P ’A PARIS LE 10 NOVEMBRE 2013 - FFTT

PROCES-VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FFTT _____________ PARIS, LE 10 NOVEMBRE 2013

Président : Christian PALIERNE Ont pris place à la tribune : Jacques BARRAUD, Vice-président, Pierre BLANCHARD, Vice-président délégué, Pascal BERREST, Directeur technique national, Jean-René CHEVALIER, Vice-président délégué, Guy LETROT, Trésorier général, Patrick LUSTREMANT, Secrétaire général, Christian RIGAUD, Vice-président Membres du Comité directeur : Nico ANGENON, Anne BOILEAU DEMARET, Patrick CANET, Jean-Claude CORNILLON, Alain COUPET ; Francis CZYZYK, Bernard GROSSO, Jean-Luc GUILLOT, Jean-François KAHN, Fabrice KOSIAK, Françoise LAPICQUE, Karen MASSET, Jacques SAUVADET, Jacques SORIEUX, Karine TABLIN, Guy TUSSEAU, Miguel VICENS. Membres d'Honneur Pierre ALBERTINI (Président d'honneur), Jean BLANCHARD, Nicole COURY, Marcel RETAILLEAU (Vice-président d’honneur), Bernard SIMONIN, Gérard VELTEN (Président d'honneur), Directeur général des services : Daniel BRASLET Directrice générale des services adjointe : Odile PERRIER Directeur du pôle développement marketing : Nicolas BARBEAU Directeurs techniques nationaux adjoints : Bernard BOUSIGUE, Gilles CORBION, Béatrice PALIERNE Directeur du haut-niveau : Jean-Claude DECRET Entraîneur : HAN Hua Médecin fédéral national : Sylvie SELLIEZ Absents excusés Membres du Comité directeur : Carole GRUNDISCH, Jacques RAY Membres d'Honneur : Bernard BARBIER (Vice-président d'honneur), Emile COUBARD, Paul COURTEAU (Président d'honneur), François de PINEL de la TAULE (Vice-président d'honneur), Jean DEVYS (Président d'honneur), Bernard FREBET, Marcel JEGOUZO, Pierre LAMBIN, Didier NURDIN, Alain POILVE, Patrick RINGEL, Marc VERON.

Assemblée générale de la FFTT du 10 novembre 2013 Bulletin fédéral n°284 Mai 2014 - 2/53

DÉLÉGUÉS DE LIGUES

01 – Rhône-Alpes : Gilbert CHAVEROT, Marc HATCHADOURIAN, Claude CHANTEREAU, 02 – Alsace : Michel MARTIN, Michel GROSS, Didier BOOS, 03 – Aquitaine : Patrice JOUETTE, Pierre LEFEBVRE, Pierre GUITOU, 04 – Pays de la Loire : Bruno BELLET, Christian BONNEAU, René OIRY 05 – Auvergne : Rémy RONGIER, Jean LACROIX, Alain SAUGUES, 06 – Bourgogne : Gérard SICH, Jacques DROMARD, André SEGUIN, 07 – Bretagne : Renan THEPAUT, Michel COAT, Claude BROSSARD, 08 – Champagne-Ardenne : Jean-Claude LIEBON, Patrick SOILOT, 09 – Provence-Alpes-Côte d’Azur : Thierry ALBERTIN, Gérard LONGETTI, Didier SANDRINI, 10 – Nord-Pas-de-Calais : Jean DOUILLY, Georges GAUTHIER, Claude RAECKELBOOM, 11 – Franche-Comté : Rémi MONNERET, Jean-François CUENOT, Jean-Noël MARTIN 12 – Île-de-France : Bernard MAHE, Pierre FREYCENET, Raymond GODEL 13 – Languedoc-Roussillon : Bruno FAPPANI, Antoine GASQUEZ, 14 – Limousin : Daniel MARCHAND, André GOURGOUSSE, 15 – Lorraine : Jean-Luc BESOZZI, Philippe BOLMONT, Bernard RILLIARD 17 – Basse-Normandie : Karine TABLIN, Joël DERENNE, Laurent DAHIREL, 18 – Haute-Normandie : Guy DUSSEAUX, Marc DEPARCY, Gaëtan GOUBERT 19 – Picardie : Sébastien PATFOORT, Patrick NIZET, Joël LEFEVRE, 20 – Poitou-Charentes : Gilles BOUVIER, Jean-Laurent MIGOT, David LORIOU, 22 – Midi-Pyrénées : Jacques DOLLE, Jean-Claude DUCROS, Jean-Claude FAUCH, 23 – Centre : André QUIGNON, Philippe LEBON, Gérard CORGNAC, 30 – Guyane : Charles FRANCINET, Sophie CAMPILLO, 31 – La Réunion : Jean-Marc JACQUES, 32 – Nouvelle-Calédonie : excusée 33 – Guadeloupe : Roland LESTIN, Robin RACASSIN, 34 – Martinique : Jean-Michel TALBA, Roland ROGLY, 35 – Mayotte : excusée

DÉLÉGUÉS DE COMITÉS DÉPARTEMENTAUX 01 – Ain : Gérard LEROY 02 – Aisne : Thierry DONNET 03 – Allier : Jean-Charles REVIDON 06 – Alpes-Maritimes : Michel VASSALO 07/26 – Drôme-Ardèche : Michel LANDRIEU 10 – Aube : Hervé VAZART 12 – Aveyron : excusé 14 – Calvados : Daniel CHRETIEN 16 – Charente : Cédric JOSSIER 17 – Charente-Maritime : excusé 19 – Corrèze : Gaston DUQUESNOY 21 – Côte-d’Or : Jean Michel DESMEULES 22 – Côtes-d’Armor : excusé 23 – Creuse : Michel LAVALLEE 24 – Dordogne : Denis LAVAUD 25 – Doubs : Alain SAGLIO 27 – Eure : Jacques MAHE 28 – Eure-et-Loir : Jean-Yves GALLARD 30 – Gard : Christian RABAUD 31 – Haute-Garonne : excusé 33 – Gironde : Gilles GARCON 34 – Hérault : excusé 35 – Ille-et-Vilaine : Eric DUCOS 36 – Indre : Roger RUIZ 37 – Indre-et-Loire : Gérard DUTOUR 38 – Isère : Richard DREVON 39 – Jura : Thierry DUMONT-GIRARD 40 – Landes : excusé 42 – Loire : Evelyne COSTILHES 44 – Loire-Atlantique : Jacques BARRAUD 45 – Loiret : Adrien DODU 46 – Lot : excusé 47 – Lot-et-Garonne : Gérard GIFFARD 49 – Maine-et-Loire : Claude TROISPOILS 50 – Manche : Hubert MENAND 51 – Marne : Emmanuel BARCELO 54 – Meurthe-et-Moselle : Jean-Marie DEPARDIEU 55 – Meuse : Catherine GERMAIN 56 – Morbihan : excusé 57 – Moselle : excusé 59 – Nord : Dominique COISNE 60 – Oise : Martine DRAY

Bulletin fédéral n°284 Assemblée générale de la FFTT du 10 novembre 2013 Mai 2014 - 3/53

62 – Pas-de-Calais : Michel CNOCKAERT 63 – Puy-de-Dôme : Jacques MARTIN 64 – Pyrénées-Atlantiques : excusé 66 – Pyrénées-Orientales : Alain BRUY 67 – Bas Rhin : Nicolas VEJUX 68 – Haut-Rhin : Jean-François NUSSBAUM 69 – Rhône : Karine GIROD 70 – Haute-Saône : excusé 71 – Saône-et-Loire : Michel DEGTIAR 72 – Sarthe : Emmanuel MARZIN 73 – Savoie : Claude CHANTEREAU 75 – Paris : Jean MONTAGUT 76 – Seine-Maritime : Jacques LETAILLEUR 78 – Yvelines : Jean-Claude CORNILLON 79 – Deux-Sèvres : Patrick CHEVALIER 80 – Somme : Yves TATE 81 – Tarn : Jean-Claude FAUCH 82 – Tarn-et-Garonne : Jean-Claude DUCROS 84 – Vaucluse : Serge POIRRIER 85 – Vendée : Louis-Marie LIMOUSIN 87 – Haute-Vienne : Daniel SAUTERAUD 88 – Vosges : Michel LABRIET 90 – Territoire de Belfort : Jean-Noël MARTIN 91 – Essonne : Luce GELLIBERT 92 – Hauts-de-Seine : Sylvie THIVET 93 – Seine-St-Denis : Sylvie SELLIEZ 94 – Val-de-Marne : Claude MARCASTEL 95 – Val-d’Oise : Charles-Henri BOICHEROT

Assemblée générale ____________________

Point 1 - Ouverture de l'Assemblée générale ____________________ Le Président, Christian Palierne, déclare l’Assemblée générale ouverte. Le Secrétaire général, Patrick Lustremant, souhaite la bienvenue aux invités en leur rappelant toutefois, conformément à l’article 3 du Règlement intérieur, qu’ils ne sont pas autorisés à intervenir dans les débats. Les prises de parole sont réservées aux délégués, aux élus du Comité directeur, aux membres d’honneur, au commissaire aux comptes et aux experts-comptables. Nouvelles dont la FFTT a eu connaissance depuis l’Assemblée générale précédente : Elles sont nées en 2013 : - le 7 mars : Alicia, fille de Nicolas Cloâtre, comptable de la FFTT ; - le 27 mars : Anna, petite-fille de Gérard Velten ; - le 4 mai : Clémentine, petite-fille de Daniel Braslet, directeur général des services de la FFTT.

Sont décédés : - M. François Hérault (82 ans), président-fondateur du PPC Châtillon (79). - Mme Jacqueline Baetens (77ans), veuve de Roger Baetens qui occupa le premier poste de CTR en

France. - M. Claude Duhutrel, ancien président de la ligue de Basse-Normandie. - M. Claude BALESI (79 ans), joueur, dirigeant du club de Fréjus et président de la Ligue Côte d’Azur de

2000 à 2004. - M. Jean-Luc Delassus (64 ans), ancien DTN de la FFTT, des suites d'une longue maladie. - M. Francis Mommessin, père de Jacques, Didier et Serge, des suites d’un arrêt cardiaque. - M. Jean-Pierre Salaün (86 ans) du PPC Clederois (29) lors des épreuves des championnats individuels

vétérans du Finistère.

Ils ont perdu un proche en 2013 : - Jean-Pierre Foucher, membre de la commission sportive fédérale, a perdu son fils Loïc. - Joël Chaillou, membre d'honneur de la FFTT, a perdu sa mère. - Vincent Dhaine, kiné de l'équipe de France seniors garçons, a perdu son épouse Chantal (59 ans). - Michel Brémond, employé à la FFTT, a perdu son frère Laurent (43 ans).


- Odile Perrier, directrice générale des services adjointe de la FFTT, a perdu son frère Henri (65 ans). - Bernard Bousigue, DTN-adjoint, a perdu sa mère, Mme Fernande Bousigue.

Pour toutes ces personnes décédées, le Président demande un moment de recueillement. Lecture de l’ordre du jour : 1. Ouverture de l’Assemblée générale 2. Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale du 15 décembre 2012 3. Allocution du Président fédéral 4. Modifications des Statuts et Règlements fédéraux 5. Remise du Mérite fédéral bronze 2013 6. Présentation des comptes annuels clos le 30 juin 2013 7. Rapport du commissaire aux comptes 8. Approbation des comptes annuels 9. Affectation du résultat financier au fonds associatif 10. Présentation et vote du budget prévisionnel 2014 (1/01/14 au 31/12/14) 11. Remise du Mérite fédéral argent 2013 12. Compte-rendu d’activité du Secrétaire général 13. Rapport du Directeur technique national 14. Rapport du Médecin fédéral national 15. Remise du Mérite fédéral or 2013 16. Remise du challenge Georges Duclos 17. Clôture de l’Assemblée générale N’ayant aucune modification de Statuts et règlements fédéraux, le point 4 est supprimé. Entre les points 13 et 14 : signature de la convention d’organisation du TOP 10 européen jeunes entre la FFTT et la 4S Tours.

Point 2 – Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale élective du 15 décembre 2012 ____________________________________________ Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 15 décembre 2012 a été publié dans le bulletin fédéral n°280 d’août 2013. Nombre de voix dont dispose l’Assemblée générale au moment du vote : - 70 délégués de ligue représentant 6 617 voix ; - 55 délégués de comité départemental représentant 4 721 voix, - soit un nombre de voix total : 11 338 voix. Sans remarque ou demande de modification, le procès-verbal de l’Assemblée générale du 15 décembre 2012 est adopté par :

OUI : 11 272 NON : 0 Abstentions : 66

Point 3 – Allocution du Président, Christian PALIERNE _____________ Voir annexe 1.


Point 4 – Modification des Statuts et règlements fédéraux : supprimé Aucune modification de Statuts et règlements fédéraux n’étant présentée, le point 4 est supprimé.

Point 5 - Remise du Mérite fédéral bronze 2013 __________________

La médaille du mérite fédéral de bronze 2013 est remise par les membres du Conseil de l’ordre à : - BRUAND Patricia, Bourgogne - COLLET Pierre, Bourgogne (excusé) - COUPRA Stéphane, Guyane (excusé) - DAVID Daniel, Centre (excusé) - DORCHIES Michel, Nord-Pas-de-Calais (excusé) - DUCROS Jean-Claude, Midi-Pyrénées - GAUDRY Pierre, Bourgogne - GELLIBERT Luce, Ile-de-France - JOUETTE Patrice, Aquitaine - KAZMIERCZAK Bernard, Nord-Pas-de-Calais - LABOULAIS Bruno, Haute-Normandie (excusé) - LAINE Jean, Aquitaine (excusé) - LAPICQUE Françoise, Lorraine - LE PAPE Gérard, Bretagne (excusé) - PIETRI Antoine, Provence-Alpes-Côte-D’azur (excusé) - POIRRIER Serge, Provence-Alpes-Côte-D’azur - PYREE Gilbert, Guadeloupe (excusé) - QUETARD Thierry, Centre (excusé) - SAGLIO Alain, Franche Comté - SAUGUES Alain, Auvergne - SIGNOLET Claude, Bourgogne (excusé) - VARENGOT Yannick, Ile de France (excusé)

Point 6 - Présentation des comptes annuels clos le 30 juin 2013 (par le vice-président délégué chargé des finances, Pierre Blanchard et le trésorier général, Guy Letrot) ___________________________________________ Comme tous les ans depuis 2011, Guy Letrot et Pierre Blanchard présentent le compte de résultat de la saison écoulée 2012/2013 qui fait apparaître un résultat déficitaire de 251 000 euros, à rapprocher de la saison dernière qui était excédentaire de 408 000 euros. Le déficit du Mondial a été intégré dans ce résultat. Mais pour avoir des points de comparaison entre les exercices, le résultat du Mondial sera traité en fin de présentation.


