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Facultad de Filosofía y Letras Trabajo de Fin de Grado Grado en Estudios Franceses Tutor: Javier Suso López « L´ANALYSE PRAGMATIQUE DU DISCOURS ORAL » Vázque z Pé rez María del mar Curso académico 2014/ 2015 Convocatoria de junio (ordinaria)

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F a c u l t a d d e F i l o s o f í a y L e t r a s

Trabajo de Fin de Grado

Grado en Estudios Franceses

Tutor: Javier Suso López

« L´ANALYSE PRAGMATIQUE DU DISCOURS ORAL »

Vázquez Pérez María del mar

Curso académico 2014/ 2015

Convocatoria de junio (ordinaria)

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TABLE DES MATIÈRES

1. Introduction ................................................................................................................. 3

2. Objectifs ....................................................................................................................... 4

3. Méthodologie................................................................................................................ 4

4. La pragmatique du langage ....................................................................................... 5

4.1. Qu’est-ce que la pragmatique du langage ? ........................................................... 5

4.2. La notion de communication : composantes de base de la situation de communication ....................................................................................................................................... 6 4.3. La communication orale ....................................................................................... 12

5. Analyse pragmatique de comportements verbaux et non- verbaux. .................... 18

5.1. Les actes de langage : Austin, Searle, Halliday ................................................... 18 5.2. Étude de cas. Analyse d’un document oral .......................................................... 22

6. Conclusion.................................................................................................................. 28

7. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................ 30

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1. Introduction

Nous abordons comme objet d´étude dans ce mémoire l´analyse de la communication.

La communication est un acte qui existe depuis toujours, elle se présente de d ifférentes façons

chez nous et elle se développe en même temps que notre société. Nous définirons ainsi ce que

c´est la communication, selon l’approche “classique” (pourrait-on dire), c’est-à-dire, celle de

la linguistique structurale. Mais nous ne pouvons pas nous limiter, dans notre analyse, à cette

conception de la communication de type structurale, puisque les nouvelles théories

linguistiques (linguistique de l’énonciation, sociolinguistique, pragmatique) ont modifié

profondément la conception de la communication. Nous allons ainsi donner un relief spécial à

la pragmatique, qui a comme objectif la compréhension du verbal et du non- verbal, ayant

comme référence le contexte et les différents locuteurs avec leurs circonstances.

Comme bases scientifiques pour notre travail, nous allons utiliser les différents travaux

linguistiques qui seront notamment : Shannon et Weaver, Jakobson avec son schéma sur les

différentes fonctions du langage ; le modèle de communication de Kerbrat-Orecchioni, le

modèle de Dell Hymes, appelé S.P.E.A.K.I.N.G, Austin, Searle et Halliday avec la théorie

des actes de langage…Nous recueillons dans les références bibliographiques finales la liste

des ouvrages consultés.

Comme application pratique des théories de référence exposées, dans une seconde

partie de notre mémoire, nous allons faire l´analyse de la situation de communication entre un

homme et une femme en nous servant d´une série télévisée appelée « Un gars, une fille ».

Nous allons essayer ainsi, grâce à des grilles d´analyse composées à cet effet à partir des

théories antérieures, de dégager les principales caractéristiques et composantes de ce type de

communication.

Pour finir notre travail, nous pourrons affirmer ou nier, grâce à notre analyse, s´il existe

une correspondance de l usage des classifications des actes de langage et les différentes

fonctions, c´est-à-dire les actes et les fonctions les plus utilisés dans notre analyse. En

définitive, si les analyses linguistiques de type pragmatique aident à une meilleure

compréhension de ce qui se passe dans tout acte de communication.

Premièrement nous considérons la pragmatique du langage comme la théorie de

référence principale pour notre travail parce que c´est un sujet d´intérêt scientifique qui a

beaucoup évolué dans les dernières années. En gros, nous pouvons dire qu´elle étudie la

communication entre les êtres humains, le verbal et le non- verbal, le contexte et les

circonstances de chaque individu. Deuxièmement parce que c´est une matière que nous

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employons tous les jours, sans le savoir, sans en être conscients, par exemple avec l´énoncé

suivant « Il fait très chaud ici », nous sommes dans une petite chambre et les fenêtres sont

fermées, alors nous faisons l invitation à les ouvrir. Finalement c´est une grande motivatio n

personnelle, parce que l´année dernière j´ai fait mon Erasmus à l Université Paul Valery, à

Montpellier, et c'est là- bas où j'ai découvert le cours de pragmatique et interculturalité.

2. Objectifs

Nous avons comme finalité la reconnaissance de la Pragmatique du langage, nous initier

dans cette domaine et la faire une matière plus attirante pour les élèves. Ainsi, nous nous

concentrerons sur la communication orale, plus concrètement sur la situation de

communication, surtout dans la vie quotidienne, afin de prouver que la Pragmatique peut être

très utile et constitue une approche d´analyse de la communication intéressante, et à la fois

solide et rigoureuse quant à ses bases scientifiques.

Par ailleurs, nous avons l´intention de démontrer l´emploi des actes de parole et des

fonctions du langage, l´importance de la communication non-verbal et rendre conscient

l´usage de certaines composantes de l´acte de communication (effets perlocutifs, implicites…)

que nous faisons souvent de façon inconsciente. Effectivement, une meilleure connaissance

des schémas et des composantes de communication orale permettra pour tout un chacun une

acquisition plus efficace de la compétence de communication en LE (et en langue maternelle)

et des stratégies de communication, pas uniquement du point de vue passif (compréhension,

analyse) mais actif (expression orale, interaction). En dernier lieu, cela nous fournit une

distanciation quant aux tentatives de manipulation à travers les messages (presse, publicité,

information politiques…).

3. Méthodologie

D´un côté le processus de travail que nous avons effectué, consiste à la lecture des

sources sous format papier, ou bien format digital. C´est grâce à la lecture des différentes

documents que nous avons réfléchi et ensuite nous avons exposé et expliqué de façon

synthétique le rôle de la pragmatique du langage de nos jours.

D´un autre côté nous réaliserons une partie plus pratique, cette partie sera constituée par

l´analyse de la situation de communication entre l homme et la femme. Nous étudierons les

caractéristiques et les composantes de la communication orale (le verbal et le non- verbal), en

nous servant de la série télévisée française un gars, une fille (1999), qui est une adaptation

d´Isabelle Camus et Hélène Jacques. Pour finir, cette analyse sera structurée à partir d´une

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grille de travail que nous avons élaborée à partir des lectures théoriques sur les composantes

de la situation de communication, la notion de communication, les actes de langage et la

communication orale. Cette grille d’analyse nous a permis de classer les différents éléments

de l’analyse de ce texte oral. Nous avons d’autre part transcrit le document oral à l’écrit, sous

le système de représentation établi par l’IDAP (Interactions didactiques et agir professoral du

centre de recherches DILTEC (Didactique des langues, des textes, des cultures) à l’Université

Paris III. Code emprunté à F. Cicurel « Les interactions en situation d'enseignement-

apprentissage : observer, transcrire, analyser », in Guide de recherche en didactique des

langues : une approche contextualisée, sous la direction de Ph. Blanchet et P. Chardenet,

éditions AUF/EAC, 2010.

