dont 25 % dans un état critique. Les causes de leur disparition sont liées à la pression démographique et à l’urbanisation, qui provoquent la surexploitation des ressources et l’augmentation de la pollution d’origine continentale, et au phénomène de blanchissement des coraux lié aux changements climatiques. . Les récifs coralliens accueillent 25 % des espèces marines mondiales, protègent le littoral des effets des tempêtes et limitent l’érosion des bords côtiers. Des millions de personnes dans le monde dépendent des récifs pour leur alimentation, leur protection ou les revenus qu’ils en tirent. La contribution des coraux à l’économie mondiale est estimée à 375 milliards de dollars par an.

20 % des espèces de plantes sont menacées. Pourtant, 1 médicament sur 2 est d’origine végétale.

L’UICN estime qu’une plante sur 5 est menacée dans le monde. Parmi les menaces qui pèsent sur la flore, 31 % sont dues à l’agriculture (intensification des cultures et élevages essentiellement), 21 % à l’exploitation des ressources biologiques et 13% à l’utilisation commerciale des plantes. D’autres facteurs peuvent également être évoqués tels que les changements climatiques, la modification des systèmes naturels et l’introduction d’espèces envahissantes. En médecine générale, 40 % des médicaments actuels proviennent de substances naturelles. Ce chiffre peut atteindre 60 % dans le cas des chimiothérapies anti-­cancéreuses, avec 3 000 plantes concernées. Plus d’un français sur deux affirme recourir aux plantes médicinales pour se soigner.

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Noé, association d’intérêt général à but non lucratif créée en 2001 par Arnaud Greth, a pour mission de sauvegarder et de restaurer la biodiversité en France et à l’international, pour un monde durable et vivant où biodiversité et humanité vivent en harmonie.

Dans une approche pragmatique, positive et optimiste, Noé a choisi l’action, en donnant à chacun d’entre nous les moyens d’être acteur de la préservation et la restauration de la biodiversité.

La sauvegarde de la biodiversité, et en particulier la biodiversité de proximité, passe par une reconnexion de l’Homme avec la Nature qui l’entoure. Pour protéger, il faut connaître, comprendre et avoir les moyens d’agir. Noé s’est donc donné pour mission de sensibiliser le plus grand nombre à la beauté de la nature et à la nécessité de la protéger, en favorisant la dimension plaisir et les liens sociaux et intergénérationnels.

Organisés en 4 missions (Reconnecter l’Homme à la Nature, Restaurer la Biodiversité Ordinaire, Protéger les Espaces à l’International et Sauvegarder les Espèces Menacées), les programmes de Noé proposent des actions :

de sciences participatives, les « Observatoires de la Biodiversité » (jardins, forêts et biodiversité nocturne) ;; de conseils, d’accompagnement et d’apports de solutions concrètes et personnalisées au grand public, aux professionnels et aux collectivités (« Jardins de Noé », « Maisons de Noé », « Villes de Noé », « Nuits de Noé », « Prairies de Noé », « Mares de Noé ») ;; de terrain, pour la protection des espaces naturels et la sauvegarde des espèces à l’international (Niger, Tchad, Albanie, Monténégro, Grèce, Guinée Bissau, Philippines) et à l’Outre-­mer (Nouvelle-­Calédonie).

Noé est affilié ou reconnu par :

Contacts presse NOÉ : Caroline Morice -­ Responsable de la communication [email protected] -­ 06.49.02.97.03

FRED & FARID PARIS: Jalila Levesque – Head of group communication [email protected] -­ 01.81.51.50.00

47 rue Clisson 75014 Paris

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