Le résultat sans le Mondial est un peu supérieur à celui de l’année précédente, soit 439 K€. En effet, si les Championnats du Monde et la coupe du Monde de 2011 sont neutralisés : - les produits progressent de 303 K€, soit + 5,76 % ; - les charges de 283 K€; soit + 5,4 %. De même, si les réalisations sont comparées au budget prévisionnel révisé présenté à l’Assemblée générale de décembre 2012, en équilibre à 5 609 K€, on observe des recettes en progression de 317 K€ et des dépenses largement maîtrisées, puisque inférieures de 123 K€.


LES PRODUITS Les produits s’élèvent à 5 926 K€. Les deux postes licences/subventions représentent plus de 60 % des produits courants (hors Championnats du Monde), mais leur évolution est inverse, avec une forte augmentation du pôle affiliations/licences (+ 256 K€). Malheureusement, une baisse importante des subventions (- 105 K€) est à noter. Seules les recettes liées à France Tennis de Table sont en léger retrait par rapport à l’an passé.

LE DETAIL DES PRODUITS - Affiliations/Licences Les produits générés par les affiliations et les licences progressent respectivement : - de 5 000 € malgré une baisse du nombre de clubs (- 49) ; - et de 251 000 € grâce à l’augmentation de 2 € sur les licences traditionnelles (121 000 licences traditionnelles) et une très faible augmentation quantitative des licenciés (traditionnelles +75, promos +94).


- Les subventions La convention d’objectifs enregistre une baisse de 4%, soit 52 K€, et ce en tenant compte de nouvelles subventions liées aux relations internationales et au sport santé. Pour le FSE, les recettes prévisionnelles ont été diminuées car toutes les actions n’ont pas été mises en place en raison du Mondial.

- La Direction technique nationale Les chiffres correspondent en grande majorité à ceux de la saison précédente. Les produits relatifs aux structures permanentes de l’INSEP et de Nantes augmentent de 26 K€ avec un accroissement de joueurs hébergés, mais les charges progressent en conséquence.

- Compétitions Les recettes liées aux mutations augmentent de 19 K€, et celles résultant des compétitions de 29 K€. Baisse des recettes du Critérium fédéral (moins d’engagés), mais augmentation des recettes liées au championnat par équipe. Les recettes liées à la Coupe DOM TOM apparaissent cette année (organisation une année sur deux).


- Marketing/Communication Les produits liés à internet sont en diminution de 10 K€ avec des raisons multiples : moins de recettes sur les connexions SMS et sur les services payants, mais également sur les retransmissions par internet pour les championnats de France ou les rencontres de pro A. La ligne « service aux membres » est en forte hausse, hausse principalement due à la prise en compte de reprises sur provisions après inventaire (45 K€). Les partenariats quant à eux sont stables.

- France Tennis de Table Malgré la baisse des abonnements constatée depuis plusieurs années, et qui s’est largement poursuivi la saison dernière, France Tennis de Table reste encore excédentaire en 2012/2013.

- Produits divers La participation des stagiaires aux formations s’élève à 31 K€, en retrait de 68 K€, ce pôle ayant eu beaucoup de difficultés pour organiser des formations en raison du Mondial. Le chapitre Relations internationales augmente de 74 K€ avec la prise en compte de manifestations comme le Top 12 européen de Lyon (25 K€ en produits et en charges) ou l’Euro/Asie de La Roche-sur-Yon (40 K€).


Location Paris 13 : 56 K€, soit + 1 K€. L’augmentation des produits de gestion courante comprend principalement : - la régularisation de Réunica : 41 K€ ; - la provision pour départ à la retraite : 30 K€. Les produits financiers progressent de 26 K€ en raison des produits de placement d’avant Mondial. Augmentation également de la ligne développement avec la vente des kits Premier Pas Pongiste et la convention avec l’USEP pour Educ’Ping.

LES CHARGES Les charges s’élèvent à 5 486 K€. Les charges de structure et de personnel, ainsi que la DTN, représentent 64 % du total des charges courantes.

LE DETAIL DES CHARGES - Institutionnel La ligne « Réunions » baisse de 16 K€ grâce essentiellement à l’absence de congrès cette année (33 K€). A noter l’augmentation très légère des charges liées aux réunions plus nombreuses du comité directeur (6 au lieu de 5) et à l’assemblée générale qui était élective. Commissions diverses : + 11 K€ (organisation de la réception fédérale pendant le Mondial). Autres charges institutionnelles : - 59 K€, baisse essentiellement due à l’absence de charges de gestion (reprise la saison dernière de la plateforme DTN 73 K€). A noter la prime aux joueuses de l’équipe de France pour leurs résultats aux Jeux olympiques : 8 K€.


- La Direction technique nationale Trois grosses masses représentent 80% des dépenses de la DTN : - Compétitions et stages : 34% - Charges de personnel : 27% - Structures permanentes : 18%

On peut noter une augmentation des charges liée à la DTN, + 42 K€, soit + 2,27% par rapport à la saison précédente (sur les trois dernières saisons, augmentation de 335 K€). Les charges de personnel représentent plus de 505 K€ et augmentent de 44 K€, en raison de la rémunération d’entraîneurs supplémentaires à l’INSEP. Les autres chiffres sont stables et dépendent du nombre de participants aux compétitions internationales et aux stages. On peut noter également une baisse importante du Médical. Des vacations de la saison précédente avaient été remboursées sur cet exercice (8 000 €) et l’équipe médicale avait intensifié ses prestations à l’INSEP et sur des compétitions supplémentaires comme les qualifications aux Jeux olympiques. Une nouvelle ligne (60 K€) a été créée cette année, ligne destinée initialement pour aider les joueurs à se préparer pour le Mondial, mais qui est devenue une ligne d’aide à l’entraînement pour compléter les aides personnalisées versées par le Ministère par le biais du Comité olympique.


- Gestion de l’activité Augmentation importante des charges à hauteur de 78 K€, essentiellement due à l’organisation de la coupe DOM TOM qui se déroule tous les 2 ans. Les indemnités de formation, liées aux mutations, sont intégralement reversées et on retrouve donc également 57 K€ en produits.

- Emploi - Formation Les charges liées au dossier FSE baissent cette année pour passer de 97 K€ à 58 K€, ce qui explique la baisse de la subvention européenne évoquée précédemment, les charges directes étant subventionnées à 45%. Comme la saison précédente, il faut noter des difficultés à mettre en place toutes les actions prévues au budget prévisionnel, difficultés encore plus importantes en raison du Mondial.

- Marketing / Communication Boutique : 42% ; actions commerciales : 41% ; communication/promotion : 14%.


Avec quelques variations significatives : Production TV : +58 K€ (Mondial 55 K€ + championnats de France à Agen) Internet : retransmission des rencontres de Pro A et de la ligue européenne Partenariats : le contrat « équipes de France » se terminant, il n’y a pas eu de renouvellement d’équipements. L’augmentation conséquente de la ligne « Services aux membres » s’explique par la production plus élevée des éditions et des outils pédagogiques : + 33 K€ (Méthode Française, Baby Ping, Pass ping, Kit EGT) ainsi que par une variation de stock de : + 46 K€.

- France Tennis de Table Les frais de production comprennent : impression, routage, frais de reportage, couverture, photos. Ils progressent de 10K€. A noter une augmentation plus importante des charges que des recettes.

- Développement Equipements/Développement des clubs : conformément au nouvel organigramme fédéral, la branche équipements et la labellisation des clubs ont été regroupées. Les 3 K€ de charges supplémentaires correspondent à la réactualisation de la plaquette « Construire ou réhabiliter une salle ». Insertion : baisse des actions dans les prisons et dans les quartiers difficiles (baisse de la subvention du Ministère de la Justice). Evolution des pratiques et nouveaux publics : prise en charge sur cette ligne d’une partie du Mondial Ping Tour (67 K€).


La ligne « Jeunes » progresse de 32 K€ avec l’achat de kits pour le PPP et la mise en place de l’opération Educ’ Ping (25 K€ mais avec une subvention de l’USEP de 10 K€). Féminisation : Ping Tonic, accueil des féminines à Bercy, etc. Plans de développement régionaux et territoriaux : l’aide aux ligues augmente de 18 K€ (aide à l’emploi pour les ligues sans CTS, soutien aux PES régionaux et conventions de développement).

- Relations Internationales / Juridique Seule variation significative est la ligne « Epreuves internationales seniors ». Comme pour les charges, les produits ont fortement augmenté avec la prise en compte de manifestations comme le Top 12 européen de Lyon (25 K€ en produits et en charges), l’Euro/Asie de La-Roche-sur-Yon (40 K€), les rencontres de ligue européenne et les JO de Londres.


- Les charges de structure et de personnel

Impôts et taxes : taxes sur salaires + 15 K€ (Mondial) Charges financières : - 17 K€ Baisse de nos intérêts d’emprunt concernant le siège Dotations, Amortissements et Provisions : - dotations aux amortissements : - 56 K€ (SPID) - dotations provisions pour risques : 80 K€ (affaire Gueriau Conseil) Charges de personnel : augmentation de 31 K€ (embauche d’un aide-comptable en CDD, à temps partiel, en remplacement d’Evelyne Campa et embauche à compter du 1er décembre d’une responsable Communication).


LES COMPTES ANNUELS 2012 / 2013

LES COMPTES DU MONDIAL


Eléments à retenir sur la présentation des comptes (par le Cabinet KPMG, expert-comptable de la FFTT) 1 – Bilan - Actif Les principales variations de l’Actif sont les suivantes : Immobilisations :

■ Pas d’investissement significatif ■ Augmentation de 247 K€ des immobilisations financières en raison principalement d’une

caution versée au POPB de 240 K€ pour le Mondial 2013. Créances :

■ Les créances passent de 848 K€ au 30/06/12 à 4 147 K€ au 30/06/13 (soit une augmentation de +3 299 K€ essentiellement liée au Mondial 2013).

■ Ces créances incluent une provision pour facture à établir à ITTF de 1 150 K€, ayant pour contrepartie la même somme au passif (en avoir à établir)

Trésorerie : ■ La trésorerie passe de 1 237 K€ au 30/06/11 à 338 K€ au 30/06/12 (- 899 K€). Cette

diminution s’explique principalement par les conséquences du Mondial 2013 qui ont pesé sur le niveau de trésorerie.

1 – Bilan - Passif Les principales variations du Passif sont les suivantes : Fonds propres :

■ Diminution du résultat net qui passe de 409 K€ au 30/06/12 à - 252 K€ au 30/06/13 (dont impact Mondial: - 691 K€).

Provisions pour risques et charges : ■ Une provision complémentaire de 80 K€ a été comptabilisée suite à un litige prudhommal

en cours Endettement financier (dettes fin./ tot. passif) :

■ Le niveau d’endettement financier passe de 27 % en N-1 à 16 % en N. Dettes fournisseurs :

■ Les dettes fournisseurs augmentent de 1 633 K€ en lien avec l’augmentation des charges relatives à l’organisation du Mondial


Autres dettes :

■ Les autres dettes augmentent de + 1 262 K€. Sur ce poste figure un avoir de 1 150 K€, déjà évoqué par ailleurs, à établir à ITTF.

2 – Compte de résultat Le résultat net au 30/06/13 s’établit à - 252 K€. Les principales variations relatives au Compte de Résultat sont les suivantes : Résultat d’exploitation : Le résultat d’exploitation s’établit à - 259 K€ au 30/06/13 contre 559 K€ au 30/06/12.Ce résultat inclut le déficit généré par le Mondial 2013 qui s’élève à - 691 K€. Le résultat du Mondial se compose des principaux éléments suivants :

• Les produits s’élèvent à 5 322 K€ et sont composés principalement de : - Subventions ITTF, CNDS et Conseil Régional d’Ile de France : 2 463 K€ - Recettes de billetterie : 921 K€ - Recettes sur les hébergements des délégations et VIP : 1 159 K €

• Les charges s’élèvent à – 6 013 K€ et sont composées principalement de: - Frais de location immobilière : - 883 K€ - Frais de location de matériel : - 471 K€ - Frais de production et internet : - 385 K€ - Frais de déplacements, hébergements et restauration : - 3 238 K€

Résultat exceptionnel : Le résultat exceptionnel qui s’établit à 10 K€, est principalement constitué :

• d’une dotation à la provision pour risques à hauteur de - 80 K€, • d’une reprise pour provisions pour charges à hauteur de + 30 K€, • de l’amortissement de subventions d’investissements virées au compte de résultat à

hauteur de + 37 K€.


Point 7 – Rapport du Commissaire aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 30 juin 2013 (Bruno Rouillé – ORCOM) __________________ Aux Elus, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 30 juin 2013, sur : - Le contrôle des comptes annuels de la Fédération française de tennis de table, tels qu’ils sont joints au

présent rapport ; - La justification de nos appréciations ; - Les vérifications et les informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Comité directeur en date du 19 octobre 2013. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. 1 – OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de cet exercice. 2 – JUSTIFICATION DES APPRECIATIONS En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : - dans le cadre de notre appréciation sur les principes comptables suivis par la Fédération française de tennis

de table, nous avons été conduits à examiner le traitement comptable des subventions accordées au cours de l’exercice, au regard des conventions signées et à leur rattachement à l’exercice,

- la Fédération française de tennis de table a constitué au cours de l’exercice clos au 30 juin 2013, une provision pour risque dont le montant s’élève à 80 K€ à la clôture de l’exercice. Les provisions pour risques s’élèvent ainsi à 207 K€ à la clôture de l’exercice.