4. La pragmatique du langage

La pragmatique est née au XIXe siècle aux États-Unis. Le début de cette discipline est

dû à William James (1842-1910), psychologue et philosophe américain qui cherche l´utilité

d´idées fausses et d´idées vraies, et nous trouverons aussi son collègue Charles S. Peirce

(1834-1914) considéré comme le fondateur du courant pragmatiste qui a beaucoup insisté sur

la sémiotique, c´est-à-dire, l´emploi des signes linguistiques. Mais c´est après la Seconde

Guerre Mondiale que la pragmatique va se développer avec plusieurs théoriciens, parmi

eux nous trouverons : Austin, Searle, Halliday et Hymes.

4.1. Qu´est-ce que la pragmatique du langage?

-dans l’usage courant (comme adjectif): “qui tient compte des faits, qui se méfie

des théories, réaliste, qui ne se fait pas d’illusions, qui s’adapte aux conditions réelles”

(Petit Robert).

-en philosophie: le pragmatisme est un empirisme où l’on juge de la vérité d’une

loi ou d’une doctrine scientifique, morale ou religieuse par les qualités de ses

applications pratiques, et d’un comportement par les bienfaits qui en résultent.

-en linguistique: ces deux acceptions éclairent le contour significatif du terme:

méfiance à l’égard des descriptions trop théoriques, et prise en compte des données les

plus ordinaires et les plus concrètes de la communication. (Suso López, 2000 : 36). La

pragmatique « étudie tout ce qui, dans le sens d’un énoncé, tient à la situation dans

laquelle l’énoncé est employé, et non à la seule structure linguistique de la phrase

utilisée » (Ducrot et Schaeffer, 1995 : 111).

En ce qui concerne notre analyse, nous pouvons décrire la pragmatique comme la

science de l analyse du langage en situation, qui essaie de comprendre le langage quand il est

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mis en pratique dans une interaction pour exécuter un certain nombre d´ échanges. Étant

donné qu´elle implique directement les sciences humaines à travers différentes disciplines,

nous corroborons qu´elle est aussi une démarche anthropologique, grâce à la définition faite

par Kant dans son ouvrage l'Anthropologie d'un point de vue pragmatique, où le philosophe

désigne ainsi la connaissance que l'Homme a de lui-même comme « habitant de la terre qui

est inscrit par sa sensibilité et sa raison dans des relations empiriquement nécessaires avec les

êtres du monde » (Castillo,1996 : 4)

En définitive, la pragmatique insiste sur la réfléxion de :

- La force des signes et le caractère actif du langage

- La réflexivité du langage : le langage réfère au monde à travers son activité

énonciative

- Son caractère interactif

- Son rapport essentiel à un cadre permettant d´interpréter les énoncés

-Sa dimension juridique, à savoir les droits et obligations que cache l activité de parole

ou le contrat de communication.

Une analyse pragmatique d’un discours exige donc déterminer la situation de

communication où la parole (ou le discours) se produit ; et propose une nouvelle conception

de la communication elle-même. C’est pour cela que les pages suivantes sonr consacrées à ces

deux questions.

4.2. La notion de communication : composantes de base de la situation de

communication.

Nous pouvons décrire la communication, tout simplement comme le processus qui

consiste à l échange d´information entre les individus. Cependant, cette définition a évolué à

côté de celle de la linguistique. Pour parler aujourd´hui de communication, nous avons besoin

de paramètres extralinguistiques, notamment la culture, la situation ou les intentions.

- Composantes de base de la situation de communication

Comme nous avons bien dit dans le point précédent, communiquer consiste à l´échange

d´information entre les individus. Si nous suivons la tradition de classifier les différents

éléments qui font partie dans le processus de communication, nous dénommerons cette

information par message, qui sera produit par l´émetteur et le récepteur occupant des

positions réversibles. Quant au message, il sera formulé sur un code partagé entre l´émetteur

et le récepteur, et il sera diffusé à travers un canal.

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De la communication à l´interaction

Quand nous parlons, la plupart de fois, nous utilisons l´information avec un but

déterminé. Nous cherchons une affirmation, une négation, capter l´attention ou la façon d´agir

de quelqu´un… En effet, nous parlons pour affirmer notre existence dans le monde, nous

justifierons ce comportement à cause de notre condition humaine, c´est-à-dire, la nécessité de

nous mettre en relation les uns avec les autres. Egalement nous remarquerons la particularité

des énoncés avec un double sens. Dans ce cas- là nous parlerons aussi des intentions où il

faudra se remettre dans le contexte de la situation de communication pour comprendre la

finalité de celui qui parle.

L´analyse du processus de communication, a toujours intéressé aux différents

chercheurs. Ces chercheurs ont essayé de représenter ce développement à l intérieur des

succincts schémas, afin de les présenter comme des figures fonctionnels. Si nous récapitulons

le point précédent, où nous avons déjà parlé sur les éléments de la situation de

communication, nous pouvons dire qu´il y a trois éléments essentiels pour interagir, ces

éléments sont : « une « source » qui émet un « message » (dont la forme et le support peuvent

varier) en direction d´une « cible » qui le reçoit. » (Dominique, 1992:69). Egalement, la

diversité de domaines scientifiques qui existe pour étudier le processus de communication,

nous oblige à faire un classement des types de modèles selon leurs priorités. Nous allons

suivre une classification chronologique, où nous commencenrons avec les premiers modèles

d´après la Seconde Guerre mondiale, jusqu´arriver aux modèles de nos jours. Cette

classification est inspirée de celle qui a fait Dominique Picard, dans son article De la

communication à l´interaction : l´évolution des modèles, en 1992. Le but principal est

d´étudier la manière dont les modèles de communication ont évolué, en choisissant les

modèles plus représentatifs de chaque époque.

Dans l´article de Picard, elle distingue trois types de modèles : les techniques, les

linguistiques et les psychosociologiques.

1. Les modèles techniques

2. Les modèles linguistiques

3. Les modèles psychosociologiques et pragmatiques

1. Les modèles techniques ; il s´agit des premiers modèles dévéloppés après la

Seconde Guerre mondiale. Ils se sont centrés sur « des problèmes de transmission de

messages et de qualité de la réception ». (Dominique, 1992 :70). Dans l´ensemble, ces

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modèles étudient tout ce qui concerne les rapports entre les individus et leurs problèmes de

transmission. Le modèle le plus représentatif, qui a été une grande référence, est celui de

Shannon et Weaver (1949).

Figure 1. Modèle de l’information de Shannon et Weaver.

Ce modèle sera présenté dans la Théorie mathématique de la communication (1948),

par Shannon et Weaver. C´est surtout grâce à Shannon, considéré le père fondateur, que

cette matière trouvera son origine scientifique.