Les modalités de détermination de cette provision sont relatées dans la note 2.2.2.1 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. 3 – VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport financier du Comité directeur et dans les documents adressés aux délégués des ligues et aux délégués des comités départementaux sur la situation financière et les comptes annuels. Voir le détail des comptes annuels clos au 30 juin 2013 dans l’annexe 5.

Point 8 – Approbation des comptes annuels _____________________ Le Secrétaire général propose l’approbation des comptes annuels par un vote à main levée. Nombre de voix dont dispose l’Assemblée générale au moment du vote : - 72 délégués de ligue représentant 6 785 voix ; - 59 délégués de comité départemental représentant 5077 voix, - soit un nombre de voix total : 11 862 voix. Le compte d’exploitation et le bilan financier au 30 juin 2013 sont approuvés par : POUR : 11 727 CONTRE : 0 Abstentions : 147

Point 9 - Affectation du résultat financier au fonds associatif Le Secrétaire général propose à l’Assemblée générale d’affecter le résultat financier au fonds associatif. Cette décision est approuvée à l’unanimité.

Point 10 – Présentation et vote du budget prévisionnel 2014 (par le vice-

président délégué chargé des finances, Pierre Blanchard et le trésorier général, Guy Letrot) Le budget prévisionnel présenté est équilibré à 5 611 K€. Il a été adopté lors du comité directeur du 18 octobre 2013. Les recettes prévisionnelles baissent de 315 K€ et les charges augmentent de 125 K€.


Il a été élaboré, en ce qui concerne les dépenses courantes, par rapport aux réalisations du dernier exercice connu 2012/2013 et tient compte des nouvelles actions présentées hier après-midi.

LES PRODUITS L’essentiel des ressources fédérales, plus de 60%, provient des postes affiliations/licences et subventions, mais dont l’évolution est inverse : - une nouvelle baisse annoncée des subventions ; - et en corolaire des recettes supplémentaires internes induites par les différentes augmentations de tarifs et l’augmentation prévisionnelle du nombre de licences.


LE DETAIL DES PRODUITS - Pôle institutionnel Affiliations/Licences : les produits augmentent de 73 K€ grâce à l’augmentation du tarif des licences traditionnelles de 2 % et des promotionnelles de 2,5% et en tablant sur une progression de 3% du nombre des licenciés. Subventions : la baisse prévisionnelle des subventions est importante : 100 K€. La convention d’objectifs avec le Ministère devrait être finalisée fin novembre en espérant que, comme l’année précédente, la baisse avoisine les 3% alors que la moyenne nationale était de plus de 7%. Nous arrivons au terme du financement de l’Europe sur les formations d’accompagnements (2011/ 2012/ 2013), ce qui justifie la disparition de la ligne FSE. Il est à noter que toutes les actions ont été financées et que les fonds de la demande de l’année 2011 ne sont toujours pas versés (trésorerie). Redevance SPID : 0 K€ (fin de la participation des ligues). Produits de gestion : prise en compte de la participation aux bénéfices de l’assureur MMA (tous les 3 ans).

- Marketing / Communication / Développement Marketing/Communication : si les produits baissent sensiblement, il est à noter l’augmentation importante du contrat équipe de France qui passe de 71 K€ à 106 K€. La baisse importante vient essentiellement des produits de la boutique qui avaient été boostés par le Mondial. Développement : 54 K€. Ping Tour : partenariat et vente de matériel (20 K€), vente des kits PPP (8 K€) et Educ’Ping (9 K€).


- Autres produits Direction technique nationale : des produits sensiblement identiques aux réalisations 2011/2012. Compétitions : les produits du pôle sont en légère baisse (DOM-TOM). Emploi / Formation (participation des stagiaires) : 118 K€ (+ 31 K€). Le financement de l’Europe pour le programme d’accompagnement en Région Ile-de-France s’arrête fin 2013. La Fédération a choisi de poursuivre l’opération en 2013 avec les Pays de la Loire, la Lorraine et Rhône-Alpes et en 2014 avec le Centre et le Languedoc-Roussillon. Son financement sera assuré en partie par les AGEFOS. Relations internationales : 21 K€ (Euro-Asie, …) Ping Pong Mag: 155 K€, soit une diminution de 77 K€ en raison de la nouvelle formule et des abonnements différents.

LES CHARGES Les charges de structure et de personnel ainsi que celles afférentes à la DTN représentent plus de 63% des dépenses fédérales.


LE DETAIL DES CHARGES - Pôle institutionnel Institutionnel : organisation cette année du congrès fédéral à Agen (35 K€). Sur la ligne Commissions diverses, peu de variations, la seule différence provenant de la réserve de 50K€ imputée à ce pôle à chaque budget prévisionnel sous l’intitulé de « charges exceptionnelles ». Autres charges institutionnelles : ligne consacrée aux primes pour les équipes de France seniors (17 K€) en prévision de bons résultats.

- La Direction technique nationale Les charges prévisionnelles de la DTN s‘élèvent à 1 828 K€, soit un léger recul de 15 K€. Les charges de personnel progressent de 54 K€ après la réorganisation de la DTN : les salaires et charges des cadres techniques non fonctionnaires et les compléments de salaires pour les cadres d’Etat représentant 27 K€. Les charges des autres intervenants (entraîneurs INSEP) augmentent de 27 K€. Progression également des charges des structures permanentes de l’INSEP et de Nantes en raison de l’augmentation du nombre d’athlètes. Compétitions / Stages : Beaucoup moins de délégations étrangères seront accueillies cette année par rapport à l’année précédente puisqu’elles souhaitaient préparer les championnats du Monde à Paris. Médical : légère baisse de 8 K€. Aide à l’entraînement : maintien de l’aide à hauteur de 60 K€.


- Gestion de l’activité Mutations (indemnités) : 50 K€, baisse de 7 K€ mais sans incidence sur le budget puisque la totalité des indemnités de mutations est reversée.

- Emploi / Formation Professionnalisation : 224 K€, soit + 101 K€. Comme pour les produits, les formations de professionnalisation sont en forte hausse, mais l’année du Mondial n’a pas été propice à l’organisation des formations.

- Marketing / Communication Actions de promotion : la fédération compte assurer une présence sur les différents salons, et la tournée des plages est réactivée avec un nouveau partenaire, la Française des jeux. Actions de communication : pour une meilleure visibilité de notre discipline et surtout une plus grande cohérence, toutes les actions de communication seront gérées par le tout nouveau pôle communication créé autour de Morgane Le Gall. C’est pour cela que son budget augmente d’une manière significative, mais en contrepartie, le budget « Communication » baissera sur tous les autres budgets. Concernant les relations presse, la collaboration avec l’agence Blanco Négro est poursuivie, agence de presse qui a montré tout son savoir-faire pendant le Mondial. La refonte et surtout la modernisation du site internet est également à l’ordre du jour. Il n’apparaîtra pas sur cette ligne mais plutôt en amortissements. Les applications pour smartphone seront actualisées. Une seule production TV est programmée, les championnats de France au Vendéspace (La Roche- sur-Yon). Retransmission par internet : 101 K€ (+ 21 K€). Les retransmissions des rencontres de Pro A, des championnats de France seniors et jeunes seront reconduites et des reportages qui mettront en valeur notre discipline seront réalisés.


Partenariats : des achats complémentaires d’équipements des équipes de France sont prévus. Services aux membres : tient compte du renouvellement des stocks de la boutique. Le niveau est bien entendu bien inférieur à celui de la saison dernière, saison du Mondial.

- Ping Pong Mag : 130 K€ Vous n’avez pas manqué de constater que le magazine, outre son changement de titre, a évolué d’une manière significative: nouvelle présentation, plus d’articles, plus de pages, moins de résultats... et 6 numéros par an au lieu de 11. Les charges sont plus importantes en raison de l’externalisation de certaines tâches comme la partie rédactionnelle. Le service communication souhaite également promouvoir ce magazine et travaille sur une partie numérique.

- Développement Les équipements et le développement des clubs sont maintenant regroupés. Outre le fonctionnement normal de ce pôle il est envisagé de « moderniser » les labels. Il est prévu une légère baisse de nos actions en milieu carcéral. Les actions dans les quartiers difficiles seront maintenues mais figureront dans le pôle développement externe. Evolution des pratiques : poursuite des actions de développement du ping loisir avec l’organisation du Ping Tour. Jeunes : concerne principalement les actions en milieu scolaire (Educ’Ping), les différentes conventions et le PPP. Féminisation : + 45 K€. Concerne toutes les actions en faveur des féminines lancées par le groupe dirigé par Anne Boileau. Actions pour le développement externe : le but est d’encourager les clubs à s’inscrire dans le nouveau dispositif des rythmes scolaires et des actions dans les ZUS.


Plans développements régionaux : la ligne contrat d’objectifs est supprimée. De nouvelles conventions seront mises en place pour l’olympiade. Divers : mise en place de la commission sport et santé.

- Relations Internationales / Juridique Relations Outre-mer : 32 K€ ; concernent les conventions entre les DOM/TOM et la Fédération. Relations Internationales : 28 K€ ; représentation dans les instances internationales dont certaines charges sont remboursées par l’ITTF ou l’ETTU. Epreuves internationales : 48 K€ ; les charges comme pour les produits ne sont plus impactées par le Top 12 et Euro/Asie. Juridique / Assistance : 10 K€.


- Charges de structure et de personnel + 1.50%

Les charges de structure et de personnel s’élèvent à 1702 K€. Elles représentent plus de 30 % du budget 2014. Services extérieurs : comme tous les ans, le choix a été fait d’inscrire une ligne divers de 30 K€ en prévision de charges exceptionnelles sur le siège. Sur cette ligne figure également la convention entre l’INSEP et la Fédération pour la mise à disposition à mi-temps du Président. Comme ce point n’est plus d’actualité, ainsi que le Président vous l’a précisé, les crédits spécifiques ne seront donc pas utilisés. Les charges financières sont contenues. Les dotations aux amortissements et provisions sont à la baisse. Seules les charges de personnel augmentent principalement en raison de prévisions pour départ en retraite.

Ces deux dernières années, les mouvements de personnel ont été assez importants avec les départs d’Evelyne Campa (retraite), de Joris Martinez (pôle compétition et plus récemment de Valérie Toupé et Nicolas Moussy. Morgane Legall et Jérémy Vallée pour la communication, Bernard Olivier, puis Damien Malet sont venus rejoindre l’effectif. Ci-après l’état des personnels : · Au 1/01/2013 : 18,10 personnes (+1 Mondial) · Au 1/07/2013 : 17,60 personnes (+1 Mondial) · Au 1/01/2014 : 17,60 personnes (y compris le poste de Nicolas Moussy).


LES TARIFS

A l’issue de la présentation, plusieurs remarques ou interrogations émanent des délégués. Le Président de la ligue Midi-Pyrénées est satisfait de la modification apportée aux tarifs. La ligue de Picardie s’étonne sur le montant des indemnités provisionnées pour départ en retraite. Il s’agit de provisions de fin de carrière calculées en fonction des contrats de travail à durée indéterminée. Le choix a été fait de les comptabiliser. Bernard Simonin, membre d’honneur, met en exergue ce nouveau projet du budget prévisionnel, remanié par rapport à celui approuvé par le comité directeur d’octobre 2013. En conséquence, il juge nécessaire de l’adopter par un vote à bulletin secret. Pierre Blanchard précise que seuls les tarifs ont été modifiés, ce qui n’impacte pas le budget prévisionnel. La conséquence immédiate, pour arriver au résultat envisagé, sera d’augmenter le nombre de licenciés. Le lien de confiance entre le comité directeur fédéral et ses instances décentralisées n’a pas été entamé et l’objectif est bien d’avancer tous dans le même sens et au même rythme. Le Président de la ligue d’Alsace évoque l’augmentation de 2,5% des tarifs préalablement prévue qui n’était pas acceptable. Une hausse de 1% aurait suffi.


Les interventions étant épuisées et le vote à bulletin secret n’étant pas souhaité par la majorité des délégués, le budget prévisionnel est adopté à mains levées par :

POUR : 8 411 CONTRE : 1 774 Abstentions : 1 677

Point 11 - Remise du Mérite fédéral argent 2013 _________________

La médaille du mérite fédéral d’argent 2013 est remise par les membres du Conseil de l’ordre à : - CHANTEREAU Claude, Rhône-Alpes - CORNILLON Jean-Claude, Ile-de-France - CNOCKAERT Michel, Nord-Pas-de-Calais - LE ROY Annie, Rhône-Alpes - MARCHAND Daniel, Limousin - TARIN Guetty, Guyane (excusée)

Point 12 – Compte-rendu d’activité du Secrétaire général, Patrick Lustremant ________________________________________________ Voir annexe 2

Point 13 – Rapport du Directeur technique national, Pascal Berrest Voir annexe 3

Point 14 – Rapport du Médecin fédéral national, Sylvie Selliez ______ Voir annexe 4 Signature de la convention d’organisation du TOP 10 européen jeunes entre le Président de la Fédération, Marie Cissé, présidente de la 4S Tours, et André Quignon, président de la ligue du Centre.

Point 15 - Remise du Mérite fédéral or 2013 _____________________

La médaille du mérite fédéral d’argent 2013 est remise par les membres du Conseil de l’ordre à : - BERNADAT Jacques, Ile-de-France - GOLF Michel, Languedoc-Roussillon (excusé) - GRISEY Bernard, Franche-Comté (excusé) - LONGETTI Gérard, Provence-Alpes-Côte-D’azur Au titre du Conseil de l’ordre - COURY Nicole, Centre


Point 16 – Remise du Challenge Georges Duclos __________________ Le Secrétaire général annonce le classement du Challenge Georges Duclos 2013-2014 : 1er - Île-de-France (244 points) 2e – Poitou-Charentes (80 points) 3e – Lorraine (60 points) Le Président a le plaisir de remettre le trophée au président de la ligue Île-de-France.