Comme nous voyons il s´agit d´un modèle élémentaire et simple, il est vraie que dans

un premier moment, leurs études ne concernaient pas la communication mais après ils ont

adapté ce schéma avec des termes propres à la communication. Même si ce modèle a eu un

énorme succès, en revanche nous distinguons qu´il est défectueux puisqu´il ne s´adapte pas

aux différentes situations de communication :

- le schéma n´accepte qu´un émetteur et un récepteur, donc il est employé que dans les

situations à deux personnes

- le message est unique ; il est transmis et reçu immédiatement

- il n´y a pas de lapsus, les interlocuteurs sont « parfaits »

- la réalité des interlocuteurs peut être différente

Comme nous venons de voir, ces types de modèles sont très linéaires, en effet la

disposition du schéma laisse au récepteur comme passif, ce qui n´est pas vrai. Cette

problématique a beaucoup intéressé à Norbert Wiener qui formalisera le principe de

cybernétique, grâce auquel se développera la notion de « feedback ». Le feedback « désigne

la réaction du récepteur au message émis et son retour vers l´émetteur. » (in Dominique,

1992 : 72)

À partir de l apparition du feedback, ils ont démontré que la communication n´est pas

unidirectionnelle mais qu´il s´agit d´un processus circulaire. Maintenant, nous différencions

trois types de feedback ; le feedback possitif : intensifie un processus en cours par exemple

l´énervement entre deux personnes ; le feedback négatif : qui sert à abaisser la tension entre

les interlocuterus, c´est un phénomène de régulation ; et finalement l´absence de feedback : le

processus de communication ne réussit pas.

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2. Les modèles linguistiques ; ces modèles focalisent son étude sur le message. Le

modèle le plus connu est celui de Roman Jakobson (voir figure nº 2). Par rapport au modèle

de Shannon et Weaver, Jakobson introduit la notion de contexte, auquel tout message renvoie

pour être actif.

CONTEXTE

Fonction

référentielle

DES TINATEUR

Fonction expressive

MESSAGE

Fonction poétique

………………

CONTACT

Fonction phatique

DES TINATAIRE

Fonction conative

CODE

Fonction

métalinguistique

Figure nº 2. La notion de communication selon Jakobson

Non seulement le contexte sera nouveaux mais encore les six fonctions du langage qui

seront présentées dans son célèbre article "Linguistique et poétique". « Le modèle de

Jakobson vise à saisir la communication humaine dans toute sa complexité. » (Dominique,

1992 :73)

Cependant, même si Jakobson a amélioré le modèle précedent, son modèle de

communication continue à être un modèle imparfait, car la notion de Feedback n´est pas

appliquée. C´est un modèle qui synthétise la transmission d´information.

3. Les modèles psychosociologiques et pragmatiques

Ils s´intéressent plutôt au côté psychologique et sociaux. Ces modèles ont spécifié des

notions que dans les modèles antérieurs restaient en marge, en plus ils ont ajouté d´autres

notions. Entre autres, ils ont redéfini le concept de « message », étant donné qu´il se compose

de deux parties : le verbal et le non-verbal. Selon Dominique Picard ces deux parties

correspondent à une “multicanalité”. Nous avons choisi le modèle de Kerbrat- Orecchioni,

parce que c´est l´un des modèles plus complètes qui peut être apaisé de nos jours.

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a) Le modèle de communication de K. Orecchioni.

Elle propose la langue comme outil de la communication. C´est pour cela qu´elle

remettra en question les schémas précédents, surtout celui de Jakobson. Comme nous voyons

dans la figure nº 1, le schéma de Orecchioni est beaucoup plus complexe que celui de

Jakobson.

D´une part, elle accorde de l´importance au rapport psychosocial, c´est-à-dire le status et

les identités sociales.

Figure nº 3. Schéma de la communication, selon Catherine Kerbrat-Orecchioni

Egalement les compétences idéologiques et culturelles sont très importantes parce que

nous ne nous conduisons pas de la même façon avec un inconnu, un supérieur ou quelqu´un

qui partage, ou pas, ses options politiques ou idéologiques.

D´autre part, elle critiquera le modèle de Jakobson puisqu´elle considère qu´il existe

quelques problèmes liés à différentes questions :

Le problème de la correspondance du code : les interlocuteurs peuvent ne pas

parles la même langue, ou ils ne partagent pas le même niveau de langue. Mais

ils peuvent se communiquer.

Les différentes compétences pour se communiquer :

- Compétence Linguistique ; ce qu´un parlant connaît sous la forme de grammaire.

- Compétence Paralinguistique ; ce sont les intentions, le ton, la position corporel, la

gestualité… Des aspects culturels qui sont très importants dans la communication.

- Compétence Non- linguistique ; déterminée « Psy » car cela fait référence au domaine

de la psychologie, psychique et/ ou psychanalytique.

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- Compétence discursive ; qui dresse des limitations dans le discours, par exemple, la

façon d´agir d´une manière formel ou bien familier.

Le problème d´un seul canal de transmission : comme nous avons déjà

remarqué, le message implique le verbal et les comportements paraverbales ( les

regards, le ton, les mimiques, la gestualité…).

b) Le modèle d´analyse de la communication de Hymes

Dans ce groupe de modèles nous trouvons aussi celui de Dell Hymes qui propose un modèle

d´analyse de la communication interpersonnelle. Les interactions langagières, inscrites dans un

contexte social , prennent une place importante dans la relation avec les acteurs. Ce modèle, appelé

S.P.E.A.K.I.N.G est composé par huit éléments :

Setting ( la situation) qui englobe le cadre physique (lieu, temps) et psychologique de

l échange (où, quand).

Participants (les participants) caractérisés psychologiquement, professionnellement et socio-

culturellement (qui)

Ends (les finalités) qui désignent les intentions de l émetteur (pourquoi)

Acts sequences (actes) qui regroupent le contenu du message et la forme du message (quoi)

Keys (le ton) la tonalité rend compte de l accent, de la façon dont l acte est accompli.

Instrumentalities (les instruments) qui correspond avec le canal et les formes de la parole

(canal)

Norms (les normes) sont les normes des échanges et des interprétations

Gender (le genre) qui marque le niveau de langue (comment)

Finalement nous affirmons, que depuis le premier modèle de Shannon et Weaver les

modèles de communication ont transformé la notion de « communication » par un nouvel

terme appelé « interaction ». À cause de l´interaction, le processus de communication est plus

complexe parce que tous les éléments sont mis en relation, comme nous avons déjà constaté

dans le schéma de Orecchioni ou dans le modèle de Hymes. Même si nous avons comme

référence actuelle le modèle de Orecchioni, elle-même dit « Ce n´est qu´un schéma- trop

schématique » (Eluerd, 1985) car la communication est vivante et en constant mouvement.

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4. 3. La communication orale

La communication orale est constituée de deux

plans indissociables : le verbal et le non-verbal.

Premièrement nous étudierons les caractéristiques de la

communication orale, en comparant les énoncés à l´oral et à l écrit, afin de mieux comprendre

ses caractéristiques. Deuxièmement nous travaillerons sur le non-verbal, où nous trouverons

trois éléments non linguistiques : kinésique, proxémique et paralangage.

A. Caractéristiques de la communication orale

- Caractéristiques liées à la situation de communication.

Énoncé oral Énoncé écrit

1. Le locuteur et l’auditeur sont en

présence (communication dans le

temps simultanée) dans un espace

partagé, commun.

1. Le scripteur n’est pas en présence

du lecteur (communication différée

dans le temps et dans l’espace).

2. Énoncé spontané, irréversible; la

correction n’est possible que par la

présentation du message sous une

autre forme (“ce n’est pas ce que

j’ai voulu dire”).

2. Le scripteur a le temps de la réfle-

xion; il peut composer son discours et

mieux mesurer l’effet des mots et

structures qu’il utilise. Le texte est

clos, fermé; une fois livré, la

correction du texte devient impossible.

3. Situation d’énonciation partagée

entre les interlocuteurs.

3. Existence d’une seule instance d’é-

nonciation.

4. Réaction sur-le-champ à partir

d’une situation vécue directement.

4. Communication “hors situation

réelle”: situation de communication

spécifique, différente (par ex. récit

d’un accident)

- Caractéristiques liées à l´analyse de la physique qu´adopte l´expression (ici, un son :

anlyse externe, acoustique)

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5. L’émission orale disparaît

immédiatement après sa réalisation

(“verba volant”).

5. L’écrit dure dans le temps (“scripta

manent”).

6. Statut physique de la trace: onde

acoustique perçue par le sens de

l’ouïe.

6. Statut physique de la trace: l’écri-

ture sur du papier. Transcription de

l’onde acoustique à travers un système

de caractères graphiques déterminé et

institutionnalisé (un système d’écritu-

re).

7. La “phonation/audition” com-

porte toujours un élément visuel

(même si ce n’est que la lecture la-

biale). Le message n’est pas seule-

ment produit par l’onde acoustique,

mais il comprend aussi un contenu

affectif véhiculé par l’intonation

expressive et les gestes. Tons,

gestes et mimique réduisent et

éclairent le discours.

7. Mise en place d’un dispositif d’écri-

ture pour éclairer le message. Titres,

division en paragraphes. Ponctuation,

caractères gras, majuscules...

- Caractéristiques liées à l’analyse linguistique de l’expression (analyse interne) ou de la

norme de composition.

8. Syntaxe simplifiée: phrases

inachevées; redites; séparation du

thème et du prédicat (“le travail,

c’est la santé”); groupes nominaux

pauvres en adjectifs; emploi de l’at-

tribution... Articulation du discours

décousue. Pauses, interruptions...

8. Syntaxe élaborée: phrases

complexes, appositions, agencement

de circonstances, adjectivation,

nominalisation. Discours homogène,

suivi, présence de connecteurs

logiques...

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9. Lexique fondamental, fréquent,

présence de mots “phatiques”

destinés à établir ou à maintenir le

contact): “Dis donc, toi”.

9. Choix du lexique: synonymes, mots

moins fréquents (vocabulaire plus

spécifique et riche).

10. Présence de référents concrets

qui dispensent de l’emploi de

certains termes du lexique et

permettent l’emploi des déictiques.

10. Situation et référents absents du

regard du lecteur, donc besoin d’une

scénification de l’énoncé. L’énoncé

doit intégrer au message la description

des éléments constitutifs de la

situation de communication (person-

nages, actions, réactions,

description...)

(Suso López, 2000 : 142)

La communication orale est régie par une série de conditions matérielles,

psychologiques et sociales déterminées, mais différentes de ce lles qui réagissent l´écrit.

B. Composantes de la communication orale

L´oral est constamment en construction, c´est le côté vivant de la langue. Nous venons

de connaître les caractéristiques de la communication orale, maintenant, à partir de ces

caractéristiques, nous ferons une classification des composantes de base de la communication

orale .

Composantes qui sont en rapport à la situation de communication

(sociolinguistique et énonciation) : normalement l´oral exige la présence réelle

des interlocuteurs, de cette manière l´interaction sera initiée : « à travers des

appels (dis donc), des mises en cause (et toi ?), des prises à parti (qu´est-ce que

tu en penses ?), des implications (je te le promets). » (Suso López, 2000 : 155)

Le partage du cadre spatio-temporel, peut avoir des effets sur la forme du discours oral :

il accentue l´implication des interlocuteurs et se manifeste à travers de l implicite, des

présentatifs (c´est, voilà) et de l´emploi des référentiels qui renvoient à la situation de

communication. Ainsi la situation de communication doit établir :

- le nombre et le type des interlocuteurs (QUI) , le moment donné (QUAND) et le lieu

où se développe l´interaction (OÙ).

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- les intentions des locuteurs, que nous pouvons classifier en deux catégories, les

échanges quotidiens (saluer) et une partie propre à la pragmatique (POURQUOI).

- le canal : qui est très varié, il sera l échange en direct (dialogue), à distance

(télévision), enregistré ou différé (écoute d´un message)…

Composantes en rapport au message considéré en lui-même (COMMENT) : il

s´agit des formules spécifiques déjà établies à travers lesquelles nous exprimons

nos intentions : accord/ désaccord, excuses, formules de politesse…). Ces

formules sont caractérisées à l´oral, par des modulations : assertive,

interrogative, impérative, exclamative.

Composantes ou règles en rapport à la typologie discursive : (COMMENT), il

s´agit du bon usage du type de discours par rapport à la situation et à l intention

communicative : à l´oral nous distinguons entre les appels par téléphone, les

échanges propres à la vie professionnelle ou aux actes typiques à la vie

quotidienne (bureaucratie, relations économiques, échanges avec un étranger,

rapports familiers…). Ces règles « assurent la cohésion du discours (références

temporelles, concordances, connecteurs, anaphores, usage des pronoms...). (Suso

López, 2000 :156)

Composantes ou règles dérivées du contexte de parole posé : (COMMENT), il

s´agit de prendre position au moment de l´interaction, les locuteurs créent le

contexte de l´échange et organisent de manière innée les tours de parole. Cette

compétence est responsable du niveau de langue choisi ( soutenu, familier,

argot) et aussi de l´adaptation du discours à l interaction verbale ; fonction

phatique : demander la parole, manières d´interrompre (écoute, j´avais oublié…)

et fonction stratégique : reformulations (je voulais dire que…). En général la

conduite de chaque personne sera différente à l oral qu´à l´écrit. Comme nous

avons déjà constaté à l oral il est possible de nous rendre compte si le récepteur

a bien compris ou pas. Nous pouvons confirmer que l´information a été bien

reçue si nous demandons au récepteur s´il a bien compris, ou tout simplement à

travers de ses gestes et mimiques.

Composante thématique : (DE QUOI : thème), cette composante implique les

compétences propres à l´interlocuteur, c´est-à-dire le choix d´un vocabulaire

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déterminé et des prises de positions, (QUOI : rhème). Il s´agit d´adapter le

lexique à chaque situation de communication.

C. La communication non-verbale

Les éléments qui complètent le message auditif seront : silences, gestes, postures,

expressions faciales, ton de la voix, rythme de l´élocution, vêtements…Le but de ce type de

communication est d´exprime les émotions, les sentiments, les valeurs ; en plus elle renforce

et crédibilise le message verbal lorsqu´elle est adaptée, mais peut décrédibiliser ce même

message si elle est inadaptée.