Point 17 - Clôture de l’Assemblée générale ______________________ Le Président, après avoir remercié les délégués, clôt l’Assemblée générale. Il est heureux de pouvoir annoncer deux nouveaux chevaliers de la Légion d’honneur : Pierre Albertini et Carole Sève. Il donne rendez-vous à l’ensemble du monde pongiste aux championnats de France seniors au Vendéspace, au TOP 10 européen jeunes à Tours et au Congrès fédéral à Agen. Pour mieux communiquer, la délocalisation des Comités directeurs dans les zones est envisagée. Enfin, il souhaite rencontrer les ligues le plus vite possible. Souhaitant un bon retour aux délégués, c’est ainsi que l’Assemblée générale est close.


ANNEXE 1 ALLOCUTION DU PRESIDENT, CHRISTIAN PALIERNE

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Mesdames et Messieurs les délégués des Ligues et des Départements, Madame et Messieurs les Présidents, Messieurs les Présidents d’honneur, mon cher Pierre, Mesdames et Messieurs les membres du comité directeur et membres d’honneur, Mesdames, Messieurs, Chers amis pongistes, L’Olympiade 2008-2012 avait été difficile, vous vous en souvenez, avec la succession de trois présidents. Mais nous avions tous ensemble assuré la stabilité de la Fédération. Or, il apparaît que le début de ce mandat, ne semble malheureusement pas déroger à la règle de la difficulté. J’aimerais tout d’abord, comme je l’ai fait lors de mes déplacements en province, débuter mon discours en évoquant avec vous les projets en cours, l’évolution saine de notre tennis de table, celle pour laquelle vous vous êtes toutes et tous engagés volontairement et avec désintéressement, et pour laquelle vous œuvrez au quotidien. Vous parlez de militantisme, de développement ; bref nous retrouver autour de nos valeurs. Et c’est cela qui nous préoccupe heureusement la plupart du temps et qui me soucie réellement. Mais nous en reparlerons dans un deuxième temps. Nous allons immédiatement aborder les deux points ennuyeux de ce début de mandat, avant de revenir sur les réalisations et les projets en cours. Car, in fine, c’est bien vers l’avenir que nous devons nous tourner. Mais que s’est-il donc passé récemment dans l’environnement de la maison fédérale ? Si proche d’un pouvoir de décision, et si loin de la base de nos clubs ? Et surtout si sujet à des rumeurs toutes aussi fantaisistes les unes que les autres et parfois ubuesques. Pour commencer, je dois vous affirmer qu’aujourd’hui, nous, élus dans nos différentes instances départementales, régionales et fédérales, nous devons exercer avec responsabilité notre pouvoir politique pour le développement du tennis de table. Aussi, sur cet aspect de l’exercice du pouvoir politique, je ne peux que déplorer et regretter qu’une infime poignée de cadres techniques, payés par l’Etat, se trompent sur leur rôle à jouer auprès de la Fédération française de tennis de table. Ils se sont égarés dans une campagne de dénigrement et d’insinuations mensongères vis-à-vis de nos choix politiques et humains. J’en veux pour démonstration les appels téléphoniques récents de ces quelques cadres techniques nationaux auprès de présidents de ligues et de départements afin de ne pas faire voter le budget prévisionnel. J’espère que ces élus n’ont pas été dupes et qu’ils ont bien compris leur instrumentalisation pour des intérêts personnels qui sont bien éloignés de ceux de la Fédération de tennis de table. Dois-je vous rappeler la particularité du système français actuel ? Le ministère des Sports accorde une aide humaine aux fédérations en plaçant auprès d’elles des personnels de l’Etat afin d’appliquer la politique voulue par la Fédération et approuvée par l’assemblée générale. Pour appliquer, pas pour dénigrer ni pour bloquer. Il y a là une erreur manifeste dans la conception de leur fonction qui est normalement bien celle de véritable chef de projet au service de la politique de la fédération et non de leader d’opinion politique, polémique et contestataire. Ceci dit plus simplement et de façon caricaturale : l’entraîneur entraîne, le dirigeant dirige. C’est l’ordre logique et naturel qui se doit d’être respecté. Et il est bien mieux que cela se fasse non seulement dans les règles de la fonction publique mais encore dans le respect des personnes et en acceptant ce principe de séparation des rôles. C’est bien l’instance politique qu’elle soit départementale, régionale ou fédérale qui dirige, qui impulse l’élan et non un salarié quelques puissent être ses compétences. C’est bien le principe de fonctionnement de nos Fédérations, du Comité olympique français et il sera respecté chez nous.


Une fois dépassé ce comportement peu respectueux des règles, le nouveau directeur technique national, Pascal Berrest, a pu redéfinir une nouvelle politique de la DTN, totalement en adéquation avec notre projet politique. Il est évident que son regard extérieur à notre monde pongiste, sa bonne connaissance du ministère, sa grande expérience sur les caractéristiques communes du haut niveau nous sont un atout, un enrichissement. Aussi, un encadrement renouvelé des équipes de France seniors, avec entre autres la prise de responsabilité de Patrick Chila, a permis de retrouver la sérénité. Si les résultats des derniers championnats d’Europe confirment le rang moyen de la France, rang qui est le sien depuis ces dernières années, il faut noter (témoignages et photographies à l’appui) une ambiance retrouvée. L’arrivée d’un expert chinois, M. HAN Hua, directement proposé par le président de la fédération chinoise lui-même, au parcours sans pareil chez un entraîneur français, avec la formation de trois champions olympiques, va nous permettre de retrouver les fondamentaux du haut niveau pongiste ainsi que les bonnes stratégies d’accès au haut niveau. Il est agréable de noter que c’est la première fois que la Fédération chinoise envoie à l’étranger l’un de ses vingt-deux entraîneurs nationaux en pleine activité. Nous allons progresser, mais le chemin à parcourir est difficile et demande beaucoup de courage et de sacrifices. Toujours tourner vers l’avenir, il faut souligner le titre de champion d’Europe junior de Enzo Angles et la médaille d’argent de Marie Migot en cadettes. Deuxième et dernier point sombre : le Mondial 2013, parfaitement évoqué hier par mon vice-président délégué Pierre Blanchard. C’est aussi ce que l’on appelle un héritage. En effet, il avait été décidé de son organisation, à contre-courant du comité directeur fédéral, à partir d’un vote de tendance des élus régionaux et départementaux présents lors du congrès de Pau en 2010. Il a fallu attendre septembre 2011, pour que le président de l’époque nomme son directeur technique national comme directeur d’organisation. Le budget prévisionnel est alors passé de 5 à 6 millions d’euros, avec un comité d’organisation ne comprenant pas d’élus du comité directeur, hormis les financiers, mais quelques professionnels embauchés pour la circonstance. Ce championnat du Monde a été considéré comme une réussite non seulement sur le plan de l’organisation et nous devons remercier pour cela les quatre cents bénévoles, mais aussi sur le plan de la communication, de la qualité de la présentation des rencontres, de l’excellente retransmission et couverture télévisuelle avec l’Equipe 21, et cela d’ailleurs grâce au partenariat avec le Comité national olympique. La tournée populaire intitulée Mondial Ping Tour, présente dans 25 villes de France, a rassemblé un peu plus de 60 000 participants. C’était ce que nous voulions : faire jouer au tennis de table sous toutes ses facettes. Cela a été une réussite. Réussite totalement annihilée par un déficit effectivement hors norme d’environ 900 000 euros, alors que le suivi financier avait été toujours annoncé comme rassurant jusqu’à six semaines de l’épreuve annonçant un déficit alors de 120 000 €. A noter que nous attendons une aide promise par la Fédération internationale d’environ 200 000 €. Ce n’est effectivement pas ce qu’il y a de mieux pour débuter un mandat. Heureusement que nos financiers, Guy Letrot, trésorier, et Pierre Blanchard, vice-président délégué, ont montré lors de ces trois dernières années d’exercice leur capacité à dégager des excédents dans la gestion fédérale courante qui vont compenser ce désastre. Cela révèle que nous savons gérer ce que nous pouvons maîtriser. Mais déjà, hier, nos argentiers vous ont présenté bien plus en détails ces comptes du Mondial. Je n’y reviendrai donc pas. Il est bien réel que cette organisation a énormément impacté le travail des permanents du siège et a retardé l’installation et les prises de fonction du comité directeur. Néanmoins, un certain nombre de projets, visant à notre développement, sont actuellement en voie de finalisation. Nous avions dit à cette époque que notre fédération devait évoluer avec son temps et avec son environnement afin de devenir la grande fédération qu’elle se doit d’être. Cela passe nécessairement par une évolution du fonctionnement du siège. En effet, les dossiers à monter pour nos actions sont de plus en plus transversaux, complexes et demandent des compétences élargies. C’est bien pour cela que nous avons institué volontairement une synergie entre salariés du siège, cadres techniques sur le développement et la formation, et accompagnés par un élu responsable politique du dossier. C’est bien sur la base de ce triumvirat que nous travaillons maintenant pour plus d’efficacité.


Dans un premier temps, notre Fédération se doit de se positionner et d’accompagner les orientations politiques du moment. C’est aussi sa mission de service public. Dans ce cadre, nous pouvons être fiers et nous devons nous réjouir de la venue le 18 octobre à notre siège de Madame la ministre des sports. Fait suffisamment exceptionnel et rare pour être mentionné, cette présence de Mme Fourneyron, ministre en activité, dans nos murs pour signer la convention des emplois d’avenir. Certes, nous ne proposons dans notre convention qu’environ quatre-vingts embauches d’ici au 31 décembre 2014. C’est peu par rapport au football, au handball, à l’athlétisme, nous en sommes conscients ; mais nous participons avec nos moyens à l’insertion des jeunes et nous répondons favorablement aux sollicitations de notre ministère. Pour ces emplois aidés, notre Institut Fédéral de l’Emploi et de la Formation a défini trois profils de poste ou de fonction concernant plus particulièrement l’animation de publics diversifiés, l’accueil dans les structures et le développement d’activités promotionnelles. Notre Institut organisera et mettra en œuvre les formations initiales et continues permettant de professionnaliser les jeunes recrues pour ces postes via des modules adaptés aux besoins et aux demandes exigées. Nous comptons sur votre solidarité et sur cette aide permettant de mieux structurer notre activité. Toujours dans ce même temps, un autre challenge important, sociétal, politique, et d’avenir est le positionnement des forces du tennis de table, c'est-à-dire de nos clubs vis-à-vis des nouveaux rythmes scolaires. Avec ce dispositif piloté par Patrick Cannet, membre du comité directeur, la FFTT doit encourager, former, animer et soutenir les différents projets qui devront être élaborés entre les différents partenaires : la famille (parents et enfants), le club, la collectivité locale (c'est-à-dire la municipalité car madame la ministre m’a bien confirmé qu’il n’existait aucune ligne directrice depuis le ministère et que c’était bien à l’échelon local donc municipal de s’organiser) ainsi que l’Education nationale. Ce nouveau rythme scolaire peut être considéré comme une opportunité pour nos clubs qui pourront alors transmettre notre passion pour le ping à un moment de la journée où l’enfant est disponible et motivé. Pour se faire, un questionnaire a été adressé aux clubs afin d’analyser la situation sur le terrain. Nombre de clubs sont déjà présents dans ce dispositif, quelle est leur organisation, et pouvons-nous élaborer un modèle fédéral ? Nos clubs doivent saisir cette opportunité d’ouverture du temps périscolaire pour promouvoir le tennis de table et occuper le terrain. Certes, l’animation des séances doit être encadrée en journée, et pour cela la Fédération doit proposer une situation pédagogique adaptée à ces nouveaux publics. Et ensuite, nos clubs, dans le cadre de leur structure associative, pourront faire venir ces nouveaux pratiquants auprès d’eux s’ils sont intéressés ; car le ping s’apprend dans les clubs. Pour ce faire, il doit y avoir une cohérence fédérale pour cet enjeu qui concerne plus de 6 millions d’enfants. Notre Fédération ne peut pas être absente de ce défi. Il faut que les municipalités ouvrent des salles. Il faut trouver et former des animateurs. Il faut que ligues et comités départementaux avec l’aide du chargé de mission Patrick Cannet puissent soutenir humainement, voire financièrement les projets les plus pertinents. Une partie de notre avenir se joue dans nos capacités à nous propulser dans la conquête du temps périscolaire, car vous le savez nous avons de nombreux atouts et nous sommes attendus avec une certaine bienveillance. Ne ratons pas ce rendez-vous. Une fois positionnée notre Fédération dans son environnement, il nous reste dans ce second temps de mon exposé à mieux structurer nos activités et à les faire évoluer. C’est ce que je vais maintenant évoquer avec vous. Nous sommes tous très attachés à nos compétitions, car beaucoup pour nous dirigeants ont été synonymes de performances, de réussites et ainsi des liens très forts de souvenirs resurgissent. Cependant, il est grandement temps de revenir sur le maintien de certaines d’entre elles, et sur l’évolution d’autres. Aussi, la tâche n’est pas simple pour le chargé de mission Fabrice Kosiak, mais il s’y attendait. L’allègement du calendrier est bien d’actualité, mais combien difficile. Concernant le critérium fédéral de Nationale 1, il a été bien compris qu’il fallait éviter de faire quelques centaines de kilomètres à nos jeunes et à nos joueurs pour ne jouer que 2 ou 3 matchs. Il sera donc proposé de jouer plus dans les catégories qualificatives au championnat de France avec aussi plus de qualifiés par poule. De plus le tableau -21 ans ne qualifiant pas pour un championnat de France sera supprimé. D’autres modifications devront permettre de terminer ce critérium de N1 pour 19 heures au plus tard.