L´importance du non- verbal dans la communication ; le langage non verbal permet la

communication entre personnes de langues différentes mais nous devons faire attention

puisque les signaux ne sont pas universels et ils doivent être interprétés en fonction du

contexte. L´interprétation dépendra de la situation, de l´émetteur, du récepteur, de la culture,

de la religion…

Ce n´est pas que le comportement mais la manière de le dire, ce qui déterminera la suite

des événements. Le non- verbal comprend des éléments non linguistiques appelés éléments

proxémiques, kinésiques et paralinguistiques qui seront fondamentaux pour établir la relation

entre deux, ou plus, acteurs de la communication. Ces éléments favorisent ou découragent le

contact et ils influent sur le contenu de la conversation et ils apportent des indices sur la

distance prise par l´émetteur par rapport à son message.

- Kinésique ; étudie les mouvements du corps (déplacements, gestes…), les expressions

faciales (mimiques, sourires), le regard et les postures pendant l´échange conversationnel. Ces

éléments sont des signes qui entrainent des différences avec les signes linguistiques. Leur

production échappe, très souvent à la conscience et à la volonté, ils sont extrêmement

polysémiques et leur interprétation dépend du contexte où ils sont produits, finalement leur

signification varie selon les cultures.

- Paralangage ; il comporte les éléments non-verbaux qui interviennent dans l émission du

discours. Il étudie les qualités de la voix (timbre, hauteur, intonation…) et les différents types

de vocalisations (rires, soupirs…). Le paralangage traite de la manière de dire quelque chose.

En ce qui concerne le discours, il pourra avoir une signification différente selon l´intonation

donnée qui sera configurée à travers des adverbes, des constructions périphrastiques et du

système de ponctuation.

Page 17: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

17

- Proxémique ; le terme a été développé grâce à

l´anthropologue Edward T. Hall afin de décrire

l´organisation dans l espace dans la communication,

c´est-à-dire, les distances entre les individus pendant

le processus d´interaction. Plus concrètement, elle est

l´espace que l´individu détermine comme « son

territoire ». La territorialité dépendra de l´individu,

de sa culture et des règles sociales.

D. Classification des intentions illocutives et actes de langage

Nous suivrons la classification recueillie dans l´œuvre de Javier Suso López:

On peut obtenir ainsi une typologie des documents et des textes selon une

approche illocutive.

-déclaration (de vol), annonce (petites-), informations, faire-part, avis (de

passage), notification (de jugement), avertissement...

- certificat, attestation, reconnaissance (par exemple, de dettes)

- accusé de réception, récépissé reçu, quittance

- garantie, engagement

- testament

- compliments, félicitations, blâme, plainte

- invitation (à une réception), permission (dans l’armée), permis (de construire),

dispense, dérogation

- mandat, ordre (de mobilisation)

- demande (d’emploi), prière (d’insérer)...

On peut obtenir ainsi une typologie des textes écrits selon une fonction

didactique ou pragmatique (dénominations fonctionnelles):

- Selon une fonction didactique:

- guide, manuel, précis, traité

- abrégé: aide-mémoire, mémento, vade-mecum

- propédeutique: introduction, rudiments, prolégomènes...

Fonction qui se double d’un critère ajouté: l’organisation de certains contenus:

-annuaire, catalogue, dictionnaire, glossaire, index, nomenclature, registre, répertoire

ou selon les contenus eux-mêmes:

- encyclopédie

Page 18: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

18

- distribués en disciplines, par exemple en linguistique: grammaire, morphologie,

syntaxe, sémantique, rhétorique...

Domaine scolaire: texte (sujet) de composition, devoir, dictée, dissertation,

exercice, narration, rédaction, thème, version, explication de texte, examen,

concours, cahier de notes, livret scolaire...

Selon une fonction pragmatique (service ou utilité pour un consommateur, un

citoyen...): méthode, recette, guide, manuel, mode d’emploi, notice, programme,

projet, agenda....; curriculum vitae; santé: ordonnance, bulletin de santé;

restauration: menu, carte...; loisirs: mots croisés, rébus...

Finalement nous ne dévons pas oublier la notion de négociation, car elle est

fondamentale pour l´adéquation et l´équilibre de nos interventions dans le processus de

l´interaction. Toute prise de parole, le changement de ton, de sujet, de rôle, toute modification

dans la relation interpersonnelle, etc. doivent être le résultat d´un accord entre les

interlocuteurs.

5. Analyse pragmatique de comportements verbaux et non-verbaux

5.1. Les actes de langage : Austin, Searle, Halliday

Le point de départ de la recherche sur les actes de langage est la constatation faite par

Austin que certains énoncés ne se contentent pas de décrire un événement, mais prétendent

accomplir une action. Ainsi, il distinguera deux types d´énoncés :

- Énoncés constatifs : les énoncés du premier type, qui décrivent un événement : « le roi

de France est chauve » (Suso López, 2000: 42) Ils peuvent être vrais au faux, mais ce qui

donnera le sens à l énoncé sera l usage concret et le contexte déterminé.

- Énoncés performatifs : qui ont la particularité de réaliser ce qu’ils énoncent,

d’accomplir une action. Nous pouvons les associer aux énoncés des cérémonies religieuses

comme la messe ou le mariage : «Oui, je le veux”; “je te baptise”, “je te nomme”... ». De même

nous adjoindrons des énoncés de la vie courante : « “je te parie dix francs que”, “Je te promets

que...”, “Je ne vais plus fumer”, etc. » (López, 2000:43) Si le contexte n´est pas adapté à la situation

d´énonciation, l énoncé sera nul, par exemple si un ami se déguise en prêtre et il officie une messe.

Les énoncés performatifs ne décrivent donc rien, ils ne sont ni vrais ni faux; ils correspondent à

l’exécution d’un acte de parole.

Page 19: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

19

Par contre, Austin renoncera à cette distinction, et il différenciera trois activités

complémentaires dans l énonciation :

- Réaliser un acte locutoire, produire une suite de sons, dotés d´un sens dans une

langue. C´est l´acte de « parler ».

- Réaliser un acte illocutoire, produire un énoncé auquel est attachée

conventionnellement, une certaine « force », c´est-à-dire, ce que le locuteur fait quand il parle

(donner un ordre, demander quelque chose…)

- Réaliser une action perlocutoire, il s´agit de l effet que produit un énoncé sur un

interlocuteur (persuader, convaincre…). Le contexte sera fondamentale pour interpréter les

énoncés : « (ainsi: “il fait chaud ici” peut être interprété comme une invitation à ouvrir la

fenêtre). » (Suso López, 2000 :44).

Après la classification des actes de langage d´Austin, ils sont plusieurs ceux qui ont réalisé un

classement des valeurs illocutives de ces actes de langage. C est le cas de John Searle, qui après la

mort d´Austin travaillera la théorie des actes de langage.

Il propose comme innovation la notion de « force illocutoire » qui est accomplie à travers des

actes de langage directs (ordre, demande polie), ou indirects (phrases assertives, déclaratives

(demandes indirectes, par exemple: vous avez l’heure? vous avez du feu?). Les actes indirects

exigent la connaissance du contexte de la situation de communication, et dépendent de la relation

aux autres locuteurs.

Nous avons déjà constaté que la communication se base sur l interaction. C´est pour cette

raison que Searle ne se contente pas à développer la théorie d´Austin. mais il analysera les actes de

parole que nous employons dans les différents dialogues. Ainsi, il caractérisera les intentions de

communication (valeur illocutoire), ou le comportement psychologique général (attitudes) ; c´est-à-

dire déterminer le but que nous avons, réellement, quand nous parlons.

Dans ce but, Searle dégagera cinq classes majeures de´actes de langage, basés sur : le but et la

force de l acte illocutoire, la direction d´ajustement entre les mots et le monde (assertion, promesse),

et les différences dans le contenu propositionnel (promesse : contenu propositionnel en futur).

Searle, de son côté, propose une classification des actes de langage en cinq grands

groupes (1972, voir E. Bérard 1991: 24-25):

- représentatifs (ou assertifs): assertion, information; description d’un état de fait;

- directifs: ordre, requête, question, permission; on met l’interlocuteur dans l’obligation

de réaliser une action future;

- commissifs: promesse, offre; obligation contractée par le locuteur de réaliser une action

future;

Page 20: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

20

- expressifs: félicitations, excuse, remerciement, salutation; expression d’un état psycho-

logique;

- performatifs ou déclaratifs: déclaration, condamnation; on rend effectif le contenu de

l’acte (déclarer quelque événement comme inauguré; juge: condamnation, déclaration

d’innocence; prêtre: formules de confession, mariage, absolution...).

Par ailleurs, Halliday étudiera le processus d´assimilation et d´évolution, du langage

chez les enfants. Il définira sept fonctions du langage :

- Fonction instrumentale : qui consistera à demander des objets, exprimer ses

nécessitées…

- Fonction régulatrice : il s´agit de donner ou comprendre des instructions, des ordres, des

défenses, faire des suggestions ou des conseils.

- Fonction interactive : tout ce qui implique une situation sociale : salutations, expression de

la gratitude, de félicitations, de l’accord, du désaccord, du doute, la surprise, offres, acceptations,

opinions, argumentations...

- Fonction personnelle: marque la personnalité des individus : données physiques, goûts,

préférences, opinions, sentiments, états d’âme, volonté...

- Fonction heuristique : se questionner sur la réalité que nous entoure, demandes sur la

signification de quelque chose (pourquoi, comment, dans quel but...), identification et description des

objets, réfléchir tout haut…

-Fonction imaginative : le but est d´exprimer la créativité, les enfants ont leur propre monde

qui est construit des contes, jeux, films…

-Fonction informative : qui répond aux différentes informations : décrire, nommer, expliquer,

raconter des événements, rapporter des faits, indiquer la fin de son action… ( in Suso López, 2000:

45-46)

Page 21: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

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Grille d’analyse

VERBAL NON-VERBAL

Actes de parole et fonctions illocutives

-

-

-

Intonation, rythme, débit

-

-

-

Paralangage,kinésique, proxémique

a. gestes

b. mimiques

c. mouvements

Analyse pragmatique (intentions, implicites)

Page 22: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

22

5.2. Étude de cas. Analyse d’un document oral

Situation de communication

Un gars, une fille : cette série télévisée raconte la vie quotidienne de Jean et Alexandra.

Ce couple passera des situations des plus banales aux plus exceptionnelles. Chaque épisode

est une suite de sketchs, où la caméra sera fixée pour focaliser notre attention sur les visages

des protagonistes.

Nous avons choisi l´épisode intitulé : Un gars une fille- cocktail au bureau. Tout

d´abord le titre nous dévoile le contexte de la situation de communication. Étant donné qu´il

s´agit d´un cocktail, nous pouvons situer le cadre temporel entre 18.00- 21.00 heures du soir.

Quant au cadre spatial et social, nous apprécions qu´ ils se trouvent au bureau où Jean

travaille, donc nous pouvons constater

qu´ils appartiennent à une moyenne-

haute classe sociale. En effet, nous

assistons à une situation sociale propre à

la société occidentale, c´est pour cela que

nous n´oublierons pas le cadre culturel.

Les personnages qui interviennent dans

l´action sont :

Le couple principal

- Alexandra (ou Chouchou) est une femme très jalouse, bavarde, coquette et

dépensière. Très impulsive, elle s´énerve très vite et les cris fusent rapidement. Elle travaille

de secrétaire, même si elle ne fait pas grand-chose de ses journées et passe plus clair de son

temps au téléphone avec Jeannette qu´à faire son travail. Elle est très attachée à sa mère, au

contraire, Jean la déteste.

- Jean, (ou Loulou) il est un homme arrogant et orgueilleux, un gros dragueur, égoïste et très

souvent désobligeant envers Alexandra. Jean dirige une petite société de multimédia et de

publicité où il rencontre Isabelle, une femme exubérante.

Personnage secondaire

- Isabelle, la splendide collègue de bureau de Jean, avec qui il a eu une aventure au

cours d'un séminaire au Havre et dont Alexandra est maladivement jalouse.

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Transcription du fragment analysé sous le système proposé par l’IDAP

a. Sans la présence d´Isabelle (0.00- 0.21)

J- he :eey (rire), c´est une super fête ! Hein ?

A- (acquiesce)

J - ouais…

A- Oui

J- C´est un très très grand lancement ! ↑

A- Vraiment super sympa !

J- Gros lancement ça ! ↑

A- OAUIS…

J- Je suis super content, ►► je te l´ai dit que c´est Isabel qui a tout préparé, NON ? ↑

A- + Ah…oui ? (change son visage)

J- Ouais ! Elle s´est occupée de tout, elle est super cette fille (sourire)

b. Jean, Alexandra et Isabelle (0.21- 0.53)

I- Bonsoir ! ↑

J- Salut Isa:: !

I- Vous allez bien ? (rire)

J- Bah… écoute!

I- Voilà ! j´ai tout vérifié chez le traiteur, et il y aura suffisamment de vin et de

champagne pour toute la soirée !!

J- C´est super !

I- Tout est organisé ! voilà ! (rire)

J- C´est la mairie comme toujours !...écoute, je rigole… Vous vous connaissez ?Écoute,

tu te souviens de Isa non ?

A- Écoute: + … ton visage me parais connue, tu vois, mais… j´ai du mal à t´en

mettre… excuse- moi (sourire)

J- Alexandre, ╤ …. travail ensemble depuis de cinq ans

A- ok !, ta réceptionniste (sourire)

J- ╤ non… ma collaboratrice

A- bah oui bah oui

Page 24: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

24

Maintenant, nous allons analyser le comportement verbaux et le comportement non-

verbaux de Jean, Alexandra et Isabelle. Nous avons choisi un petit extrait/ séquence (0.00-

0.53) du chapitre Un gars une fille- cocktail au bureau qui est sur You Tube.

VERBAL NON- VERBAL

Actes de parole et fonctions illocutives

a. Sans la présence d´Isabelle (0.00- 0.18)

J- he :eey (rire), c´est une super

fête! Hein ? Acte expressif, Jean exprime

son opinion positive et à la fin de sa

phrase il cherche la correspondance de

cette opinion avec Alexandra, ce qui incite

à l interaction. Fonction interactive

A- ( acquiesce)

J - ouais…

A- Oui

Les énoncés antérieurs sont très

succincts : ils exécutent un acte assertif et

une fonction interactive, c´est tout

simplement pour l´entretien de la

conversation.