La création d’une coupe de France Bernard Jeu permettra de fusionner les interclubs nationaux et le challenge Bernard Jeu. L’objectif étant bien de diminuer les coûts financiers pour les clubs ainsi que les absences. La formule à l’étude devrait permettre de garder l’esprit équipe de club ; ce serait une formule relais par équipe de 6 joueurs et joueuses jeunes et seniors. Bien plus compliquée, est la réflexion sur le championnat élite dit Pro A. Il est bien difficile de se mettre d’accord sur : le nombre d’équipes en poule, le nombre de journées, l’existence de play-off pour une journée de titres, la formule et le nombre de joueurs, le fait de jouer en semaine et/ou le dimanche ; car tant d’avis divergent. Mais tous s’accordent sur un point : raccourcir la durée de la compétition pour la rapprocher d’un standard demandé par les médias : pas plus de deux heures. Un consensus reste à trouver. L’un des grands points faibles de notre Fédération est bien le piteux taux de licenciées féminines : 16%. Nous pouvons considérer qu’avec un pourcentage aussi bas, il est aisé de rattraper notre retard. C’est donc la gageure que doit relever Anne Boileau Demaret chargée de mission sur la féminisation, avec Karen Masset. Sans nul doute, la création d’un club de dirigeantes, devrait permettre aux femmes en situation de responsabilité de se rencontrer, d’établir des contacts, d’évoluer, de se former si besoin .... (pour mémoire, nous avons une femme présidente de ligue, 12 présidentes de comité, 234 présidentes de club). Le concept Fit Ping Tonic continuera encore à faire parler de lui, avec un nouveau contenu, une nouvelle formation. Ce concept est aujourd’hui une marque déposée par la FFTT et donc protégée. Bien sûr, le plan de féminisation doit être décliné sur tout le territoire, afin de faire progresser nos mentalités. Il est en cours de rédaction. Deux moments forts seront au rendez-vous en 2014 : d’une part l’organisation d’actions de féminisation lors de la journée de la femme le 8 mars, donnant lieu à un concours ; et d’autre part une invitation pour la présentation du plan fédéral de féminisation aux responsables des commissions féminines régionales lors des prochains championnats de France seniors. Les Autres Types de Participation Evoqués hier, il faut trouver les moyens réglementaires, administratifs pour que la Fédération puisse s’ouvrir aux différentes possibilités de pratiques inorganisées et individuelles afin de les coordonner et les fédérer. Quelle licence, pour quels publics et quelles pratiques ? Quels services fédéraux et tarifs associés ? Comment capter les pratiquants occasionnels sur les opérations évènementielles ? Nous espérons proposer des réponses au congrès. Cette étape est fondamentale pour notre développement. L’amélioration de nos moyens pour le développement, constitue le troisième temps. Mais il dépend bien de nos moyens financiers, des choix à réaliser et des partenariats avec vous ligues et départements. L’Institut Fédéral de l’Emploi et de la Formation, sous la responsabilité d’Alain Coupet nécessite non seulement une synergie avec Nicolas Barbeau et les services fédéraux mais encore les compétences de la Direction technique nationale pour qu’ainsi chaque licencié puisse s’engager dans la voie de son choix et se réaliser ainsi pleinement au sein du tennis de table. Cette unité dans la réflexion et dans le travail est appréciée, appréciable et pour moi exemplaire de complémentarité. Les projets du Pôle Emploi-Formation prennent en compte les travaux continués des différentes branches de formation (salariés administratifs, dirigeants, arbitres, techniciens). Même si celles-ci ont été reconstituées, ces changements n'ont pas arrêté les réflexions et l'anticipation de l'organisation à venir (groupes et branches). Cette première année est donc une continuité du plan précédent en relançant et matérialisant les liens étroits entre formation, haut niveau et développement conformément aux orientations politiques actuelles de la Fédération. Il est à noter que le lien entre les personnes et les structures autour d'un projet bien identifié, sera fortement privilégié. Ainsi, pour ce secteur fondamental du développement de la Fédération par la formation, c’est-à-dire par l’acquisition d’une compétence, six axes émergeront tout au long des années du mandat :


- la valorisation de toutes les branches de formation (bénévoles et professionnelles) et la volonté d'échanges entre branches (universités d'été transversales et formations de formateurs communes,...) ; - la prise en compte et l'utilisation des nouveaux dispositifs d’emploi contractuels (Emploi d’Avenir et autres à partir du CNDS) pour augmenter les professions participant au développement fédéral ; - le Fonds Social Européen (FSE) est un dossier très important dans le cadre de l’emploi, avec un subventionnement par l’Europe conséquent. En effet ce Fonds subventionne notre fédération pour un plan d’accompagnement au développement de l’emploi, de la formation, et de l’insertion professionnelle des salariés dans les structures pongistes. La ligue de l’Ile de France en a été le terrain d’application. Ce projet s’intègre dans le dispositif d’aide au développement pour les dirigeants afin de proposer aux clubs des actions de proximité adaptées à leur spécificité et à leurs besoins. Cette démarche s’étend en 2013 aux ligues des Pays de La Loire, de Lorraine, et de Rhône-Alpes ; puis en 2014 aux ligues du Centre et du Languedoc-Roussillon ; - la mise en œuvre et la régulation de la nouvelle filière technique, intégrant des modules et des contenus prenant en compte des publics diversifiés (féminines, handicapés, milieu carcéral, avancés en âge, etc.) ; - les relations renouvelées avec le secteur scolaire dans la continuité du projet Educ’Ping (primaire, secondaire et université) ; - et enfin, la recherche et l'optimisation d'outils numériques en cohérence pour tous les secteurs de formation (sites et plateformes). Nous n’avions pas réellement de service de communication. Aussi, l’embauche de Morgane Le Gall, ancienne sportive de haut niveau en volley, après une première année d’installation, nous permet maintenant de mettre en place une véritable stratégie de communication en interne et en externe. Une nouvelle revue fédérale plus magazine et en partie externalisée a vu le jour ; le site officiel est régulièrement remis à jour en attendant la prochaine étape : la refonte du site internet bien plus en adéquation avec notre activité pongiste diverse et notre vie fédérale. Mais encore, au moment de la fin du contrat avec le prestataire communication des années précédentes, l’appel d’offre que nous avons lancé pour cette olympiade (et auquel, notre ancien prestataire n’a pas répondu par ailleurs) intéresse de nouvelles et très branchées agences de presse. C’est ainsi que l’agence Blanco Negro est devenue notre nouvelle agence. Cela permet de bénéficier d’un réseau de professionnels et de renouer de nombreux contacts avec les médias que nous avions perdus ces dernières années. Les conférences de presse concernant le Mondial, les championnats d’Europe, le regain d’attention de la presse écrite et télévisuelle, nous confirment que nous sommes sur la bonne voie. Deux objectifs majeurs sont signalés pour 2014 : - La valorisation de l’image du tennis de table et de la Fédération. Pour cela, il est prévu la professionnalisation de la communication sur les événements par l’accompagnement des organisateurs ; la création et la mise à disposition d’une banque d’images ; l’amélioration des retransmissions sur le web des matchs de Pro, des championnats de France, la création de petits reportages, etc. - Le soutien et l’animation de la politique fédérale de développement concernant la féminisation et le recrutement. Je pense qu’aujourd’hui nous ne savons pas réellement communiquer avec nos instances régionales et départementales. D’où de nombreux quiproquos et d’incompréhensions. Si mes déplacements en région me permettent de rétablir un contact direct et franc, il nous est nécessaire, au siège fédéral, de mieux informer. Un grand merci pour notre petite unité communication, hyperactive et très réactive, qui est aujourd’hui sur tous les fronts en établissant des plans de communication valorisant vos actions, nos équipes de France, notre Fédération, et donc... le tennis de table. Les conventions avec les ligues Nous avions écrit dans le projet politique pour cette olympiade qu’il nous fallait un véritable partenariat rénové avec nos régions, nos départements, nos DOM TOM. Karine Tablin en charge de ce dossier, vous a expliqué hier les évolutions à apporter à ce dossier complexe qui nécessite l’apport de nos trois composantes : politique, technique et administrative du siège. De nouvelles conventions davantage


adaptées aux besoins et aux demandes territoriales et donc mieux étudiées, devraient être proposées lors du congrès d’Agen et qui je l’espère vous satisferont tous. Sur l’aspect marketing Nous avons enregistré une bonne surprise, grâce à une progression des recettes avec le renouvellement du contrat équipementier avec la société Tibhar pour trois ans jusqu’aux Jeux de Rio. Quant à la société Cornilleau, elle sera notre partenaire pour trois ans aussi, lors de nos trois championnats de France et des Internationaux de France Jeunes. Il ne faut pas ignorer que les paris sportifs en ligne existent en tennis de table. Alors, pour éviter les mésaventures de nos collègues du handball, je vous invite à prendre connaissance des restrictions concernant les personnes pouvant parier auprès de l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne. Les contrats que nous avons passés avec sept opérateurs de paris sportifs en ligne révèlent l’importance de ce phénomène. Mais attention, les risques de triche sont réels, et il a été prouvé que certaines compétitions sportives à l’étranger étaient utilisées pour du blanchiment d’argent. Les 6 000 internautes passionnés de FFTT.TV, seront rassurés en apprenant que les droits vidéo sur internet ont été renouvelés avec la société BWin et un nouveau contrat a été mis en place avec Dailymotion. Notre promotion en 2014 passera de nouveau par des villes-étapes de la caravane du ping tour. Il nous faut continuer à faire parler du tennis de table dans la France entière et faire jouer le plus grand nombre de français au ping sous toutes ses formes. Il y aura 6 étapes nationales en 2014 ainsi que des étapes régionales entre juin et septembre. Mais il peut être envisageable, sous toutes réserves, le dossier étant en cours de pouvoir assurer cette tournée estivale avec la Française des Jeux. Enfin, la commission sport-santé de Guy Tusseau négocie actuellement un partenariat avec un laboratoire d’aromathérapie et huiles essentielles bien connu des sportifs. Si la recherche de partenaires extra tennis de table est bien l’affaire de tous au sein du comité directeur, il a néanmoins été créé un groupe mixte, comprenant deux cadres du siège et des élus du comité directeur pour cette recherche. Ensuite, il nous restera encore à travailler d’ici la fin du mandat, sur une tournée hexagonale de nos équipes de France. A moins que mes très bonnes relations actuelles avec la délégation de la Corée du Nord à Paris ne nous autorisent à une action historique. Enfin, je ne désespère pas, si le contexte est favorable d’organiser une réflexion progressive, regroupant quelques administratifs salariés de départements, de ligues et du siège fédéral, avec quelques secrétaires généraux et présidents de ces trois mêmes instances pour mener une réflexion sur nos circuits administratifs et financiers datant d’il y a trente ans afin de faire passer cette fédération définitivement dans le XXIème siècle. J’ai bien compris l’impératif : le maintien de l’équilibre financier de chacun et permettre à la Fédération de mieux remplir son rôle de service aux membres. Mes tous derniers propos de cette longue allocution seront réservés au personnel administratif du siège fédéral. Indispensables au bon fonctionnement quotidien du siège, ils sont aussi indispensables à la mise en œuvre des actions nouvelles. Le sport se professionnalisant sans cesse et se complexifiant, leur compétence nous est encore plus précieuse. Qu’ils soient ici toutes et tous remerciés, et plus particulièrement leur directeur Daniel Braslet. Je ne voudrais pas non plus oublier toutes les firmes qui nous font confiance, qui nous soutiennent depuis de nombreuses années: les sociétés Tibhar, Cornilleau et Wack sport, notamment. Ainsi, vous le remarquez, les réflexions en cours, les projets, les actions déjà amorcées, le fonctionnement du siège concourent vers un seul but. Faire évoluer notre Fédération à partir d’actions, soit pilotées par le siège, soit élaborées ensemble avec les ligues et les départements. Il s’agit bien de la mise en place d’une politique d’actions partagées.


Pour conclure, enfin…. Je ne nierai pas devant vous mon profond désarroi devant l’échec financier du Mondial 2013. Cela nous obligera encore à être très attentifs à l’engagement scrupuleux et nécessaire de nos dépenses. Mais, cette saison aura quand même vu un certain nombre d’initiatives et de changements. Cependant, on s’aperçoit que les changements sont parfois volontairement mal compris. Or, nous avons la nécessité d’être toujours en mouvement pour progresser et évoluer. Notre remise en question doit être permanente afin d’apporter le meilleur à la Fédération. Je considère notre Fédération comme une entité vivante, avec une âme. Cette âme, elle est devant moi... ce sont vous les élus qui la constituez. Une fédération évolue dans le temps grâce aux responsabilités participatives, voire contradictoires des uns, des autres. Les uns, les autres étant pour moi les forces vives du tissu associatif fédéral, celles que vous représentez au travers de vos départements et de vos ligues. C’est bien votre présence mandatée sur quatre ans, parfois plus, Mesdames et Messieurs, qui enrichit, fait vivre, et fait progresser la Fédération Française de Tennis de Table. Vous devez jouer pleinement votre rôle d’élu responsable en toute indépendance d’esprit et d’information. Nous avons, toutes et tous, au travers de notre engagement militant et bénévole, prouvé depuis longtemps que nous étions attachés à des valeurs. Ces valeurs ont fait l’Histoire du sport et aussi son éthique. Elles doivent donc continuer à construire l’Histoire de notre tennis de table, avec vous. Ces valeurs autour desquelles nous nous sommes regroupés sont : le désintéressement, le dévouement, l’altruisme, le respect de l’Homme, le courage et l’attitude responsable. Nous devons toujours les porter, plus loin, plus haut, et plus fort pour faire vivre notre Fédération vers des jours meilleurs. Je compte sur vous, sur votre sens des responsabilités et sur votre discernement pour faire évoluer enfin le tennis de table vers l’unité, vers la droiture, vers son propre intérêt communautaire et non celui d’un groupuscule. Je vous remercie pour votre attention Christian Palierne


ANNEXE 2 RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL , PATRICK LUSTREMANT