J- C´est un très très grand

lancement ! ↑

A- Vraiment super sympa !

J- Gros lancement ça ! ↑

A- OAUIS…

Ils continuent la conversation avec

la même dynamique, Jean insiste à

remarquer le bonne ambiance de la fête

(acte expressif- fonction interactive), et

Alexandra, à son tour « imaginaire »,

confirme tout ce que Jean dit : acte

Paralangage, Kinésique, Proxémique

a. Tout d´abord dans la scène nous

trouvons Alexandra et Jean au centre de

l´écran, ils sont bien habillés, ils sont

souriants et ils s´amusent. En ce qui

concerne l organisation du « groupe », ils

sont ouverts à l interaction avec les autres

(ils regardent dehors, ce n´est pas un face

à face) , même s´ils ont déjà marqué leur

espace dans la salle.

Nous voyons Alexandra avec son

bras sur un meuble, cette posture peut être

interprétée comme symbole de relaxation

et confort, cependant cette position n´est

pas propre à une situation sociale comme

celle d´un cocktail. Quant à Jean, nous

voyons qu´il a sa main dans le poche

pendant toute la scène, position très

propre à lui afin de démontrer son

caractère crâne.

Quant au langage corporel Jean est

tout le temps souriant, il ouvre grands les

yeux, il parle avec Alexandra même s´il

ne la regarde que pour chercher

l´affirmation de ses énoncés. En ce qui

concerne le paralangage, nous

remarquerons l´énoncé « Je te l´ai dit que

Page 25: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

25

assertif – fonction interactive.

J- Je suis super content ! Il insiste

sur la bonne organisation de la fête, il est

satisfait : acte expressif puisqu´il

continue à parler, ce premier énoncé n´est

pas mis en relief, le but est d´insister sur la

même idée qu´il a depuis le début de

l´interaction, donc : fonction informative

J- Je suis super content, ►► je te

l´ai dit que c´est Isabel qui a tout préparé,

NON ? ↑ Jean informe Alexandra que la

personne responsable de la super fête est

Isabelle : acte directif - fonction

informative

A- +Ah…oui ? (change son visage)

Alexandre reste étonnée à cette

information, elle prononce quelques mots

pour continuer la conversation : acte

assertif- fonction interactive

J- Ouais ! Elle s´occupe de tout, elle

est super cette fille ! (sourire). Jean

exprime l´admiration qui a par Isabelle, et

il essaie de la transmettre à Alexandra:

acte expressif- fonction informatif

b. Jean, Alexandra et Isabelle (0.18- 0.53)

Dans la séquence suivante, nous

remarquons la présence d´Isabelle. À son

arrivée, nous assistons au rituel des

salutations, que c´est un acte expressif et

une fonction interactive

I- Bonsoir ! ↑

J- Salut Isa:: !

c´est Isabel qui a tout préparé, Non « ? »

parce qu´il confirme la question proposé à

Alexandra, question qui n´existe pas, car il

a d´autres intentions que nous verrons

dans la visée pragmatique.

Par ailleurs, nous observons aussi le

comportement d´Alexandra : comme nous

venons de dire au début, Alexandra a une

posture, disons un peu vulgaire, étant

donné qu´il s´agit d´une situation sociale

formelle. Elle a l air de penser à autres

choses, sous prétexte qu´elle arrange sa

coiffure, nous déduisons qu´elle pense à

se voir belle et élégante, d´avoir une

bonne apparence. Tout est parfait pour

elle : Jean, la fête, mais surtout elle se

trouve éblouissante. Cependant, au

moment où elle écoute le prénom

« Isabelle » elle change complètement son

visage. Elle fait une grimace, elle semble

être vexée et à la fois fâchée. En plus elle

se touche son nez, symbole que nous

pouvons interpréter comme le refus à

Isabelle.

b. La suite de la scène se déroule avec

l´addition d´Isabelle. Maintenant,

l´organisation groupale change, elle est

construite en deux lignes parallèles, l´une

formée par Isabelle, et l autre formée par

Jean et Alexandra : organisation en face à

face, une espèce de triangle.

Jean regarde tout le temps Isabelle,

Page 26: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

26

I- Vous allez bien ? (rire)

J- Bah… écoute!

Après, Isabelle veut donner une

bonne image : elle contrôle la situation.

Acte expressif - Fonction informative

I- Voilà ! j´ai tout vérifié chez le

traiteur, et il y aura suffisamment de vin et

de champagne pour toute la soirée !!

Jean a l œil sur Isabelle, et il lui

répond immédiatement à tous ses énoncés,

avec un ton d´admiration. Isabelle à son

tour se confirme :

J- C´est super ! acte assertif-

fonction interactive

I- Tout est organisé ! voilà !(rire)

Acte expressif - Fonction informative

J- C´est la mairie comme toujours!

écoute…je rigole acte assertif- fonction

interactive

Après un temps considéré, Jean

invite Alexandra à participer dans

l´interaction, il semble ne pas se rappeler

d´elle:

Vous vous connaissez ?Écoute, tu te

souviens de Isa non ?acte directif-

fonction interactive

Alexandra répond dubitative, même

si elle la reconnaît parfaitement :

A- Écoute: + … ton visage me

parais connue, tu vois, mais… j´ai du mal

à t´en mettre… excuse- moi (sourire)

acte expressif-fonction interactive

et il nous donne l´impression d´avoir

oublié qu´il été accompagné avec

Alexandra. Heureusement, après un

certain temps, Jean invite à Alexandra à

participer à la conversation mais il n´est

pas satisfait des interventions de sa chérie,

c´est à cause de cela qu´il remue sa tête,

avec un air de perplexité, même fâché,

avec son sourire forcé.

Alexandra, souffre une

transformation à l´arrivée d´Isabelle, elle

la regarde des pieds à la tête, doucement.

Elle se remet sa veste en regardant

Isabelle, ce qui nous fait penser qu´elle est

en train de se comparer avec Isabelle. En

effet, elle se sent inférieure à Isabelle, elle

est plus haute, plus belle, très

exubérante…c´est à cause de ses pensées

qu´elle change l´expression de son visage

et se met en colère. Mais à l´énoncé de

Jean « Vous vous connaissez ? Écoute, tu

te souviens de Isa non ? » elle fixe son

regard sur le visage d´Isabelle,

accompagné d´un mouvement de sa main.

Ensuite elle monte du doigt , quand elle

dit « ok !, ta réceptionniste ! », elle fait ce

geste parce qu´elle pense avoir trouvé la

bonne réponse. Finalement elle regarde à

gauche, ce que normalement est interprété

par un mensonge.

Quant à Isabelle, nous la trouvons

au premier plan de l´écran, mais nous ne

voyons pas son visage. En ce qui concerne

Page 27: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

27

Les réponses d´Alexandra ne sont

pas agréables pour Jean, parce qu´il s´agit

de la parfaite Isabelle, et cela met à mal

Jean.