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Mesdames, Messieurs les délégués, Chers Amis, Pour respecter la tradition, mon premier point évoquera nos statistiques. Mon deuxième point reprendra l’activité fédérale depuis notre dernière assemblée générale en indiquant sur chaque sujet, la situation à ce jour et, selon le cas, les perspectives pour la saison prochaine. Revenons d’abord sur nos effectifs. Au 30 juin 2013, nous comptions 193 241 licenciés contre 192 172 un an auparavant. Si cette progression de 0,56 % est faible, elle se traduit aussi bien au niveau des licences traditionnelles (avec 121 458 licences soit + 0,06 %) qu’au niveau des licences promotionnelles (avec 71 783 licences soit + 1,40 %). Le nombre de licences traditionnelles reste depuis trois saisons aux alentours de 121 000 licences et ne représente plus que 62,85 % de l’ensemble de nos licences. Ce chiffre correspond pour l’essentiel à nos compétiteurs et à nos dirigeants et semble avoir atteint une certaine stabilisation. Son taux de renouvellement de 75,31 % entre 2011-2012 et 2012-2013 (environ 3 licenciés sur 4) est satisfaisant mais peut s’améliorer. Le nombre de licences promotionnelles n’a cessé de monter depuis la saison 1996/1997, années de sa création, hormis lors des saisons 2002-2003 et 2003-2004. Mais ces licences promotionnelles sont très fluctuantes. Le taux de renouvellement n’est que de 43,42 % entre 2011-2012 et 2012-2013 (moins d’un licencié sur 2). Un effort sérieux est à faire pour fidéliser d’une saison sur l’autre ces licenciés promotionnels. Nos 3 premières ligues métropolitaines restent les mêmes avec l’Ile-de-France (34 185 licenciés et + 4,42 %), les Pays de la Loire (21 264 licenciés et + 1,02 %) et le Nord-Pas-de-Calais (15 429 licences et + 0,66 %). Sur les 22 ligues métropolitaines, 15 ligues ont progressé en nombre de licenciés dont les 6 ligues qui dépassent les 10 000 licenciés. Depuis de nombreuses années, on évoque ce que j’appellerai le podium des ligues. Et pourquoi ne pas évoquer les comités départementaux ? Le 1er département reste le Nord (10 421 licenciés et + 0,28 %) ; ensuite les Yvelines (8 339 licenciés et + 12,63 %) puis la Loire-Atlantique (7 139 licenciés et + 0,17 %). On peut remarquer que sur les 10 premiers départements, 9 sont en progression. Deuxième point : l’activité de l’échelon fédéral depuis presque un an Les grands secteurs de l’activité sont parfaitement identifiés dans les documents financiers. Depuis décembre dernier, l’échelon fédéral a été fortement impacté par l’organisation du Mondial pendant le premier semestre 2013 mais cet événement n’a pas empêché la poursuite (parfois au ralenti il est vrai) de l’activité proprement dite. Un certain nombre de dossiers ont été évoqués hier et je ne ferai que les citer aujourd’hui. Il s’agit notamment :

- du développement du tennis de table féminin ; - des conventions de développement avec les ligues ; - des actions dans le cadre du sport – santé ;


- de la pérennisation de l’opération Mondial Ping Tour qui se transforme en opération « Ping Tour » ; - du projet d’accompagnement dans le cadre du FSE (Fonds Social Européen).

J’évoquerai quelques secteurs particuliers. Premier secteur : l’activité sportive. Le championnat par équipes de 4 joueurs a été mis en place au niveau national depuis le début de cette saison. Il y aura lieu de faire un bilan de cette évolution notable après le déroulement de la première phase. Ce bilan vient (ou va) être lancé très prochainement auprès des clubs et des joueurs évoluant au niveau national. Au niveau régional, sur les 22 ligues métropolitaines :

- 15 ligues appliquent le championnat à 4 joueurs avec 14 parties, - 4 ligues appliquent le championnat à 4 joueurs avec 18 parties, - 2 ligues ont conservé le championnat à 6 joueurs - et 1 ligue a fait un panaché : championnat à 4 joueurs pour la plus haute division régionale puis

championnat à 6 joueurs pour les autres divisions. Sur l’ensemble des divisions de ces 22 ligues (y compris les divisions de zone), 76 divisions jouent l’ensemble des parties et 11 divisions arrêtent à la victoire acquise (dont 5 pour une même ligue). On s’achemine donc doucement vers une uniformité du championnat par équipes, un des objectifs de cette modification et vers un choix, au niveau régional, de jouer l’ensemble des parties. Cela aura-t-il une influence négative sur le nombre de compétiteurs ? Je ne le pense pas. La formule actuelle du critérium fédéral a été mise en place il y a maintenant 8 ans. Depuis le début de l’année, une réflexion a été entamée sous la responsabilité de Fabrice Kosiak. Un bilan a été dressé et communiqué au comité directeur fédéral de septembre. En parallèle, des évolutions ont été envisagées et feront l’objet dans les mois qui viennent d’une présentation au comité directeur fédéral avec une application en 2014-2015. Sans préjuger des décisions qui seront prises, voici les pistes envisagées :

- Suppression des tableaux -12, -14, -16, -21. - Faire jouer plus dans les catégories avec plus de qualifiés par poule ou des barrages. - Relever le niveau avec des tableaux plus restreints. - Relever le niveau de la N2. - Création d’une Elite A et une Elite B avec montée/descente de l’une à l’autre. - Rendre plus difficile la qualification au championnat de France seniors. - Redonner une qualification aux champions des régions. - Suppression du 5e tour et du tournoi Open.

Depuis plusieurs saisons, le nombre de participants à l’échelon national du challenge Bernard Jeu diminue régulièrement : 31 équipes présentes en 2010-2011, 19 équipes en 2011-2012 et 14 équipes la saison dernière. Dans le contexte économique actuel, le coût élevé du déplacement à la finale nationale est un frein à la participation. Pour le groupe chargé de l’examen de nos compétitions, le maintien d’une compétition de clubs à finalité nationale (à la place du challenge Bernard Jeu et des interclubs) a été retenu avec un projet novateur et original quant au déroulement des rencontres. Au niveau régional, le maintien des interclubs et(ou) du challenge Bernard Jeu est souhaitable, à des fins de promotion des clubs formateurs et pour permettre aux jeunes de jouer plus, de progresser et de prendre goût à la compétition. Deuxième secteur : notre revue fédérale France Tennis de Table connaît une baisse continue du nombre d’abonnés depuis près de 15 ans (notamment suite à la suppression de l’obligation pour les clubs d’un certain nombre d’abonnements dits « obligatoires » et liée au nombre de licenciés).


Avec l’évolution de la société, avec les moyens actuels de communication permettant de connaître presque instantanément les résultats, il fallait adapter le contenu de la revue fédérale. Préparé par Bernard Simonin lors du mandat précédent puis continué depuis janvier par Francis Czyzyk, la nouvelle revue a vu le jour en septembre. Ce fut l’occasion pour changer le titre et de ne pas renier le terme « Ping » que nous employons pour la plupart régulièrement dès que l’environnement est moins officiel mais en l’associant au terme « Pong » manière de montrer que nous nous adressons aussi aux pratiquants non compétiteurs qui ne sont pas au sein de notre fédération et moyen d’éviter le seul mot « Ping » marque déposée et protégée. Je ne rentrerai pas ici dans le détail du contenu de la revue. Le premier numéro a été très bien accueilli. Le deuxième numéro vous a été mis dans votre dossier. Il ne reste plus qu’à transformer cet essai. C’est l’affaire de tous, dirigeants fédéraux, de ligues, de comités et de clubs en incitant nos licenciés à le lire, à s’abonner. Mais pour cela, encore faut-il avoir connaissance de son existence. Troisième secteur : la réglementation 2005 fut l’année de la création du livret regroupant l’ensemble des règlements fédéraux. Il comportait alors 195 pages. L’édition 2013 en compte 238. L’ajout entre-temps des 17 pages du règlement relatif à la lutte contre le dopage n’explique pas tout. Les principales commissions concernées (sportive et statuts et règlements) ont déjà commencé à réexaminer nos règlements. Quelques exemples :

- La suppression de l’indication détaillée des repêchages : les articles sont apparus dans les règlements fédéraux en 2002 ; puis, à force de vouloir tout détailler, on se retrouve devant des cas particuliers impossibilités à gérer.

- La suppression de la signature obligatoire des joueurs en pro A et en pro B sur le bordereau d’engagement qui compliquait la tâche du responsable du club : comment joindre 4 ou 5 joueurs en juillet ou en août et les faire signer sur un même document ?

- La suppression de la référence à une entente ou à la parenté pour le placement des joueurs dans une poule pour les compétitions individuelles ; avec l’évolution actuelle de la société, la notion de parenté serait devenue de plus en plus complexe à gérer.

- La procédure pour les mutations : qui n’a pas attendu de longues minutes dans un bureau de poste pour poster les traditionnels recommandés ? Il faut faciliter le travail de nos dirigeants de clubs ; c’est la raison pour laquelle l’utilisation du recommandé en ligne sera maintenant possible ainsi que l’envoi, à la ligue, de plusieurs imprimés dans une même enveloppe.

Les futures modifications (et mêmes celles que je viens de citer) soulèveront sûrement des objections (j’en ai déjà entendu). Les règlements existent et sont nécessaires. Mais :

- ils doivent s’adapter à l’évolution de la société ; - ils doivent évoluer dans le sens d’une simplification administrative ; - ils doivent dans la mesure du possible énoncer les règles générales ne s’appliquer aux cas particuliers

qu'a posteriori, après comparaison entre la situation particulière et les règles générales. Il faut éviter de légiférer pour régler un cas particulier.

Quatrième secteur : le développement Les principales actions de développement au cours de la saison passée ont concerné : le milieu carcéral, le Premier Pas Pongiste, le Mondial Ping tour, Educ’ping et les aides aux ligues. Un certain nombre de ces actions ont été évoquées hier ; je n’y reviendrai pas.


Le développement est orienté vers tous les publics. Les vétérans forment 27 % de nos licenciés (29 % en messieurs et 19 % en dames). A leur demande, la catégorie vétérans 5 messieurs a été créée à partir de cette saison. Cinquième secteur : les relations commerciales La FFTT possède plusieurs contrats avec des sociétés privées :

- pour le matériel sportif (avec Cornilleau) ; - pour le sol sportif (avec Gerflor) ; - pour l’équipement des équipes de France (avec Tibhar) ; - pour les assurances (avec MMA) ; - pour les droits vidéos des paris en ligne (avec Bwin) - pour le titre de revendeur officiel (avec Wack Sport). - Par ailleurs, un contrat est actuellement en cours d’examen ; il s’agit du contrat de production des

images pour internet et la TV. Depuis quelques saisons, un groupe, sous la responsabilité de Pierre Blanchard travaille sur ces dossiers. Le terme « consultation » a été choisi volontairement puisque le terme « appel d’offres » est principalement utilisé pour le passage des marchés publics. Dans un souci de transparence, la proposition de consultation est examinée au préalable par le bureau ou par le comité directeur. Puis à l’issue de la consultation, la commission fait une proposition au comité directeur fédéral. Par ailleurs, le dernier comité directeur a créé un groupe partenariats sous la responsabilité du Président chargé de travailler sur les outils de communication, de recenser les lieux de visibilité, de définir l’image du tennis de table, de cibler les partenaires susceptibles d’être les plus réceptifs et de les contacter. Les paris en ligne font également partie de ce secteur. Plusieurs opérateurs sont concernés : Bwin, Pmu, Joaonline, Betclic, Itechsoft et SPS Betting France. La FFTT perçoit 1% de la somme sur les mises jouées (déduction faite de prélèvements légaux à hauteur de 9% des sommes engagées). Pour la saison 2012-2013, les mises se sont élevées à environ 150 300 euros pour le championnat de Pro A, 23700 euros pour le championnat de France Seniors et 228 400 euros pour le Mondial. Je terminerai mon compte-rendu en évoquant le siège fédéral. Beaucoup d’entre vous sont en contact avec le siège fédéral. Vos salariés, surtout ceux en charge du domaine administratif, le sont également souvent. Il me semble important de vous apporter quelques informations sur les mouvements de personnel qui ont eu lieu au sein du siège fédéral depuis la dernière assemblée générale, Le premier semestre de l’année avait vu les effectifs croître sensiblement avec le Mondial. Le siège est maintenant revenu sur une occupation plus classique. Début janvier, Soufiane Mhibik a été recruté et assure notamment l’accueil. Fin février, Valérie Toupé a rejoint un poste au Sénat. Morgane Le Gall a été embauchée comme responsable de la communication. Fin septembre, Nicolas Moussy a également quitté le siège fédéral. Depuis septembre, Damien Malet est employé au service comptabilité. La précédente réorganisation s’était effectuée fin 2009. Depuis, les missions ont évolué, les activités se sont diversifiées, les nouveaux projets politiques nécessitent des accompagnements à définir. De ce fait, des besoins en personnel se font sentir dans certains pôles et les fonctions de chacun doivent être adaptées. Ces besoins ne peuvent qu’être examinés globalement dans le cadre du budget. Une réflexion a déjà commencé sur le sujet. Vous serez bien évidemment tenus au courant des modifications qui pourraient avoir lieu. Voilà qui termine ce rapport d’activités. Je vous remercie de votre attention.


ANNEXE 3 RAPPORT DU DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL , PASCAL BERREST

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Monsieur le Président de la fédération, Mesdames, Messieurs les délégués, Mesdames et Messieurs, Voilà maintenant six mois que le président Palierne et le ministère en charge des sports m’ont confié le poste de directeur technique national de la Fédération Française de Tennis de Table. Choisir un directeur technique national est un choix important pour un président et pour son équipe rapprochée. Ce choix est d’autant plus déterminant quand ce directeur n’est pas un spécialiste de l’activité. Un choix similaire avait déjà été fait avec succès, il y a quelques années par le président Bernard Jeu, avec la nomination en tant que DTN de Pierre Albertini. C’est un immense honneur pour moi d’avoir été choisi. Je mesure bien les enjeux inhérents à ce poste, et les responsabilités qui m’incombent maintenant dans cette nouvelle fédération. La mission qui m’a été confiée est personnellement et professionnellement très motivante, je m’attacherai à la réussir au mieux des intérêts du tennis de table, je vous l’assure. Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est donnée aujourd’hui pour vous remercier de votre confiance, de votre accueil, et de votre patience pour ceux que j’ai beaucoup sollicités pour m’approprier à minima les différents enjeux du tennis de table. Six mois c’est très certainement trop court pour avoir fait le tour de l’ensemble des problématiques d’une fédération aussi importante que celle du tennis de table. Je me suis attaché durant ces derniers mois à me familiariser avec son histoire, son contexte actuel, ses logiques de fonctionnement, ses stratégies, mais aussi et surtout à apprendre à connaitre ses hommes et femmes. Après avoir pris le temps de questionner, d’écouter, de lire, d’analyser, je pense maintenant avec l’équipe réorganisée de la DTN être en mesure de me tourner vers l’avenir et proposer des projets d’actions sur le plan technique. Mon intervention mélangera analyse, informations sur les objectifs et sur l’organisation de la DTN. Il me semble légitime de consacrer une partie de cette intervention à un premier bilan très court de l’action de la DTN, avec une attention toute particulière pour le haut niveau qui était le premier objectif identifié de la politique précédente. Bien entendu, je ne m’étendrai pas outre mesure sur le bilan, n’en n’étant un acteur que depuis très peu de temps. Je suis de toute façon persuadé que chacun d’entre vous a suivi avec grand intérêt les résultats des meilleurs pongistes français, aussi je me contenterai de n’en citer que quelques-uns, avant de parler d’avenir et évoquer les pistes de travail et la réorganisation de la DTN pour les années à venir, aussi bien sur le haut niveau, secteur important de notre activité, mais aussi les autres domaines tout aussi importants, complètement inter dépendants et complémentaires que sont le développement et la formation. Pour ce qui concerne le haut niveau, Ma nomination est intervenue quelques semaines à peine avant les championnats du Monde de Paris. Championnats du Monde que j’ai vécu en tant que DTN certes, mais aussi en tant qu’observateur. Ils m’ont permis de prendre la mesure du niveau français dans le concert mondial. Bien évidemment, j’ai pris pleinement conscience de la suprématie du continent asiatique. Les joueurs asiatiques sont très forts, et mis à part les allemands, peu d’européens sont, à l’heure actuelle, capables de lutter avec eux. Ils m’ont permis aussi de constater que nos deux meilleurs représentants sont parvenus à se hisser en 16ème de finale, objectifs à peine avoués préalablement à ce Mondial. Pour construire les perspectives en ce qui concerne le haut niveau, un bilan un peu plus exhaustif est toutefois nécessaire. Pour savoir où l’on va, il faut savoir où on en est, sans analyse affective.


Pour les garçons : 2008 : Trois joueurs étaient présents à Pékin, il s’agit de la fin de la génération des mousquetaires. 2012 : Un joueur qualifié à Londres (Adrien Mattenet), une médaille de bronze par équipe en 2010 aux championnats d’Europe, le niveau moyen de l’équipe de France masculine sur l’olympiade se situant aux alentours de la 8e place européenne, confirmé en 2013 à Schwechat, le mois dernier. Quatre joueurs français dans les 100 premiers mondiaux, plus exactement cinq depuis le début du mois d’octobre, les anciens juniors sont classés entre la 100e et la 200e place en moyenne. Enfin de gros résultats chez les juniors (5 fois de suite champions d’Europe par équipe et quatre titres en simple avec trois joueurs différents). Deux médailles de bronze par équipes aux championnats du Monde juniors + 1 en simple et 1 en double. Le réservoir des jeunes joueurs s’agrandit et se densifie, la formation est performante, mais de l’avis de tous, un fait confirmé par les analyses, on constate une vraie difficulté à l’heure actuelle à passer le cap en seniors. Pour les jeunes filles : 2012 : deux qualifiées aux jeux Olympiques de Londres 2012, (Li Xue, Xian Yi Fang), deux médaillées en simple aux championnats d’Europe en 2012 avec les mêmes joueuses qui sont aussi les deux seules Françaises dans les 100 premières mondiales. La valeur moyenne de l’équipe en Europe se situe entre la 8e et la 13e place, on constate cependant une amélioration de la qualité et de de l’effectif jeune (juniores et cadettes). De l’avis de tous, il existe des difficultés pour stabiliser les résultats en seniors, ils sont très dépendants de l’état de forme et de santé de nos deux meilleures joueuses (28 et 37 ans) fragiles, et la difficulté à maintenir les joueuses prometteuses dans un projet de haut niveau. Les résultats aux championnats du Monde juniors de la fin de l’année 2012, ainsi que les résultats sur les championnats d’Europe Jeunes en 2013 sont à nouveau à souligner plus particulièrement ceux d’Enzo Angles, champion d’Europe, et de Marie Migot, médaillée d’argent. Ils sont le reflet de l’investissement, du savoir-faire, de l’engagement de la Fédération, de ses clubs et de ses cadres techniques. Cette politique orientée vers la formation des jeunes a permis depuis cinq ou six ans de placer la FFTT dans les meilleures nations d’Europe et du Monde. Durant ces dernières années, le curseur de la politique sportive fédérale a été nettement placé sur la réussite des jeunes catégories, ce qui nous fait penser que nous avons maintenant quelques sportifs qui ont un vrai potentiel. Nous avons toute raison d’être optimistes pour l’avenir. Nous y travaillerons et y travaillons déjà. Pour l’avenir, nous ne sous-estimons pas la quantité de travail, d’investissement personnel et le temps nécessaire pour stabiliser des performances de nos pongistes français dans le concert du haut niveau mondial, haut niveau qui ne se situe qu’en seniors. Dès mon arrivée, force m’a été donnée de constater que l’encadrement avait été peu renouvelé ces dernières années, surtout dans les missions d’entraînement de l’élite. Il est indispensable que la génération des joueurs français de classe mondiale prenne à terme le relais. Un de nos objectifs, comme dans tant d’autres sports français qui réussissent est de s’appuyer sur d’anciens sportifs et sportives de haut niveau reconvertis et formés pour entraîner. Pour réussir, il est nécessaire d’être tous ambitieux et conquérants, il faut que le monde du tennis de table français s’empare du projet et le mette en première place dans ses préoccupations. Il faudra très certainement absorber les défaites et savoir digérer les succès, et faire preuve de patience pour atteindre les résultats. Le haut niveau senior doit être l’aboutissement de toute la stratégie de la formation des compétiteurs et compétitrices. Les résultats chez les jeunes doivent constituer un encouragement mais surtout ne pas constituer un aboutissement. Le haut niveau commence en senior. Toutes les étapes préalables, entraînement et compétitions, ne doivent être considérées que comme des étapes de préparation. Que faut-il savoir faire pour battre les meilleurs : quel registre technique, quel registre physique, quel registre tactique et quelle approche mentale ? Notre nouvelle équipe technique travaille sur ces points. En termes d’objectifs : notre ambition est d’être présents sur les podiums européens en garçons d’ici deux ans, et mondiaux à l’horizon 2020, sélectionner une équipe aux JO de Rio et de s’approcher des meilleures équipes européennes chez les filles. Nous viserons à être présents et performants aussi bien sur les


compétitions individuelles, en simple et en double, que par équipe. Il nous faut continuer à travailler sur les valeurs individuelles, indispensables pour le haut niveau, tout en créant les conditions d’un véritable travail collectif qui s’appuiera sur l’émulation, la concurrence et l’entraide entre nos pongistes. Nous mettrons en place une stratégie d’optimisation de ces potentiels, axée sur des groupes restreints, identifiés, avec des sportifs capables et désireux de créer la concurrence interne, celle qui oblige chacun à se dépasser au quotidien pour se mettre tous les jours dans les conditions d’une compétition de haut niveau. Nous devons développer l’ouverture de l’Insep à l’international, offrir les partenaires d’entraînement adéquats, s’ouvrir à l’Asie et profiter de leur volonté d’aider les meilleurs européens à leur résister. Le seul vrai objectif du haut niveau, c’est de gagner en senior. Donc nous devons continuer à faire évoluer le système, et continuer à changer pour atteindre cet objectif. Changer est souvent difficile et peut générer de l’angoisse, mais une organisation comme la nôtre doit le faire périodiquement, comme toutes les directions techniques nationales des fédérations sont amenées à le faire. Cela peut se faire dans la continuité, en modifiant légèrement l’équipe comme je le souhaitais, ou dans la douleur et la crise comme cela s’est passé pour certains cadres. En tout état de cause, une nouvelle équipe a été mise en place sur le haut niveau et s’est mise au travail avec ardeur, avec à sa tête Jean-Claude Decret, nommé directeur du haut niveau qui s’est entouré d’une équipe d’entraîneurs dont Patrick Chila et Hua Han chez les garçons, présent dans la salle et que j’ai le plaisir de vous présenter, et Pascale Bibaut chez les filles. Pour ce qui concerne la logistique, cette mission importante a été placée sous la coordination de Bernard Bousigue, DTNA. La feuille de route est claire, et l’équipe a déjà prouvé tout son dynamisme lors des derniers Championnats d’Europe. Pour ce qui concerne les jeunes, nous avons redéfini les périmètres des interventions, Jacques Mommessin a pris la responsabilité du secteur performance jeune, secondé par Isabelle Thibaud et Christophe Cornilleau. Cette équipe est complétée par d’autres cadres d’Etat, mais aussi ponctuellement d’entraîneurs de clubs, de pôle ou de ligue. La logique de niveau de pratique sera conservée. Quant à la détection, elle est restée sous la responsabilité de Damien Loiseau qui a œuvré pour renforcer son équipe. Nous avons donc changé, changé pour donner encore plus de dynamisme et de chances à nos meilleurs athlètes masculins et féminins de revenir vers la victoire au niveau international, et aux plus jeunes de bien se former sur le plan sportif, sans laisser de côté leur formation pour réussir par la suite leur insertion socio professionnelle. La réussite de ces objectifs passera par l’engagement et la performance de nos sportifs au quotidien, la compétence et l’investissement de nos entraîneurs, mais très certainement aussi par le questionnement de notre système global de préparation. Et celui-ci comporte plusieurs registres : Un des premiers, et je sais que la réflexion est en cours à différents niveaux fédéraux, comment gérer au mieux le calendrier des compétitions au mieux des intérêts de tous ? Avec mon œil neuf, je suis très impressionné par le nombre de compétitions auxquels les joueurs et joueuses peuvent et/ou doivent participer dans l’année. Comment faire un choix raisonnable pour optimiser la préparation de nos meilleurs sportifs, sans rien sacrifier, et toutefois bien garder à l’esprit les objectifs mondiaux et olympiques ? Comment reconsidérer la programmation annuelle, voire quadriennale de l’entrainement de nos sportifs. Une bonne préparation est une préparation construite, avec des alternances de temps de travail, de compétitions et de repos. En arrivant à la tête de la DTN, analysant le déroulement de la saison 2013 des sportifs soumis à des calendriers très lourds, je me suis interrogé en tant qu’ancien entraîneur de sportifs de haut niveau : où sont les périodes de travail de fond ? Comment identifie-t-on les périodes de compétitions ? Où sont les vraies périodes de repos permettant la régénération physique et mentale ? Et je dois avouer, je suis resté perplexe. A titre d’exemple, et en termes de comparaison avec les chinois, les équipes de Chine font un stage préparatoire de 35 jours avant les mondiaux ou les JO. En comparaison, les stages des Français et Françaises avant les mondiaux de Paris ont comporté entre 15 et 20 jours réellement efficaces d’entraînement, entrecoupés d’un championnat de France qualificatif pour certains joueurs ! Les chinois en valeur individuelle sont déjà meilleurs que les français et ils travaillent plus avant un mondial. Comment veut-on rivaliser un jour ? Une réflexion sur les priorités et leur temporalité est très certainement nécessaire sous peine de toujours voir les Asiatiques être loin devant nous.