J- Alexandre, ╤ …. travail ensemble

depuis de cinq ans. acte assertif -

fonction informative

A- ok !, ta réceptionniste ! (sourire)

acte assertif – fonction interactive

J- ╤ non… ma collaboratrice. acte

assertif – fonction informative

A- bah oui bah oui acte assertif –

fonction interactive

le mouvement corporel, nous pouvons dire

qu´elle reste plutôt esthétique.

Pour finir, nous parlerons du

paralangage. Nous pouvons remarquer

l´usage régulier que fait Isabelle des rires,

elle les ajoute presque tous les fins de

phrase avec une tonalité joyeuse.

D´ailleurs, Jean est celui qui change

l´intonation de ses énoncés, à cause des

réponses d´Alexandra. Ce qui fait le

contraste, il utilise un ton plus sérieux et

pédant envers Alexandra et quand il

s´adresse à Isabelle, il est très aimable.

Analyse pragmatique

Nous voyons que c´est Jean qui commence l´interaction, il parle tout le temps et il

cherche l´affirmation de ses énoncés chez Alexandra qui, par contre, est très passive, émettant

des énoncés très brefs.

Dans ce premier temps nous avons d´un côté le comportement viril de Jean, qui d´une

manière élégante, se donne des grands airs, de la fête qui a organisé son entreprise. De l´autre

côté, nous voyons Alexandra, d´abord très émue d´assister au cocktail parce que c´est « très

cool », elle est bien habillée, elle se sent belle... Jusqu´au moment où Jean lui informe que

c´est Isabelle la responsable de la fête.

Dans cette première partie, nous constatons que l´intention de Jean est d´affirmer tous

ses énoncés et de remarquer le travail d´Isabelle, car il sent beaucoup plus qu´une grande

admiration pour elle. Quant à Alexandra, elle répond des énoncés très courts, tout simplement

pour continuer l´interaction, mais en réalité elle n´est pas intéressée à ce qui dit Jean, elle

pense tout le temps à elle, jusqu´au moment qu´elle entend le prénom d´Isabelle, l´énoncé

« Je te l´ai dit que c´est Isabel qui est tout préparé, Non ? » attire son attention, elle répond

sans attacher trop d´importance, ou au moins c´est l´impression qu´e lle voulais donner.

Page 28: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

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En conclusion nous constatons comme visée pragmatique que d´un côté, Jean est très

intéressé à Isabelle d´une manière non professionnelle, et de l´autre côté nous trouvons

Alexandra qui est absolument jalouse de Isabelle.

Dans cette deuxième partie de notre analyse, nous analyserons les enjeux

communicatifs de chaque personnage, de façon individuelle :

- Jean : son but est de flatter Isabelle, car il est évidant que Jean se sent attiré par

Isabelle, et il est très intéressé à elle, et ce n´est pas justement, dans le contexte professionnel.

- Alexandra : elle change complètement son attitude, parce qu´elle se sent intimidée à la

présence d´Isabelle. Après l´avoir regardée de haut en bas, elle essaie de feindre ne jamais

l´avoir rencontrée, elle répond consciencieusement, afin de faire du tort à Jean. Egalement,

comme elle se sent inférieure à Isabelle, Alex essaie abaisser le status d´Isabelle dans

l´entreprise « ok !, ta réceptionniste ! ». C´est la jalousie qui s´empare de Alexandra.

- Isabelle : elle est la plus sincère, elle est parfaite, elle a comme objectif que tous soient

bien attendus, ainsi son travail sera reconnu. Son enjeu est de bien se conduire, devant tout le

monde, plus concrètement, devant Jean car elle est aussi très intéressée à lui.

Pour finir, nous pouvons dire qu´il s´agit d´un triangle amoureux entre Alexandra, Jean

et Isabelle, où Jean est au milieu il devra faire le choix entre : l'amour passionnel (Isabelle) ou

l'amour véritable (Alexandra).

6. Conclusion

Pour finir notre mémoire, nous nous concentrerons sur les résultats de notre travail.

Comme nous voyons dans notre analyse les actes de parole, le plus fréquents sont : les actes

assertifs (9), qui nous offrent une information ou la description d´un état ; les actes expressifs

(7), qui expriment l´état psychologique ; et finalement, les actes directifs (2), qui sont

composés par ordres, requêtes, questions, permissions… quand nous mettons l interlocuteur

dans l´obligation de réaliser une action.

En ce qui concerne la classification faite par Halliday, nous trouvons dans notre analyse

surtout : la fonction interactive (12) c´est-à-dire tout ce qui implique une situation sociale ; et

la fonction informative (6), tout ce qui répond aux différentes informations.

En plus nous constatons la grande importance accordée au non-verbal, ce qui révèle les enjeux

de chacun. Si nous prenons comme exemple le modèle de Hymes, nous constatons qu´il s´agit d´un

modèle très complet, mais nous mettrons en exergue les composantes suivantes: « Finalité » et

« tonalité » car nous venons de voir qu´elles sont des éléments très importantes, disons

indispensables, pour la visée pragmatique.

Page 29: Grado en Estudios Franceses - Grados de la Universidad de ...

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En définitive, nous voyons que dans la situation sociale l énoncé, le regard, les gestes, le ton,

l attitude et la posture, l expression de notre visage… tous ces éléments que nous faisons tous les

jours, nous offrent beaucoup d´information de celle que nous pensons.

Citation : « Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l entraide et la

solidarité visant à un but commun : l épanouissement de chacun dans le respect des différences »

(Françoise Dolto )

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7. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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sciences du langage. Paris : Seuil.

Eluerd,R. (1985). La pragmatique linguistique. Paris : Éditions Fernand Nathan. Histoire de la pragmatique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_pragmatique [23/04/2015]

Image : Un gars, Une Fille. http://www.series-tv.net/serie/un-gars-une-fille/1-28-cocktail-au-

bureau: [14/05/2015] Les signes comportementaux : Kinésique et proxémique.

http://www.love-communication.fr/les-signes-comportementaux-kinesique-et-proxemique-a82795296 [29/04/2015]

Les théories de la communication. http://www.images.hachette-livre.fr/media/contenunumerique/024/3344464368.pdf

[09/05/2015] Moeschler Jacques, La pragmatique aujourd´hui : département de linguistique, Université de

Genève.http://www.unige.ch/lettres/linguistique/moeschler/pragmatique3.pdf [07/04/2015]

Monique Castillo, Introduction à l'anthropologie kantienne : EHESS, 1996. Pp. 4 http://www.monique-castillo.net/resource/pdf/ehess1996.pdf [21/05/2015]

Orecchioni Kerbrat

http://www.altillo.com/examenes/uba/cbc/semiologia/semio_2014_reske_rom.asp [29/04/2015]

Picard Dominique, De la communication à l´interaction : l´évolution des modèles. In : Communication et langages. Nª 93, 3ème trimestre 1992, pp. 69- 83

Suso López, J. (2000). Communication et enseignement/apprentissage du français –le.

Granada : MÉTODO Ediciones.

Un gars, une fille (série télévisée, 1999).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_gars,_une_fille_%28s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e,_1999%29 [07/04/2015]

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