Je viens de vous livrer quelques constats, et il est important de chercher ensemble des solutions qui ne pourront être totalement efficaces et durables si l’ensemble de ces réflexions n’évolue pas. Enfin pour conclure ce point sur le haut niveau, je souhaite vous informer que nous travaillons actuellement pour redéfinir les contours de notre parcours d’excellence sportive. Il s’agit plus de « retoiletter » l’existant en place depuis à peine plus de 2 ans et demi. Ce travail qui s’attache à construire le parcours d’un sportif depuis son arrivée dans un club, lieu de sa formation et de son attachement ou non au Tennis de Table, jusqu’à une médaille mondiale prendra fin dans les semaines à venir. Les commandes de notre ministère qui labellise ce parcours sur ce sujet sont claires. Elles nous précisent de recentrer les moyens et les énergies sur un nombre restreint de sportifs et de structures. Nous avons déjà dû procéder durant ces derniers jours à une diminution du nombre de nos sportifs en liste Espoirs, et nous serons amenés très certainement à prendre des décisions sur la pérennité à terme de certaines structures du PES. Les principes de ce PES, individualisation des parcours, intégration des structures dans des logiques complémentaires, resteront les mêmes avec quelques aménagements sur la reconnaissance du travail des entraîneurs de clubs, le positionnement ou non d’un nouveau pôle France féminin, l’accent plus fort porté sur la formation scolaire et universitaire de nos sportifs de haut niveau, ainsi que leur intégration dans le monde professionnel, en redonnant plus de sens à leur double projet. Pour ce qui concerne le développement : Le nouveau projet politique fédéral est fort dans ce domaine, c’est pourquoi, en lien avec les dirigeants et les services de la FFTT, ce secteur a été complètement réorganisé au sein de notre direction technique. Béatrice Palierne m’a semblé être la personne la plus compétente au sein de la DTN pour prendre en charge ce grand secteur sur lequel elle travaillait déjà. Un schéma directeur de progrès et de développement a été conçu par l’équipe pilotée par Christian Rigaud et commence à être mis en œuvre. Les directives techniques nationales, ou projet d’actions techniques qui seront très prochainement rédigés s’inspireront de ce schéma directeur. Je reprends les grandes lignes et les termes de ce schéma : celui-ci différencie deux axes principaux de développement, un interne qui concerne les structures traditionnelles et institutionnelles que sont les clubs, les CD et les ligues, et toutes les pratiques traditionnelles. Et un externe qui vise à prendre en compte de manière générale les pratiques inorganisées ou organisées mais indépendantes de toutes structures fédérées et en partie fédérale. Ce projet fédéral auquel la DTN est complètement partie prenante vise à associer l’ensemble des acteurs du tennis de table, à travailler pour construire des outils et des supports qui permettent une meilleure diffusion et le développement du tennis de table. Il nous faut construire ensemble des produits et des services innovants pour faire venir de nouveaux pratiquants et les fidéliser. De nombreuses actions ont été déjà engagées, ou sont sur le point de l’être, actions dans lesquelles la DTN est d’ores et déjà très impliquée : - le plan de féminisation et ses différents et nombreux axes, une des actions prioritaires du projet politique, Fit Ping Tonic, les modules de formation, le club des dirigeantes, etc… - le renforcement des actions de recrutement au travers de programmes bien connus, PPP, Baby Ping - le plan sport-santé et ses différentes actions dont la prochaine porte sur la formation, - la pratique pour les personnes en situation de handicap et ses déclinaisons conventionnelles, les conventions avec nos deux fédérations amies FFSA et la FFH, ont été remises à jours dernièrement et sont dans les circuits de signature - le sport dans les quartiers difficiles, en politique de la ville, - l’activité tennis de table dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, dans lesquels notre sport doit prendre toute sa place grâce à ses très nombreux atouts, - la réflexion sur le schéma de cohérence territorial, - la poursuite du mondial Ping tour, avec ses déclinaisons locales, - le rapprochement avec le monde scolaire et l’extension du programme Educ’Ping, etc…


Beaucoup de travail, beaucoup d’actions et de chantiers ouverts. Notre ambition est forte pour dépasser rapidement le cap des 200 000 licenciés et aller bien au-delà, et sensibiliser de nouveaux publics à notre sport en les répertoriant. Pour ce qui concerne la formation et l’emploi : Les dispositifs de formation des cadres techniques et des entraîneurs ont été considérablement revus durant cette dernière décennie. L’arrivée dans le domaine du sport des partenaires sociaux a obligé les fédérations et l’Etat à revoir fondamentalement l’ensemble des dispositifs de formations d’Etat. C’est ainsi que la FFTT s’est dotée d’un BEP JEPS APT avec un certificat de spécialisation Tennis de Table, un DE et un DES. Vient d’être mis en œuvre un CQP, et de plus a été développé une offre complète et diversifiée de modules de formation continue pour nos cadres afin de répondre à leurs besoins. Enfin, une plate-forme e-learning a été conçue et présente des modules de connaissances nécessaires et utiles pour les cadres techniques. De nombreuses productions pédagogiques ont été créées et sont venues enrichir le contenu de cette plate-forme. Puis la filière fédérale a été modifiée, pour passer de trois niveaux à deux niveaux, nous en sommes à la première année de l’application de cette réforme. Il nous sera très certainement nécessaire d’en faire l’évaluation en cours de saison. Nous travaillons en ce moment pour améliorer l’ensemble de ces dispositifs, quelques axes émergents dans le plan fédéral de formation construit avec Alain Coupet et qui se développeront tout au long de cette olympiade : - La mise en œuvre de filières de formation plus orientées vers les publics dits « cibles ». Ceux qui ont le plus de difficultés à avoir accès à la pratique sportive : les féminines, les habitants des quartiers sensibles, le public des personnes handicapées, le troisième et le quatrième âge, etc… - La formation vers le milieu scolaire et universitaire dans la continuité avec le programme Educ’ping, vers le primaire, le secondaire et le public universitaire. - La mise en cohérence et l’amélioration des nombreux outils numériques et plateformes au service de tous les besoins en formations (sites, blogs et plates-formes, formations à distance pour sportifs et dirigeants, perf’TT, etc..). Il est évident que la FFFT est aussi partie prenante dans les dispositifs favorisant soit le premier emploi, soit le retour vers l’emploi. Dans le contexte actuel, il s’agit même d’une de ses priorités. Tout à fait dernièrement, son engagement a été concrétisé par la signature de la convention sur les emplois d’avenir. Au niveau de l’organisation, la DTN sous l’impulsion de Gilles Corbion et de son équipe est plus spécialement chargée au sein de l’IFEF de la mise en œuvre des formations techniques : CQP, BPJEPS avec le CS,DE, DES, et la coordination de l’ensemble des filières fédérales d’animateur fédéral, de jeune animateur fédéral, d’entraîneur fédéral. Ainsi que de différents modules relatifs au handicap, au sport santé, ainsi qu’à la formation des jeunes pongistes féminines. Une réflexion est en cours pour mettre en place une formation d’entraîneur vers le haut niveau afin d’essayer d’améliorer la situation de l’encadrement de nos pongistes talentueux. Pour conclure mon intervention, je souhaite dire un petit mot sur les cadres techniques. L’Etat a placé auprès de la FFTT 38 cadres techniques à l’heure actuelle. Il est clair que cet effectif, pourtant significatif, n’est pas suffisant. Il nous a demandé que le nombre de CTS passe à 36, qui devient notre nombre de référence. Ce chiffre ne devrait pas aller en augmentant, alors que par ailleurs les missions demandées aux cadres ne cessent de se diversifier et de s’amplifier. La demande est de plus en plus forte sur le haut niveau et les orientations ministérielles de ces dernières années nous demandent d’être plus présents sur les politiques publiques. Cela nécessite de notre part une gestion des cadres plus dynamique et plus en réseau. S’il faut continuer bien sûr à envisager de placer des cadres pour développer des politiques territoriales, il nous faut aussi bien appréhender en permanence quel est l’échelon le plus efficace pour développer tel ou tel dispositif. Et cet échelon peut ne pas être le même en termes de développement, de formation ou de haut niveau. Il nous faut continuer à travailler pour bien définir ce que doit être l’action des cadres techniques d’Etat, ceux-ci, et dans toutes les fédérations ont vu leur métier évoluer considérablement durant ces dernières


années. De techniciens à la préoccupation presque exclusive d’entraîneurs, les logiques de compétences et de territoire ont fait évoluer ce métier vers de la gestion de projets et d’équipe. En tout état de cause, les carrières des cadres techniques d’Etat peuvent s’étaler sur plus de 30 voire 40 ans, il semble irréaliste de penser que l’on puisse rester sur un même type de missions durant toute sa carrière. Un cadre technique doit être polyvalent et doit montrer de l’intérêt sur l’ensemble des champs de son métier, notre mode de pensée et notre organisation doivent le favoriser. En jargon administratif, cela se traduit par une exigence de mobilité fonctionnelle et/ou géographique, comme tous les autres fonctionnaires. Il n’est pas inconcevable qu’un cadre qui a passé plusieurs années sur le haut niveau puisse s’intéresser à la détection et au recrutement, ou bien au développement. Puis par la suite revenir éventuellement sur des activités d’entraînement. Il en va de la pertinence des interventions d’une DTN placée auprès d’une fédération pour y développer le projet fédéral et impulser des politiques ministérielles en cohérence avec ce projet. Comme vous le constatez au travers de mes propos, la DTN est au travail sur de nombreux chantiers. Elle s’est approprié les priorités du nouveau projet de la fédération et avance avec détermination pour le mettre en place et le réussir. Avant de conclure, je souhaite remercier les cadres techniques qui ont œuvré à mes côtés depuis ces derniers mois, au premier rang desquels Bernard Bousigue, Jean Claude Decret, Béatrice Palierne et Gilles Corbion ainsi que les services administratif, technique et financier de la fédération avec à leur tête Daniel Braslet qui sur de nombreux dossiers m’ont été d’une grande aide. Je vous remercie pour votre attention. Pascal BERREST


ANNEXE 4 RAPPORT DU MEDECIN FEDERAL NATIONAL , SYLVIE SELLIEZ

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Le Médecin Fédéral

Nomination lors du Comité Directeur du 12 avril 2013 sur proposition du Président Christian PALIERNE.

Médecin responsable de l’organisation de la médecine fédérale, il concourt à la mise en place de la

politique sanitaire fédérale avec l’appui de la commission médicale nationale et la commission « Sport-

Santé ».

Missions confiées par le Président C. Palierne

Relancer la commission nationale fédérale et la coopération avec les médecins régionaux

Représenter la Fédération au sein de l’Union des médecins fédéraux, de la commission médicale du

Comité olympique et sportif français ou tout autre regroupement de médecine fédérale

Participer à la lutte contre le dopage

Le Médecin fédéral rapporte au Président de la Fédération

Les acteurs concourant à la réussite de la mission médicale fédérale

Le Directeur technique national : Pascal Berrest

Le Kinésithérapeute fédéral : Bernadette Molin-Velten

Le Médecin des équipes de France et coordonnateur du suivi médical réglementaire : Dr. Virgile Amiot

Le Président de la commission « Sport-Santé » : Guy Tusseau.

Surclassement

Procédure actuelle de demande de surclassement

- Les documents spécifiques à cette demande sont en ligne sur le site de la FFTT (fiche explicative et formulaire de demande avec les coordonnées du médecin fédéral).

- Après réception des documents réglementaires, le médecin fédéral adresse son avis à la Commission sportive fédérale qui valide le surclassement.

- Cette procédure est destinée aux Benjamins souhaitant participer aux compétitions séniors et participant au critérium fédéral en Nationale 1.

Demandes de la première phase 2013 – 2014

- 24 demandes


Surclassement - Projet d’évolution

Objectifs

- Permettre à plus de benjamins de participer aux compétitions seniors au sein d’un cadre réglementaire: élargir la pratique sportive, favoriser la progression tout en protégeant la santé physique des jeunes sportifs et les prémunir des risques de sur - activité.

- Mettre en place une politique de prévention des blessures et de la fragilité musculo-squelettique des jeunes sportifs de haut niveau.

Projets de l’Olympiade

Travaux de la commission médicale fédérale

- L’évolution du surclassement sera étudiée avec les membres de la commission, les médecins régionaux ou départementaux et les représentants de la Détection nationale fédérale.

- Mise en place d’un programme de prévention des risques d’accidents cardio-vasculaires chez les pratiquants vétérans: information, communication sur les facteurs de risques, partenariat avec les acteurs de santé pour une aide à la prise en charge.

Activités du Kinésithérapeute Fédéral

- Animation des kinésithérapeutes de l’équipe de France - Participation à la Commission médicale fédérale - Préparation et animation de la couverture médicale et paramédicale des Championnats du monde

sous la responsabilité du Dr. Jean-François KAHN - Gestion du matériel et des consommables nécessaires aux soins des équipes de France - Participation à la Commission médicale du CNOSF - Participation aux travaux de la Commission Sport-Santé de la FFTT (sous la présidence de Guy

Tusseau)

Kinésithérapie fédérale

Animation des kinésithérapeutes de l’équipe de France

- Pour la 1re année de l’olympiade 2012-2016, le staff kiné de la FFTT a été composé de 7 praticiens, DE et titulaires d’une formation spécifique de kinésithérapie du sport.

- Les praticiens ont été nommés par la Kinésithérapeute fédérale, en accord avec le médecin des équipes de France et le responsable logistique des équipes de France.

- Pour 2012-2013, les équipes de France ont été suivies sur toutes les grandes épreuves internationales (Europe et Mondiaux) ainsi que durant les stages préparatoires: soit 217 journées pour l’équipe.

Participation à la commission médicale fédérale

- Membre de droit - Une réunion en janvier 2013 avec les médecins régionaux ou départementaux et la détection

nationale fédérale

Préparation et animation de la couverture médicale et paramédicale des championnats du monde

sous la responsabilité du Dr. J. F. Kahn


Gestion du matériel et des consommables nécessaires aux soins des équipes de France

- Contrat de partenariat signé avec la société BSN Médical

Participation à la commission médicale du CNOSF

- Plusieurs réunions jusqu’au mois de juin 2013, avec la participation de G. Tusseau - Ce dernier a été nommé pour représenter la FFTT au sein de la nouvelle commission en octobre 2013

sur proposition du Président fédéral,

Participation aux travaux de la commission Sport-Santé de la FFTT (sous la présidence de G. Tusseau)

depuis juin 2012

Dossiers en cours

- Statut et contrat de travail des kinésithérapeutes des équipes de France

Commission Sport - Santé

Composition

- Sous la présidence de Guy Tusseau. - Création en 2012 en réponse aux recommandations du CNOSF et des ministères de tutelle. - 7 membres : élu, médecin, kinésithérapeutes, préparatrice physique, éducateur, joueur et cadres

techniques de la FFTT. - Participation des consultants extérieurs de la fédération : communication, marketing et DTN.

Objectifs : développement du concept « Ping-Santé »

- En direction de publics diversifiés - Développement de l’Activité Physique Sportive pour lutter contre la sédentarité. - Reprise d’une activité sportive pour des pratiquants porteurs d’une maladie chronique stabilisée.

Axes de travail

- Sport et cancer - Ping Santé - Sport et dialysés

Moyens mis en œuvre

- Participation régulière aux colloques médicaux-techniques - Signature d’une convention avec CAMI cancer et mise en place d’une formation spécifique FFTT –

CAMI cancer (2 sessions programmées décembre 2013 et février 2014) - Généralisation et actualisation du label PING SANTE - Analyse des résultats de l’enquête « sentez-vous bien » du CNOSF auprès des clubs - Campagne nationale de communication dans les clubs - Participation active sur le Ping Tour - Création d’un stage national FFTT « Bien Etre » avec des partenaires.


ANNEXE 5

COMPTES ANNUELS 2012-2013 __________________________________________

P ’A PARIS LE 10 NOVEMBRE 2013 - FFTT

Documents

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